"Tous désiraient remettre les pieds sur leur Terre d'enfance", mais, c'était sans doute trop difficile pour eux, eux qui avaient dû quitter l'Algérie en 1962 pour ne plus jamais y revenir...
La plaie, qu'ils avaient en eux ne cicatriserait sans doute jamais.
Mais, pour
Olivia BURTON, entendre ses parents et ses grands parents parler d'Alger ou de la région des Aures, a fait naître un grand désir chez elle : aller sur les pas de ses ancêtres de l'autre côté de la Méditerranée.
"Ma mère devint folle : j'étais inconsciente, une femme seule dans ce pays convulsif et rétrograde!"
A Alger, Olivia rencontre Djaffar qui va la conduire à Merouana (anciennement
Corneille) et Batna (anciennement Bernelle). Les paysages, arides, sont splendides. On a du mal à y imaginer que ses grands parents et arrières grands parents aient pu cultiver cette terre faite de cailloux.
Et, là-bas, à la recherche d'éléments sur la vie de ses aïeux, Olivia s'arrête, rencontre, débat et prend le pouls de la Société Algérienne d'aujourd'hui.
Dans un pays où la menace terroriste guette, ses contacts avec la population locale sont des plus chaleureux. Des traces familiales qu'elle recherchait au départ, la voyageuse va y vivre quelque chose d'autre, de différent.
"Je repars avec mon bout d'histoire Algérienne, qui n'a pas grand chose à voir avec celle de ma famille"
Voilà en quelques phrases une présentation de cette bande dessinée sympathique qui fera sans doute vibrer beaucoup de personnes ayant quitté ces lieux.