AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,76

sur 242 notes
5
12 avis
4
13 avis
3
14 avis
2
2 avis
1
0 avis
Au début, j'ai eu du mal avec cette plume virtuose et méchante, qui se moque de tout et de tout le monde, n'a de respect pour rien (Les habitants de New York vont à Calcutta pour se reposer des mendiants). Presque trop virtuose, comme un boute en train qui en fait trop, et qui épuise son auditoire à force de vouloir faire rire.
C'est un Américain au coeur européen qui emmène le lecteur en voyage, dans une vieille Buick qu'il a emprunté à sa mère, et lui parle de l'Amérique profonde, de son enfance, de son père qui embarquait la famille en voiture, et se perdait sans cesse...tout comme lui "se perdre est un trait de famille". L'intérêt des livres de voyage, c'est de nous décrire les endroits où nous n'irons jamais. Au fil des pages, ça paraît tellement différent de notre Europe, de notre France. La monotonie des grands espace, les états qui ont la taille de pays entiers, la route américaine qui s'étire à perte de vue.
Il emporte la mise grâce à son style. On a envie de lui voler un nombre incalculable de phrases, de paragraphes. Son art de la description, de la caractérisation en quelques lignes lui permet de brosser un portrait de son pays et ses habitants comme "cauchemar climatisé" assez terrifiant. Son voyage présente beaucoup de moments d'ennui dans des paysages uniformisés, mais il est capable de lancer un moment fort, drôle ou tragique par page, ce qui relance sans cesse la lecture. Ce "truc" m'a un peu fatigué au début, mais je me suis habitué, et même, j'y ai pris goût.
Lien : http://killing-ego.blogspot...
Commenter  J’apprécie          120
Quand j'étais plus jeune, je rêvais de faire un road-trip aux USA mais ce projet ne s'est pas réalisé. Bon, rien n'est perdu car, grâce à ce livre, j'ai quand même fait ce voyage ! Nous allons suivre l'auteur, Bill Bryson, dans un long voyage en voiture où il sillonne l'Amérique profonde, celle des villes avec des noms bizarres où se succèdent des stations-services, des motels miteux et des centres commerciaux situés dans des banlieues avec des parkings gigantesques. On découvre ainsi un autre visage de l'Amérique profonde peu attirante et plutôt miteuse (mis à part les parcs nationaux).
L'auteur joue sur la carte de l'humour tout le long de cet ouvrage pour décrire son voyage et ses péripéties. On dirait qu'il fait exprès de se retrouver dans les endroits les plus tordus et les plus louches. Son voyage est aussi marqué par la solitude : il lie peu de contact avec les habitants d'un endroit et se contente d'effleurer en surface un lieu en jugeant essentiellement sur les apparences. A mon avis, il est passé à côté de gens sympathiques et de lieux pittoresques qui méritent le détour.
Si au début il m'a fait rire, j'ai trouvé son humour un peu lourd au fur et à mesure que j'avançais dans la lecture. On aime ou on n'aime pas ce ton irrévérencieux, un brin méprisant et condescendant. Je ne sais pas comment l'exprimer correctement mais on sent que c'est un Américain qui écrit : est-ce que c'est lié à ses gargantuesques orgies alimentaires de burgers, de chips et de bières? ses musées insolites qu'ils visitent et qui collectionnent tout et n'importe quoi ? sa manière de tout ramener à l'argent ?
Bref, l'auteur fait un clown bien triste ! Derrière la façade joyeuse de ce récit se cache un pays à deux vitesses. American blues, quand tu nous tiens !
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
Commenter  J’apprécie          110
Prendre la route avec Bill, c'est prendre le risque d'une apoplexie induite par des quintes de rires tonitruants. Cette double traversée des Etats-Unis, est et ouest, nous offre une galerie de photos prises sur le vif, qui sont autant de clichés vérifiés par l'auteur. Les routes américaines agissent comme un aimant pour le lecteur qui voyage en attendant la prochaine surprise derrière le dos d'âne. Un kaléidoscope planant qui donne envie d'acheter un billet d'avion puis de louer une voiture pour vérifier si les Etats-Unis ont changé tant que ça depuis le périple de Bill. Hilarant.
Commenter  J’apprécie          100
Je crois que Bill Bryson est le seul écrivain qui parvienne à me faire éclater de rire. Peu importe ce qu'il raconte, il le fait avec une telle drôlerie que l'on est sous le charme.
Motel blues est le récit de son voyage en voiture à travers les Etats-Unis. Il se laisse porter par ses envies, par les souvenirs des vacances familiales de son enfance et par le hasard.
Il porte un regard critique (parfois trop ?) sur ses co-patriotes, leurs coutumes et leurs petits travers.
Il y a de temps à autre, li faut bien l'avouer tout de même, quelques passages un peu plus ennuyeux comme une route sans fin, comme un voyage de plusieurs milliers de kilomètres, seul, en voiture, avec une radio que souvent ne capte rien d'autre qu'une station country locale.
Puis Bill Bryson fait une petite remarque et c'est reparti !

Je n'ai pas encore lu American Rigolo, mais ça ne saurait tarder.
Commenter  J’apprécie          100
Un livre de voyage qui a accompagné le mien, soulagé une tristesse de quitter un lieu aimé pour en retrouver un autre. Un Aller vers l'Ouest qui a aidé mon retour vers l'Est, alors, Michael Bryson et moi on ne devait pas se croiser sur la même route… pourtant ça c'est fait, unilatéralement soit, mais ça c'est fait et j'ai suivi le guide Bryson, pertinent, ému ou hilarant sur les travers du pays de sa traversée (le sien) et ne l'oublierai pas, c'est sur. Tout ça juste pour dire qu'il arrive qu'un livre ne soit pas toujours que cet accessoire pour passer du temps, qui passe de toute manière, mais beaucoup plus, beaucoup mieux.
Commenter  J’apprécie          60
Bill Bryson s'est mis en tête d'emprunter la vieille voiture de sa mère et de parcourir les Etats-Unis en partant de Des Moines : d'abord vers l'est puis l'ouest. Il raconte ce périple avec beaucoup d'humour, une bonne d'autodérision envers lui même et ses concitoyens américains et surtout un oeil aiguisé pour nous décrire les paysages, les gens, les situations de ce road trip.

Ne reste plus qu'à effectuer le même trajet, livre en main, pour vérifier si les choses ont changé (l'ouvrage étant paru en 1989 pour la version originale) et surtout pour découvrir comme Bryson un pays complexe et qu'il nous rend passionnant, même dans une petite ville perdue au milieu de nulle part !
Commenter  J’apprécie          60
À la fin des années 1980, Bill Bryson, écrivain américain, emprunte une Buick à sa mère pour faire deux tours à travers une quarantaine d'états, d'abord à l'Est puis à l'Ouest du pays.

Motel Blues n'est pas un récit de voyage comme les autres. D'abord, c'est le genre de bouquin dont il faudrait citer l'intégralité. Impossible d'en tirer une simple formule, c'est l'ensemble du récit qui est à la fois hilarant et très réfléchi, tendre et cruel. Les anecdotes (parfois répétitives) que raconte Bill Bryson prennent tout leur sens dans le contexte de cet ouvrage, qui a une réelle cohérence. Ensuite, c'est un essai très documenté, une description de l'Amérique et de ses habitants qui reste en grande partie d'actualité près de trente ans après sa rédaction. L'auteur n'hésite pas à y critiquer les États-Unis avec intelligence et ironie, mais laisse toujours transparaître en filigrane l'amour qu'il porte à son pays. Enfin, c'est un autoportrait de Bill Bryson, écrivain qui manie avec bonheur l'autodérision et refuse de se prendre trop au sérieux.

Un voyage à travers les États-Unis des années 1980 extrêmement drôle et réussi. À lire, que l'on aime ou pas ce pays.
Commenter  J’apprécie          60
J'ai lu ce récit d'une traite : j'aime les récits de voyage et celui ci est souvent désopilant.
L'auteur a parcouru 22 000 km, en voiture,d'est en ouest et chaque fois en partant de son lieu de naissance, Des Moines, dans l'Iowa ( c'est au centre des USA ). Il s'agissait pour lui, de retourner sur les lieux où il allait en vacances, avec sa famille et aussi de trouver la plus belle ville américaine.
Il ne la trouvera pas- en tout cas pas complètement- : il comprend qu'il lui faudra faire une composition particulière, prendre un morceau de celle ci, un autre de celle là pour voir sa ville idéale. L'auteur a le sens du détail, souvent du détail amusant, ce qui rend ses descriptions plaisantes: l'humour est nécessaire car, d'une façon générale, beaucoup de lieux qu'il traverse sont tout de même bien abîmés par rapport à ses souvenirs ( centres commerciaux, usines à bouffe, supermarchés discount...et fermeture des commerces de centre ville ainsi que des cinémas. On est au début des années 80...C'est dire si les USA étaient bien avance sur l'Europe, de ce point de vue.
Désopilante est sa description des zones rurales et notamment de son Iowa natal : "Dans le Sud, vous arrivez dans une soirée où vous ne connaissez personne et tout le monde se tait. Et vous prenez conscience que chacun vous regarde en évaluant les chances qu'il a de s'en tirer s'il vous fait la peau pour vous prendre votre portefeuille et enterrer votre corps dans les marécages.
En Iowa, vous serez le centre d'attention, la chose la plus intéressante qui ait frappé la ville depuis la dernière tornade, quand Frank Springuel et son tracteur ont été emportés par la tornade, en mai dernier. Tous ces gens que vous rencontrez sont prêts à vous offrir avec joie leur dernier verre de bière ou une nuit avec leur soeur ". Bref, un récit épatant qui vous fait réellement voyager au coeur de l'Amérique profonde, selon l'expression consacrée.
Commenter  J’apprécie          50
Bill Bryson est né à Des Moines dans l'Iowa, vers le centre des Etats-Unis. Parti en Angleterre, il revient dans son pays d'origine, il va parcourir d'abord l'Est puis l'Ouest des USA dans sa Chevrolet, en deux énormes boucles de route.
J'ai beaucoup aimé ce voyage, j'ai trouvé très intéressant. Chaque État est unique et possède son paysage, ses habitants, son pittoresque. On apprend énormément, beaucoup d'anecdotes, parfois personnelles. J'ai beaucoup ri. Il critique avec beaucoup d'humour ses compatriotes. Parfois son humour est même un peu lourd, mais on le sait, Bryson aime l'exagération (plus que dans Nos voisins du dessous). C'est un livre qui se déguste doucement, on prend plaisir à découvrir chaque Etat.
Après Motel blues, j'ai envie de continuer avec Bill Bryson. Déjà lire ceux traduits en français (il y en a peu). Il y a Une histoire de tout ou presque, un livre de vulgarisation scientifique qui me fait de l'oeil. Je me demande ce que ça peut donner avec Bryson...
Commenter  J’apprécie          50
Un Américain nostalgique, émigré en Grande-Bretagne, revient après quelques années dans sa ville natale Des Moines en Iowa dans le but de réaliser seul un road trip d'est en ouest des États-Unis. le moins qu'on puisse dire c'est que l'auteur a oublié combien le territoire est vaste et que les différences de climat du nord au sud peuvent être extrêmes. Ce qui donne un récit de voyage un peu chaotique, déprimant par moment, malgré l'humour qu'il tente d'y mettre. Pour avoir parcouru souvent et de long en large les états de la Nouvelle-Angleterre, je constate que Bill Bryson a su éviter, sciemment ou involontairement, ou peut-être par pingrerie, de beaux sites (Longwood Gardens non loin de Philadelphie; Strawberry Banke à Portsmouth au New-Hampshire; Newburyport au Massachussets; Mystic Seaport au Connecticut; Shelburne Museum au Vermont, entre autres). Quant au Maine, son littoral étant constitué de nombreuses péninsules échancrées, il faut savoir laisser la route 1 pour en découvrir toutes les particularités exceptionnelles.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (595) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20400 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}