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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'auteur, Olivia, est la petite-fille de pieds-noirs ayant quitté l'Algérie en 1962 avec les souvenirs d'un pays qui n'existe plus que pour eux.
Enfant, elle est bercée des images de ce pays que sa grand-mère idéalise. Les phots sont pourtant là pour monter que cette réalité a bieN existée.
Plus tard à l'adolescence et à la Fac elle découvre les préjugés sur les pieds-noirs et cherchent à comprendre :
"Qu'ont-ils vraiment fait là-bas, mes grands-parents ?"
C'est la mort de la grand-mère et la découverte de ses carnets de souvenirs qu'elle destinait à sa petite fille qui convainc Olivia de partir pour l'Algérie.
Olivia part en Algérie sans s'être documenté a minima sur le pays dans lequel elle se rend, son histoire, son actualité...étonnant de la part d'une prof de français...Une fois à Alger, elle va de surprise en surprise et se trouve souvent confrontée à une réalité qu'elle ne sait pas décoder.
Elle a du mal à prendre de la distance avec les événements, tentée de se faire une image de l'Algérie qui la dédouane de la culpabilité supposée de ses parents et grands-parents.
Elle fait peu de cas des opinions de Djaffar son interlocuteur sur place ou des amis algériens qu'il lui fait rencontrer, affirmant que le Musée des Martyrs qu'elle vient de visiter est de "la propagande d'Etat" et que ce qui y est exposé est "partiel donc partial".
Au fond, elle substitue à l'image de l'Algérie vue par ses grands-parents, sa propre image qui n'en est pas moins déformée.
C'est la limite que j'ai trouvé à cette BD qui présente par ailleurs beaucoup de planches émouvantes pour le pied-noir que je suis.






Lien : https://camalonga.wordpress...
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"Tous désiraient remettre les pieds sur leur Terre d'enfance", mais, c'était sans doute trop difficile pour eux, eux qui avaient dû quitter l'Algérie en 1962 pour ne plus jamais y revenir...
La plaie, qu'ils avaient en eux ne cicatriserait sans doute jamais.
Mais, pour Olivia BURTON, entendre ses parents et ses grands parents parler d'Alger ou de la région des Aures, a fait naître un grand désir chez elle : aller sur les pas de ses ancêtres de l'autre côté de la Méditerranée.
"Ma mère devint folle : j'étais inconsciente, une femme seule dans ce pays convulsif et rétrograde!"
A Alger, Olivia rencontre Djaffar qui va la conduire à Merouana (anciennement Corneille) et Batna (anciennement Bernelle). Les paysages, arides, sont splendides. On a du mal à y imaginer que ses grands parents et arrières grands parents aient pu cultiver cette terre faite de cailloux.
Et, là-bas, à la recherche d'éléments sur la vie de ses aïeux, Olivia s'arrête, rencontre, débat et prend le pouls de la Société Algérienne d'aujourd'hui.
Dans un pays où la menace terroriste guette, ses contacts avec la population locale sont des plus chaleureux. Des traces familiales qu'elle recherchait au départ, la voyageuse va y vivre quelque chose d'autre, de différent.
"Je repars avec mon bout d'histoire Algérienne, qui n'a pas grand chose à voir avec celle de ma famille"
Voilà en quelques phrases une présentation de cette bande dessinée sympathique qui fera sans doute vibrer beaucoup de personnes ayant quitté ces lieux.
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l'Algérie c'est plus beau que l'Amérique ,hélas ,l'Algérie n'est pas encore l'Amérique
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Un album agréable à lire et à regarder mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable, je n'ai pas réussi à me sentir vraiment touchée par les personnages et j'ai trouvé ce voyage un peu "fouillis", je m'y perdais un peu entre les lieux et les personnages de l'Algérie d'avant et celle de maintenant, mais c'est peut-être aussi parce que je n'étais pas passionnée par l'histoire.
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Un album très intéressant dans sa construction : récit de vie, récit de voyage, questionnement identitaire... Quelle position adoptée vis-à-vis du colonialisme quand on est fille de pieds-noirs ? Quel accueil en Algérie après la guerre d'indépendance ? Tout cela sans aucun pathos.
Le dessin est de qualité, mais il manque cruellement de couleurs, notamment pour les scènes à Alger ou dans les Aurès
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