Citations sur Lady : Ma vie de chienne (13)
Aimer un garçon n'est pas un critère suffisant pour que je reste avec lui.
"On s'est tournés l'un face à l'autre, on s'est regardés dans les yeux et... Je planais, tout simplement. Je pourrais remettre ça encore et encore jusqu'à la fin de ma vie. Pourtant, ça n'était pas mon premier mec ni le premier du mois. En fait, vu comment j'étais à l'époque, il aurait vraiment eu du bol d'être le premier de la semaine. Quand même, j'étais aux anges." (p.6)
Quand j' aurai des enfants, les seules choses que je leurs cacherai, ce sera les engueulades, les promesses non tenues, les mots cruels que les gens trouvent a se dire quand ils ne s'aiment plus.
Je n'ai jamais voulu être humain, sauf que personne ne m'a demandé mon avis. Ça m'est tombé dessus comme ça. J'ai toujours su que je n'étais pas fait pour ça. Que quelque chose n'allait pas. Je fais partie de ces gens qui sont nés dans un mauvais corps, sauf que dans mon cas, je ne me suis pas trompé de sexe, mais d'espèce. Un transespèce, voilà ce que je suis !
Souviens-toi du goût du sang de lapin sur ta langue ! De la meute la nuit, de l'herbe sous tes pattes, de tes jambes infatigables ! [...] Souviens-toi des chats ! On a toujours pas attrapé de chat ! Des odeurs sur les trottoirs et les réverbères, de la liberté d'aller où tu veux, de dormir quand tu veux !
Quand j'étais humaine, j'avais mille choses : mes amis, ma famille, ma maison, même l'école que je détestais. Maintenant, j'étais un chien et je n'avais plus rien, même pas de larmes. Je n'avais que moi. Mes quatre pattes, mon museau et ma truffe. (p.37)
- Tu t'es bien amusée avec les chiens, n'est-ce pas ? Il y a des choses qui ne changent pas, hein ? Tu aimais sortir et traîner dans les rues, et ça continue ! (p.177)
- A chaque fois [que quelqu'un est changé en chien], c'est la bière, a expliqué Bobby. Terry devrait porter une grande pancarte autour du cou :
ATTENTION ! NE PAS TOUCHER A MA BIÈRE
RISQUE DE CANIFICATION (p.110)
- Depuis que je m'amuse, tout le monde se prend pour ma mère ! (p.100)
Ce qui m'a énervée, c'est qu'on n'ait pas le droit "d'aimer" ça. Je n'avais pas le droit d'aimer sortir, de vouloir goûter à quelques drogues et de coucher avec plusieurs garçons. Si je faisais ça, c'est que j'étais folle ou révoltée. (p.96)