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3,89

sur 221 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'histoire qui nous est contée (oui oui le roman commence comme un conte, mais sans vous spoiler, il n'y a pas de fées), va nous emmener sur l'ile de Oestant, où dorment trois géants, et ces différents royaumes.

Il m'a fallu une centaines de pages pour bien rentrer dans l'histoire, mais une fois ce cap franchi, je n'ai pas lâché ma lecture. Trahison, complot familial, conquête, tous les ingrédients utilisés par l'auteur font de ce roman un vrai régal de lecture.

L'attachement aux personnages est inévitable, même pour les plus antipathiques. D'un côté Bran, fils cadet, et de l'autre Ianto, à qui il voue une admiration sans borne. Mais c'est sans compter sur la soif de pouvoir du futur Roi. Les deux frères vont donc s'affronter, autant sur le champ de bataille que pour le coeur de Sile, fille de leur ennemi. J'ai également apprécié la relation entre Bran et son lige Caem, une belle complicité et un dévouement sans faille de ce dernier.
La mère des deux princes a également sa part dans l'histoire, et ce sentiment de déchirement d'être entre ses deux fils.

Tout va s'enchaîner avec beaucoup d'action, et j'avoue que certaines parties m'ont laissé un peu sur ma faim, J'aurais aimé avoir plus de détails sur les fameux géants, à l'origine de l'ile de Oestant, mais aussi sur les motivations de Ianto. Bref, c'est un roman que j'ai beaucoup aimé, et forcément j'aurais aimé qu'il dure un peu plus :) .

Un roman qui était dans ma PAL numérique, mais je suis ravie que le livre ait été disponible dans ma médiathèque. Car il faut bien avouer que l'objet livre est magnifique, la couverture tout autant que les illustrations intérieures, qui nous plongent complètement dans un vieux grimoire, parfait pour ce conte. C'était donc un vrai plus pour cette lecture particulièrement.
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Après un début en demi-teinte entre aller-retours dans le récit pour m'y retrouver dans les personnages, pétard c'est qui déjà celui-là ? J'ai fini par entrer vraiment dans le récit et à apprécier ma lecture.
A Oestant, dorment les géants. Leur sommeil est une véritable religion dans le royaume et garantit la survie de celui-ci.
Bran est le fils cadet du seigneur. C'est un jeune homme désinvolte et enjoué, bon combattant et proche de ses soldats. Il est tout le contraire de son frère, Ianto sujet à la colère. le conflit avec un autre seigneur s'embrase lorsque ce dernier tente d'assassiner les princes. Les deux territoires se livrent alors une guerre féroce. Dans le même temps, les relations entre les deux frères se dégradent brutalement alors même qu'une mystérieuse brume noire apparaît et réduit à néant tout ce qui s'approche d'elle.

Un récit de fantasy médiévale des plus classiques. L'histoire est racontée par un barde qui nous invite à chaque chapitre à nous rapprocher un peu plus du feu, à profiter de la boisson et à nous laisser bercer par sa voix.
J'ai beaucoup aimé la dimension que prend le conte dans le conte et la fin offre une conclusion poétique réussie.
Le récit fait la part belle aux batailles et rend un bel hommage aux combattants.

En revanche j'ai trouvé qu'il manquait beaucoup de détails et d'imagination pour un récit qui aurait pu être parfait sans ces défauts.
L'intrigue est en effet très prévisible de bout en bout.
Le triangle amoureux puise dans les légendes arthuriennes et les connaisseurs de Tristant et Iseult ne manqueront pas de références.

On retrouve tous les ingrédient de ce type d'histoire : intrigues, retournements de situation, une bravoure exaltée et un héros à qui rien n'est épargné, ni la douleur, ni les affres de sa conscience.
Les Chant des Géants est une tragédie.

En sortant de ma lecture, j'ai longtemps eu un sentiment mitigé sur le roman.
Un peu agacée par des intrigues prévisibles et l'inévitable triangle amoureux, intéressée par la description des batailles et le mythe des géants, dépitée par la caricature que forment parfois les personnages, intriguée par cette mystérieuse brume noire, le moins que l'on puisse dire c'est que cette lecture ne m'aura pas laissée indifférente.
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Il y a des auteurs qui nous touchent dès la première oeuvre et avec qui ça se confirme à chaque lecture. C'est le cas avec David Bry pour moi. Sa façon de capturer les ambiances fantastiques, de faire surgir les contes et la nostalgie, entre totalement en résonance avec moi et chaque lecture est un superbe moment.

Découvert avec La Princesse au voyage de nuit, il m'avait déjà fait forte impression avec ce texte à l'ambiance doucement angoissante. Ce fut à nouveau le cas dans Que passe l'Hiver et son mélange de thriller, nature writing et récit mythologique nordique. Exploit renouvelé dans le Chant des géants avec ses allures de conte celtique qui m'a rappelé le travail de Camille Leboulanger sur le chien du forgeron mais avec moins d'âpreté et plus de poésie.


Je suis très sensible aux ambiances et à la plume des auteurs. Ici, j'ai été embarqué dans l'univers imaginé par l'auteur dès le résumé et la couverture de ce bel objet relié édité par L'homme sans nom où telle une tapisserie ancienne, elle nous conte l'aventure que nous allons vivre. Tout est en symbiose et le lecteur est directement invité à laisser son présent pour plonger dans ce monde de contes et de légendes. La plume de David Bry nous y conduit avec douceur et poésie, rappelant bien des classiques de la littérature courtoise et des romans de chevalerie mais avec une teinte poétique et celtique qui emporte ou plutôt m'emporte totalement.

En soi, l'histoire n'a rien de révolutionnaire. Si vous avez déjà lu Tristan et Yseult, les romans des Chevaliers de la Table de ronde de Chrétien de Troyes où toute adaptation moderne de récit dans ces univers, vous ne serez pas surprise par ce récit de deux frères convoitant le même trône et la même femme, emportés par des légendes de géants rêvant l'avenir de leur peuple, et déchirant par là même ceux-ci à travers une guerre de pouvoir intestine. Pourtant, avec David Bry, il y a le petit truc en plus.

Grâce à sa narration qui joue avec les lignes temporelles, nous faisant faire des sauts de cabris à plusieurs reprise. Grâce à ces en-tête de chapitre et cet objet qui rappelle sans cesse le vieux livre de contes, j'ai été totalement dépaysée et j'ai eu l'impression de me retrouver au coin du feu face à vieux conteur me racontant le drame de cet ancien royaume et des deux frères qui ont tout fait basculer. J'ai d'emblée été charmée par l'opposition de ceux-ci avec le cadet doué et l'aîné jaloux. J'ai de suite vu le drame qui allait se jouer quand le premier déclenche une guerre quand il se dit attaqué par le pays voisin lors d'une visite qui tourne mal, mais aussi lorsque le cadet pose les yeux sur la fille de ce seigneur voisin. Tout est là, tout est dit, ne reste plus que le drame à se jouer.

Dans une ambiance un peu à la Shakespeare, j'ai vu se dérouler les écheveaux classiques de cette toile vouant leur pays à la guerre. J'ai adoré la façon dont les drames intimes de ces princes se mêlent à la politique de leur royaume et aux légendes qui font battre le coeur de leurs habitants. La magie se mêle insidieusement à ce conflit à travers des prophéties détournées pour mieux s'emparer du pouvoir. La transmission orale vient en appuis d'une campagne de propagande judicieusement employée. Les querelles avec les pays voisins sont utilisées pour mieux asseoir la soif de pouvoir de celui qui a vu son âme pervertie par des proches peut-être trop ambitieux et on ne peut qu'assister tristement à ce désastre en puissance.

On retrouve chez l'auteur son intérêt pour le rôle des femmes dans les conflits et j'ai aimé la finesse avec laquelle il les a utilisées. de la reine mère, passive - active qui tente de réconcilier les deux frères, apaiser leurs haines, mais le tout en vain et qui se retrouve prise entre deux feux. de la princesse, qui vit avant tout pour son peuple et accepte de se mettre de côté pour lui, quitte à être une épouse-otage. Mais c'est encore plus la femme guerrière qui brise les interdits, qui ose tout défier par amour, mais qui n'oublie pas qu'on peut être femme et guerrière, mère et guerrière, c'est cette femme qui m'a émue et pour laquelle j'ai eu un coup de coeur.

Certes le tome est un peu court. Il se lit vite. On aurait peut-être aimé un décor plus riche encore vu ses possibilités, ou des personnages masculins encore plus développés, notamment le roi qui finit fou, dont la peinture reste quand même un peu en retrait. Mais pour être honnête, ce sont des détails qui ne m'ont nullement gênés personnellement car le rythme choisit par l'auteur collait bien au récit développé, l'ambiance et les zones d'ombre collait bien au type d'histoire qu'on souhait nous conter. Tel le troubadour qui va de château en château raconter les hauts et tragiques drames et faits d'armes d'autrefois, ce conte a des zones d'ombres nécessaires. Y aurait-il eu plus de développement, je crains qu'on aurait perdu en charme et vivacité.

Le chant des géants a donc frôlé le coup de coeur pour moi. J'ai été totalement séduite et ravagée par le drame qui s'est joué entre ses deux frères autour non pas d'une femme comme je le vois souvent écrit, mais plutôt autour de ce pouvoir qui a rongé l'un et de cette jalousie qui l'a rendu fou, sous le regard d'un cadet désarmé à aider son aîné à sortir de cette spirale. Une dualité fraternelle bouleversante et tragique contée de main de maître ici avec un décor à l'ancienne qui m'a fait plonger dans une très belle ambiance celtique comme j'en souhaitais. Bravo M Bry, j'attends avec impatience votre prochain texte !
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Oyez lecteurs et amateurs d'histoire épique ! Venez écouter le chant des géants : une île cernée par une brume de plus en plus dangereuse, deux frères princes ennemis, des batailles sanguinaires, une romance interdite, des trahisons douloureuses, des cris, du sang, des larmes… Laissez-nous vous conter cette histoire au son d'une flûte d'os.

Je voulais absolument le lire car il s'agissait d'un roman de David Bry (j'adore cet auteur, ce qu'il fait en adulte mais aussi en jeunesse.) “Le chant des géants” ne conviendra pas à tous à cause de son format. Il s'agit d'un récit épique raconté comme tel par le conteur du début. Nous alternons régulièrement entre l'instant présent et le passé raconté. Cette manière de faire et de raconter n'a pas plu à tout le monde (avec des difficultés à entrer dans l'histoire) si je reprends les avis Babelio. Moi j'ai adoré cette manière de faire. C'est original et ça met très vite dans cette ambiance, justement, de récit épique à l'ancienne.

Un récit de fantasy médiéval classique
Je me permets de le dire, “le chant des géants” est pour moi un récit de fantasy médiéval classique. Il en reprend d'ailleurs certains codes. Nous retrouvons des éléments (dans les romances par exemple) des récits comme les légendes Arthuriennes ou “Tristan et Yseult”.
Nous avons l'importance du destin avec les géants (sorte de puissance divine) qui influencent le destin des personnages. Nous avons la quête, la romance interdite, la rivalité entre deux frères (ici c'est littéral, là où Arthur et Lancelot le sont par les sentiments), la folie, le drame… et les batailles.
Si vous trouvez le début du “chant des géants” très calme attendez que les premières batailles aient lieu. J'ai adoré la manière de David Bry de nous les raconter : peu de mots et très visuelles. Nous entendons et ressentons les cris, le bruit des coups, l'odeur de sang et la violence des confrontations.

Les personnages du chant des géants
Sans les géants ce récit ne serait pas un roman de fantasy. Pendant une bonne partie de ma lecture je me suis demandée s'ils existaient ou s'ils n'étaient qu'une mythologie de création de ce monde. Ce n'est pas un mystère c'est uniquement parce que je réfléchis beaucoup trop. Bref, ce sont des personnages bien présents et la mythologie qui les entoure est capitale.
Dans “le chant des géantsDavid Bry arrive à nous marquer avec l'ensemble de ses personnages, même les antipathiques. Bien sûr nous nous attachons au prince Bran, héros de cette histoire. Nous compatissons avec lui face aux épreuves qu'il traverse. Il est touchant dans l'ensemble de ses relations avec les autres personnages : avec son lige Caem (à la vie à la mort), avec son frère (dans leur confrontation et les souvenirs de leur enfance), avec Sile (un amour impossible à oublier) etc.
Nous souhaitons même en savoir plus sur les agissements de Ianto : pourquoi ? Que s'est-il passé ? Ce personnage est détestable dans ses actes mais il est intéressant à suivre. Je n'en dis pas plus pour ne rien vous révéler mais il mériterait une petite analyse de personnage.
Je ne m'attarde pas sur l'ensemble des personnages mais ils sont captivants. J'ai adoré Caem. Mais je pense que chacun aura son chouchou.

Le conseil de la bibliothécaire : Son format, comme expliqué en retour de lecture, ne convient pas à tous. Il a ce petit quelque chose des anciens textes. Je ne le conseillerai pas à un public particulier mais je voulais vous prévenir de sa particularité (pour que vous sachiez dans quoi vous vous engagez.)
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Deux livres de fantasy, coup sur coup ? Et oui, et en plus celui-ci plonge ses racines dans les légendes européennes… Il faut dire que ce roman, le chant des géants de David Bry, vise pour le coup plus l'épopée mythologique et rappelle les légendes celtiques. Et l'objet en lui-même est magnifique, donc…
Commençons par un paragraphe qui ne sera valable que pour le grand format. L'objet est purement t simplement magnifique, avec une couverture ornée de runes et de dessins rappelant le monde celte ou viking (ou Assassin's Creed Valhalla si vous aimez les jeux vidéo). Les runes se retrouvent à l'intérieur tout autour du texte, avec des illustrations en noir et blanc — elles aussi de la même inspiration que la couverture — disséminées dans le texte. Et petit point de détail, bien pratique si vous êtes adepte de la lecture au lit, le livre propose une petite bande de tissu noire en guise de marque-page. Pour les personnes aimant l'objet-livre, celui-ci est une réussite.
Et en ce qui concerne le fond ? le chant des géants vous invite à une histoire au coin du feu. Une histoire de rivalité entre frères pour un trône, pour une femme et — in fine — pour la survie d'une île rêvée par trois géants avec chacun leurs affinités (la mort et la musique pour Baile, le brouillard et la nature pour Lebrocham et la guerre et le courage pour Fraech). Ce récit nous est narré a posteriori par deux mystérieux conteurs : l'un au coin du feu dans une auberge, l'autre s'accompagnant de la musique de sa flute.
L'aspect fantasy du livre — les fameux géants et leurs rêves, les mystérieux immortels et la brumenuit — reste finalement très léger par rapport à l'affrontement tragique entre les deux frères Ianto et Bran, et la façon dont ceux-ci de prime abord très unis vont se déchirer. Attention, l'histoire est presque entièrement présentée du côté de Bran, les motivations de son frère et de certains autres personnages resteront donc jusqu'à la fin incompréhensible pour le lecteur (comme elles le sont pour Bran et ses alliés). Seule la cause métaphysique de ce conflit apparaît finalement dans les tout derniers chapitres et rappelle certaines malédictions de la mythologie grecque.
Sans aller plus avant dans l'histoire pour ne pas trop en dévoiler, que dire sur ce livre ? Simplement que son écriture fluide et « chantante » vous envoûte et vous invite à tourner les pages pour en apprendre toujours plus. À tel point que j'ai dévoré la moitié du livre sans m'en rendre compte le premier soir où je l'ai attrapé. Alors oui, vous serez frustré en le lisant. Certains aimeront en savoir plus sur les motivations d'Ianto et de Ronan. D'autres, dont moi, trouveront que Caem n'a pas eu la fin qu'il mérite. Et d'autres encore auraient aimé plus d'expositions sur tel point ou tel autre personnage. Mais c'est le propre des mythes d'avoir des « incarnations » et des zones d'ombres non dites dans l'un des récits qui les composent puis expliquées éventuellement dans un autre, ou par un autre conteur. Et si finalement cette frustration faisait partie du charme du récit ?


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Un tout grand merci à Babelio pour l'envoi de ce roman qui me faisait de l'oeil depuis longtemps !

Ce livre est un savant mélange des grandes tragédies grecques et de la mythologie scandinave.

Je dois vous avouer que l'immersion a été difficile.

L'intrigue a eu du mal à satisfaire mon appétit. Et puis, hop ! Déclic ! Faut avouer que la deuxième moitié du bouquin fut engloutie voracement car tout s'accélère et s'enchaîne.

On ne va pas se mentir, si vous aimez les combats, vous serez + que ravi !

Venez suivre les histoires de Bran, Sile et Ianto sur l'île d'Oestant, cette île où dorment 3 géants : Baile, Leborcham et Fraech.

Sur fond de guerres, l'histoire nous emporte dans toutes les émotions humaines que l'on peut ressentir : l'amour, la haine, la vengeance, l'amitié, trahisons.

Ce récit, raconté sous forme de conte, m'a emportée grâce au rythme envoutant de la musique, de cette flûte (comment ça, c'est impossible en lisant, tend l'oreille et je t'assure que tu entendras cette mélodie aussi bien que moi).

C'est pour moi le premier roman lu de cet auteur, les autres finiront certainement sur ma table de chevet un jour ou l'autre.
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La petite histoire
On se trouve dans une auberge et l'on écoute le conteur qui nous fait le récit poignants de deux frères princes confrontés à la guerre, l'amour, la jalousie, les rêves des géants au milieu de trahisons, de complots, d'amitié...
Mon ressenti
J'ai apprécié de plonger dans ce royaume entouré de brumes, à l'atmosphère sombre, dans ces nuits où se fomentent destins et liens, ruptures et rêves.
Suivre Bran, Caem, Sile, Iantos, hommes parmi les géants et immortels, s'est avéré âpre, poignant et frustrant. La toile d'araignée des destins étant tissée d'avance, on laisse le récit se dérouler sur la langue du conteur. Les émotions sont là. Récit fait de batailles, d'alliances et de trahisons avec la menace de disparaître sous la brume.
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--- Un roman très attendu ---

Même si je vous livre mon avis avec un peu de retard, j'ai eu le privilège de recevoir le Chant des Géants en avant-première grâce à mon partenariat avec les éditions de L'homme sans nom. Et quel ouvrage ! Grâce à une superbe version reliée, il est aussi beau à l'intérieur qu'à l'extérieur…

Je remercie donc la maison d'édition pour cette lecture qui fut à la hauteur de mes attentes !

--- David Bry, un auteur à suivre ---

J'ai découvert David Bry avec son premier roman aux éditions de L'homme sans nom, Que Passe l'hiver. Et quand j'ai tourné la dernière page, j'ai su que je lirai ses prochaines parutions. Pourtant, ce n'était pas un coup de coeur – j'ai bon espoir que cela arrive un jour ! -, seulement une très bonne lecture.

Alors, pourquoi ? Eh bien, parce qu'il y a peu d'auteurs dont la plume est capable de m'emporter à ce point. Rassurez-vous, j'apprécie également son imaginaire, mais son style… Il est à la fois poignant et poétique, sans fioritures et plein d'émotions. Un véritable atout !

--- de la fantasy épique… en un seul volume ! ---

Je l'admets sans détour, ce n'est plus un genre que j'affectionne particulièrement. Avec le temps, je me suis lassée de ses codes, de ses classiques même. Par chance, cela ne m'a pas empêchée de dévorer le Chant des Géants !

Par je ne sais quel tour de force, David Bry a délaissé les mauvais côtés du genre pour n'en conserver que les meilleurs ! Des complots dans les hautes sphères du pouvoir, des héros de sang royal et, surtout, de grandes batailles : les enjeux sont grands et chaque décision apporte son lot de morts.

La romance est certes un peu rapide, mais elle est à l'image de l'histoire : dynamique ! L'auteur emploie peu de personnages et n'hésite pas à recourir à des ellipses temporelles, notamment entre les chapitres. Cela m'a un peu effrayée au début, mais quelle erreur ! La profondeur de l'intrigue est bien réelle, toutefois celle-ci est débarrassée des lenteurs et des lourdeurs habituelles. du pur génie !

--- de l'ingéniosité dans la construction de l'univers ---

Bien qu'il soit médiéval, il se distingue des grands classiques, certes pas dans ses fondements, mais par petites touches qui font toute la différence !

Dans ce one-shot, le monde est rêvé par trois Géants dont les songes sont plus précieux que l'or. C'est l'essence même de la vie ! Alors, que faire lorsque le sommeil de l'un d'entre eux est perturbé ? Vous le découvrirez par vous-même, cependant sachez que j'ai adoré cet aspect de l'histoire. La magie n'est pas bien complexe, mais elle suffit amplement. Quant aux Immortels, ils apportent juste ce qu'il faut de mystère !

--- Une histoire riche en émotions ---

Comme toutes celles qu'a écrites David Bry ! Alors non, je ne suis pas étonnée, mais je suis malgré tout conquise. le Chant des Géants, c'est avant tout l'histoire de deux frères que l'amour d'une femme et l'attrait du pouvoir vont progressivement séparer. Jalousie, colère et enfin haine : les sentiments les plus humains qui soient se cachent entre les pages de ce livre. Heureusement, vous y trouverez également courage, solidarité et même pardon.

Je m'égare, mais c'est avec brio que David Bry a construit ses personnages. Un peu clichés dans les premiers chapitres, ils s'avèrent finalement pleins de contradictions sans que cela n'affecte leur crédibilité.

--- Pas de coup de coeur ?! ---

Plus le temps passe, plus je deviens exigeante. Mais j'ai accepté cette règle du jeu. Après tout, lorsque l'on est passionné, on cherche toujours à trouver mieux que le roman précédent. Bref, je place la barre très haut !

Je tiens donc à évoquer deux bémols. Enfin, surtout un, même s'il se révèlera sûrement insignifiant pour vous : nombre de chevaux tombent sous les coups des hommes, et c'était trop pour moi.

Enfin, j'ai deviné certains aspects de l'intrigue, ainsi que la révélation finale. Ce ne sont pas des défauts à proprement parler, cependant j'aurais apprécié être davantage surprise.
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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Entre jalousie et amour, il n'y a qu'un pas pour la trahison...


Ici nous sommes dans une taverne où une histoire nous est contée. Il s'agit de l'histoire de l'île d'Oestant où 3 géants dorment et rêvent, mais aussi celle de Ianto et Bran.
Ces deux derniers sont au château du roi de Riveste, mais un évènement tragique va venir entacher cette rencontre.
Et cet évènement va venir précipiter les royaumes dans une guerre sans fin, où tout les prétextes sont bons pour trahir.
Mais surtout les géants vont prendre part, sans le vouloir, à cette mascarade.
Mais pour Bran, qui voit son frère partir à petit feu, il va vite comprendre que d'autres dieux prennent part au conflit.
Sauf qu'il va devoir réagir vite si il veut sauver et sa famille et sa bien-aimée qui est mariée à un autre.
Ah ces hommes, tous les mêmes....


Déception pour ce roman et j'en suis là première étonné. En effet ici tout était réuni pour me plaire.
Récit mythologique, avec des trahisons, des guerres, donc des personnages forts en caractères.
Manque de bol je ne m'attendais pas à un récit comme celui-ci. En effet, nous sommes balancés dès le départ sans préambule, dans des événements dont nous n'avons aucune information. Et surtout nous sommes noyés sous une multitude de personnages dès le départ, ce qui accentue ce sentiment de perdition. Au final nous avons eu des batailles, des trahisons pour vraiment rien.
J'aurai préféré que l'intrigue prenne son temps à être mise en place, même si cela aurait débouché sur un livre d'un certain
nombre de pages conséquent.
Dommage car il y avait beaucoup plus à faire ici avec les géants et les immortels, on ne sais pas grand chose sur eux.
Comme leur provenance, qui ils sont, si ils ont vécu à la place des hommes avant leur arrivée. Et surtout pourquoi rêvent ils du destin des mortels, et comment ces songes interagissent ils sur les humains. L'intrigue autour de la brume qui envahi le territoire était tellement bien, malheureusement elle est retombée comme un soufflet.
Malgré cela j'ai adoré la plume poétique de l'auteur que j'avais déjà découverte avec La Princesse au visage de nuit.
Cette plume lancinante qui vous entraîne au fin fond des batailles, avec des scènes ultra réalistes et détaillées.
L'univers manque de profondeur, nous n'avons pas assez d'éléments pour plonger pleinement dans ce récit.
Peut-être es-ce dû au fait qu'il s'agit d'une histoire qui nous es contée, et donc que les détails importants pour nous, sont passés sous silence. Je m'attendais plus à une histoire sur les géants alors qu'ici nous sommes dans une guerre entre deux frères.
La romance, on la sent venir à des kilomètres à la ronde et surtout on sens des sentiments qui ne sont pas réciproques entre deux personnages. J'aurai aimé voir cette romance qui n'entre pas les clous plutôt que celle de la princesse et du prince.
Cette romance a tout pour être tragique, malheureusement je n'ai pas été touchée plus que cela par le destin des deux jeunes gens.
Je ne me suis pas attachée aux personnages, j'ai trouvé que tous manquais de profondeur.
Certains ont tirés leur épingle du jeu, comme Caem que j'ai trouvé ultra-présent mais trop en retrait de par son statut, j'ai aimé sa loyauté sans faille auprès de son prince et j'aurai voulu une autre fin pour lui qui méritait mieux.
Par contre je ne m'attendais pas à cette fin, celle-ci m'a complément bluffée. J'ai aimé tout de même ce sentiment qui n'a pas quitté le conteur, à savoir se racheter de ces fautes et remettre les choses dans le bon ordre.


En bref, un conte de fantasy où la guerre est de mise. Ce roman est fait pour vous si vous n'avez pas peur d'être noyés sous la multitude de personnages.
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Une histoire épique de vengeance, de lutte fratricide et un soupçon de magie.

J'ai été vraiment charmée par ce One-Shot fantasy. L'auteur nous livre un récit à hauteur de contes folkloriques médiévaux. J'ai aimé la plume, à la fois poétique et sombre.

Je m'attendais à un roman sur les géants, mais c'est plus complexe que cela. Ils sont importants pour le récit, prennent une place prépondérante, tirant les ficelles de manière officieuse. Mais sans qu'ils apparaissent à proprement parler. Cette omniprésence des géants dans l'atmosphère de l'univers et dans l'imaginaire des personnages rend l'histoire réellement convaincante, onirique, intéressante et particulière. La conclusion est également d'autant plus intéressante, c'est ce qui m'a certainement le plus séduite. Il apporte complètement des réponses bien menées à nos questions. Un sentiment de doux-amer, de tragique.

J'ai aussi beaucoup apprécié la dimension assez sombre et la destinée réaliste des personnages. Par ailleurs, j'ai trouvé les descriptions des scènes de combat organisées, méticuleuses, c'est clair et agréable à lire.

Les personnages sont peut-être le point un poil noir du roman, ils sont assez communs, bien que l'on s'y attache un petit peu tout de même. On retrouve des personnages types tels que le vieux sage. J'aurais bien aimé par ailleurs voir un meilleur développement pour le "rival", je pense qu'il avait largement la carrure pour un beau rôle d'antagoniste, et rendre le récit encore plus intéressant.

En conclusion, une très belle découverte, une fantasy onirique et épique à l'image des légendes anciennes. L'auteur a vraiment su bien retranscrire une atmosphère propre et des personnages attachants malgré des personnalités assez communes.
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