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3,96

sur 671 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Les Filles au lion fait partie de ces romans dont on sait dès les premières lignes qu'on va l'adorer : le style réjouissant de Jessie Burton et son héroïne, Odelle, pour qui on se prend tout de suite de sympathie font qu'on est immédiatement entraîné dans l'histoire du mystérieux tableau qui donne son titre au livre...

Je dois dire que j'ai préféré la partie du roman qui se déroule à Londres en 1967, même si les clés du mystère sont à découvrir dans la partie de l'histoire se déroulant dans l'Espagne de 1936 : le personnage d'Odelle est tout particulièrement attachant, tandis que les personnages gravitant autour d'elle sont plus nuancés et m'ont davantage touchée que la famille Schloss, enfermée dans une sorte de huis-clos avec le frère et la soeur Robles alors que la guerre civile espagnole couve.

Les deux récits sont également l'occasion d'évoquer l'art : ce qui fait l'artiste, ce qui fait l'oeuvre d'art, ce qui lie les deux, etc. Cette réflexion est très bien intégrée à l'histoire que nous raconte Jessie Burton grâce aux personnages d'Odelle et d'Olive, l'une écrivain, l'autre peintre, toutes deux au tout début de leur carrière et confrontées aux doutes quant à leur talent, à la nécessité pas forcément agréable de se mettre à nu en même temps qu'on dévoile ses oeuvres au public,...

Enfin bref, j'ai beaucoup aimé et j'ai bien l'intention de lire Miniaturiste sans trop tarder.
Lien : http://lecturesdestephanie.b..
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Je ne raffole pas toujours des romans où il est question de peinture mais... celui-ci est une belle surprise.
1967 à Londres et 1936 en Espagne près de Malaga, l'histoire passe de l'un à l'autre et bien sûr les histoires se croisent et 1936 a de grosses répercussions en 1967.
Parfois je préférais les passages en Espagne et parfois ce qui se passait à Londres, cela dépendait de ce que l'auteur me faisait découvrir de l'histoire et puis petit à petit j'ai vraiment tout aimé.
Les indices apparaissent progressivement, certaines de mes suppositions étaient bonnes et d'autres pas du tout.
Ce roman est dans son ensemble plutôt palpitant, intéressant et mystérieux.
Maintenant il va falloir que je lise Miniaturiste le premier roman de cet auteur qui, parait-il, est vraiment très bien également.
Lien : https://pagesdelecturedesand..
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L'action commence en 1967 avec Odelle, une jeune femme venue de Trinidad. Elle rêve de devenir écrivaine.
En attendant, elle vend des chaussures mais dès le début de notre histoire, elle est embauchée comme dactylo dans une galerie d'art dont la patronne est l'originale Marjorie Quick.
Odelle rencontre Lawrie Scott qui vient d'hériter d'un tableau de sa mère. Odelle va essayer de connaître l'origine et l'histoire du tableau des filles au lion.
Pour cela, on passe l'autre partie du roman en Espagne, peu avant la guerre civile. L'auteur du tableau serait Isaac Roblès, un peintre décédé pendant la guerre civile.
Nous faisons la connaissance d'un marchand d'art, un Juif viennois; de sa femme, une anglaise fantasque et de leur fille Olive qui n'ose pas avouer sa passion pour la peinture à ses parents. Elle part cependant perfectionner son art dans une école d'art londonienne.
On passe donc successivement d'une période à l'autre, d'un pays à l'autre.
Petit à petit, j'ai été tentée de démêler le mystère du tableau avant l'auteure en reliant les évènements les uns aux autres. Cela met du piment à la lecture.
D'habitude, le fait qu'il y ait deux périodes dans un livre me trouble comme lorsque je lis une nouvelle et qu'il faut trop vite s'en séparer mais ici, les histoires sont aussi passionnantes l'une que l'autre et bien reliées par les évènements d'une époque à l'autre.
Le mystère du tableau nous fera remonter loin dans l'histoire chrétienne avec deux héroïnes saintes, Justa et Rafina.
L'intrigue est plus attachante que les personnages pour lesquels j'ai gardé une certaine distance malgré moi.
L'ambiance est moins prenante que dans "Miniaturiste", le premier roman de Jessie Burton.
Cela reste néanmoins un très bon roman aux liens finement entrelacés.
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Très différent du premier il ne m'a pas déçu J Burton a le talent de dérouler 2 histoires autour d'un tableau
2 lieux 2 époques un secret
j'ai beaucoup aimé
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J'ai plongé dans ce roman avec plaisir, me laissant porter par une écriture tonique et fluide : 1 roman, 2 histoires dont les héroïnes, au caractère trempé, aux destins liés, vivent à des périodes différentes. L'auteur relate avec subtilité et précision les parcours artistique, sentimental et familial d'Odelle et Olive.... du suspens, des revirements traitant de la difficulté pour les femmes à s'imposer dans le monde de l'art et aussi des références à des périodes de l'Histoire tant en Espagne qu'en Europe avec la montée du nazisme.
Une intrigue passionnante à plusieurs titres : où la place des femmes, leur solidarité (et parfois leur trahison aussi) reste manifestement un point fort de ce roman particulièrement touchant et où les secrets restent entiers jusqu'au dénouement.
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J'ai bien aimé et beaucoup fait lire Miniaturiste, roman historique assez original ; ce nouveau roman de Jessie Burton confirme son savoir-faire.

Une partie du roman se déroule dans les années 60. Odelle Bastien, originaire des Antilles anglaises, vit à Londres depuis quelques années, confrontée au racisme des Anglais ; elle se rêve écrivain mais végète en vendant des chaussures. Son destin va basculer avec son embauche comme dactylo à la galerie Skelton où Marjorie Quick la pousse à écrire. Lorsque son ami Lawrie présente le tableau qu'il a hérité de sa mère, les recherches sur le peintre font évoluer la relation avec Quick.

En alternance et en écho avec la période londonienne, le roman raconte la genèse de ce tableau, dans l'Andalousie de 1936 où les Schloss, le père est marchand d'art, louent une villa. Isaac Roblès et sa soeur Teresa vont s'immiscer dans cette famille et devenir intimes avec Olive Schloss, jeune fille de 19 ans, sur fond de prémisses de guerre civile et de peinture.

Ce roman mêle un fond historique, des histoires d'amour et de peinture. On reste un peu sur sa faim dans certains développements mais les descriptions de tableaux ou de paysages sont très réussies, les personnages et leurs péripéties crédibles, de quoi faire un bon roman détente qui se lâche difficilement car on envie de connaître la fin.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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J'avais beaucoup aimé "Miniaturiste", le premier roman de cet auteur et je dois avouer que celui-ci m'a bien plu également.
Jesse Burton parvient à écrire quelque chose de totalement différent ; nous ne sommes pas à la même époque ni dans le même pays et ce roman se partage entre deux époques : 1967 à Londres et 1936 en Espagne.
Le point commun entre ces deux histoires c'est un tableau intitulé "les femmes au lion", ce tableau a été peint dans les années 1930 et une galerie d'art va s'y intéresser dans les années 1960.
Un doute existe sur le peintre, qui est-il ? Pourquoi n'a t'il pas été plus connu par la suite ? Quelles sont les conditions dans lesquelles ce tableau a été peint ? C'est Odelle, une jeune dactylo venue des Caraîbes qui va se pencher sur ce mystère. Cette histoire lui servira de base pour un roman car elle veut être écrivain.
C'est une histoire très romanesque et l'auteur fait une grande place aux femmes, aux amitiés féminines et c'est une réflexion sur l'art également.
J'ai beaucoup aimé, laissez vous tenter !
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On retrouve avec plaisir tout le talent romanesque de l'auteure de "Miniaturiste" dans ce nouvel écrit. de nombreux sujets sont abordés avec minutie: la condition de la femme, le travail de création, l'art, l'amitié, l'amour, l'Andalousie de 1936. L' écriture est limpide, le roman trépidant et le portrait des 2 femmes très abouti.
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1967 : Odelle, jeune londonienne d'origine caribéenne est dactylo dans une galerie d'art ; elle écrit en cachette et rêve d'être publiée. Odelle vit sa première histoire d'amour avec Lawrie un jeune anglais qui possède un tableau dont lui-même ignore l'origine. Quick, la supérieure d'Odelle, semble en savoir beaucoup sur ce tableau ce qui pique la curiosité de la jeune femme et la pousse à mener son enquête.
1936 : Odile (on remarquera la proximité des consonnances des prénoms des 2 jeunes filles) et ses parents s'installent en Andalousie. La jeune femme peint en cachette de son père célèbre marchand d'art. Ils font la connaissance de deux jeunes espagnols Isaac, artiste peintre, et sa demi-soeur Teresa.
Jessie Burton déroule alternativement les deux histoires jusqu'à ce qu'elles se rejoignent et que le mystère du tableau soit résolu.
Exposé ainsi le livre peut sembler fade et cousu de fil blanc. Il n'en est rien.
Sur fond d'amour, de guerre, d'art… l'auteur entame une réflexion sur le place des femmes dans le milieu extrêmement misogyne de l'Art, de la difficulté qu'elles ont à s'y faire connaître et reconnaître, des expédients qu'elles pourraient employer pour qu'au moins leur oeuvre soit connue à défaut de leur nom. J'ai repensé en lisant ce livre au roman, basé sur ce thème, « Un monde flamboyant » de Siri Hustvedt.
En second plan, une seconde thématique est effleurée : le racisme latent envers les noirs, ici les femmes noires, encore plus marqué si elles se targuent d'être cultivées et d'être un auteur.
Avec une intrigue moins prenante que celle de « Miniaturiste », Jessie Burton livre un livre intéressant, facile à lire, qui, bien qu'il soit en deçà du précèdent, est de très bonne qualité.
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Odelle, originaire des Caraïbes,vit depuis quelques années à Londres, où elle poursuit son rêve de devenir écrivains tout en vendant des chaussures. le destin va lui donner l'opportunité de travailler comme dactylo dans une galerie d'art pour une femme au tempérament affirmé, Marjorie Quick.
La jeuen fille fait aussi la connaissance de Lawrie Scott, jeune homme charmant en mal d'argent, qui possède un tableau atypique représentant Les filles au lion.
Odelle va mener l'enquête et établir un lien entre Marjorie, le tableau et un peintre Andalou des années trente.
Alternant les chapitres se déroulant dans deux périodes historiques, le roman de Jessie Burton fait la part belle au romanesque, multipliant les coups de théâtre .
Si j'ai apprécié la description des sixties londoniennes (l'auteure n'oublie pas de montrer leur racisme décomplexé), j'ai moins été convaincue par certains personnages de la partie pré guerre d'Espagne, trop caricaturaux à mon goût. En outre, je n'arrive pas à comprendre le choix que fait l'une d'entre elle ,mais bon peut être que je réagis avec une mentalité trop contemporaine.
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