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J'ai lu les 500 pages de ce roman d'une traite.
Le récit alterne entre les années 1980 et la fin des années 2010.
C'est un roman sur les relations fortes entre un petit groupe de femmes. Il y a de l'immaturité pour certaines, de la rigidité pour d'autres, de la douleur pour toutes.
Les hommes sont ambivalents.
La filiation et les relations ou non relations maternelles sont présentes en toile de fond.
Les personnages sont parfaitement décrits. Qu'on les aime ou non, ils n'ont pas laissé indifférente la lectrice que je suis.
Le style est limpide et agréable.
C'est une histoire très intime, énigmatique et puissante. J'ai vraiment aimé.

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Bonne pioche pour les Edts Gallimard qui publient ce roman sorti avec succès en langue anglaise l'an dernier et qui ne manquera pas de plaire aux lecteurs de J.Burton.
Ce roman sort de l'univers des précédents , plus intime peut-être, mais ses 500p se lisent allègrement malgré quelques petites facilités parfois. Il se passe dans le milieu littéraire à Londres ou à Los Angelès pour une adaptation cinématographique. Quelques beaux portraits d'artistes à ce moment là.
Une femme magnétique est au coeur de l'histoire, Constance Holden.Elle ensorcelle ceux et surtout celles qui la côtoient par son aura d'écrivain, son élégance, et par un certain mépris du quotidien. Si elle attire, elle reste maîtresse d'elle -même, pouvant mêler sentiments et mensonges . Ce qui peut provoquer des malentendus et de la détresse . Elise, une jeune fille , voudra s'accrocher à cette étoile et y brûlera ses ailes. Des années plus tard, après quelques énigmatiques paroles prononcées par son père, Rose , une jeune fille qui n'a jamais connu sa mère, se retrouvera à travailler incognito pour Constance, en espérant avoir quelques renseignements sur celle qui lui manque tant.
C'est un roman qui touche essentiellement à la recherche de soi, de sa sexualité, aux maternités difficiles; les hommes sont présents mais ombrés dans ce magnifique roman qui ne peut laisser indifférent.
Merci aux Edts Gallimard et à Babelio pour cette belle lecture.
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Deux générations de femmes, une mère et sa fille, qui ne se connaissent pas et pourtant deux destins avec des similitudes.... Les liens du sang si présents qui reproduisent les mêmes quêtes, les mêmes questionnements, les mêmes attirances.  Rose, la trentaine n'a jamais connu sa mère Elise et a été élevée par son père après la disparition sans explication de celle-ci alors qu'elle n'avait que quelques mois. Son père lui révèle que sa mère avait partagé pendant quelques temps la vie d'une écrivaine, Constance Holden,  et que celle-ci détient peut-être quelques informations sur les raisons de sa fuite et si elle est toujours en vie.

Jessie Burton est une auteure que j'avais repérée lors de la sortie de Les filles au lion et que je n'ai pas lu (trop trop d'envies de lectures et pas assez de temps) et à nouveau par le thème de son dernier roman, l'envie était revenue et là je l'ai mis dans mes priorités. Littérature anglaise j'avais déjà un a priori favorable mais ne vendons pas la peau de l'ouvrage avant de le lire.

Cela démarrait bien, on rentrait directement dans la rencontre, en 1980 à Londres, entre Elise, 20 ans, vivant de petits boulots de serveuse et de modèle nu pour une école d'art et Constance, femme 38 ans, écrivaine, au caractère libre et affirmé. Dès ce moment la fascination et l'attirance des deux femmes opèrent. Puis Rose entre en scène, on est en 2017,  l'auteure ayant fait le choix d'alterner les deux époques pour nous faire parcourir les itinéraires parallèles. Elle a une trentaine d'années, occupe des petits boulots afin de faire vivre le couple qu'elle forme avec Joe qui reporte toujours à plus tard la mise en route d'un food-truck de spécialités mexicaines. 

Et l'angle choisit, de montrer comment une mère et une fille ne s'étant jamais connues peuvent à la fois être fascinées par une même femme, l'empreinte et le rôle que celle-ci va tenir dans leurs destins en entretenant des zones opaques autour de sa vie et de ses buts, la façon dont chacune va réagir une fois confronter à un même choix avait tout pour m'intéresser. de nombreux thèmes y sont abordés : la femme et sa place dans le couple, l'attirance et l'amour pour une autre femme, la maternité, la place occupée et la liberté de chacun dans le couple, la quête d'identité et de sens mais pas de manière assez aboutie, certains choix n'ayant pas toujours de façon explicite une explication.

Même si j'ai aimé la façon dont Jessie Burton aborde ces différents thèmes je dois avouer que sur leurs traitements, j'ai parfois eu le sentiment de longueurs et presque d'ennui, me faisant la réflexion de l'utilité de vouloir traiter autant de donner autant de détails sur le quotidien, les plats, la décoration etc.... Je sais que c'est souvent un des charmes de la littérature anglaise et je l'apprécie souvent mais il faut que cela reste subtile, utile et non répétitif et pesant.

Ici le personnage qui m'a le plus intriguée c'est Connie (Constance) qui est l'axe central du roman, qui pourtant se révèle finalement le moins même si elle tient un rôle capital dans les vies des deux femmes, influant sur les vies de celles qu'elle aime ou apprécie. J'ai parfois, je l'avoue, eu des difficultés à me resituer par rapport aux deux autres héroïnes, confondant parfois leurs parcours parfois similaires et ayant besoin de me remettre dans le contexte à force de passer de l'une à l'autre. 

Ce qui m'a tenue c'est principalement la qualité de l'écriture, sa fluidité romanesque, son analyse des ressentis intimes et de la complexité à les exprimer, montrant même qu'il est parfois plus facile de se créer une autre identité, de s'y sentir plus à l'aise afin d'y être plus en accord avec soi.

Un roman sur la quête de la mère à différents niveaux mais également sur celle de l'identité à travers des portraits de femmes, sujet très largement traité depuis quelques temps et dont je ne suis pas sûre au fil du temps de garder, pour celui-ci, un souvenir marquant.

J'ai aimé mais j'avais hâte de découvrir enfin le dénouement qui m'a laissée avec un sentiment de déception, n'ayant, pour moi tenu sa promesse, se perdant dans des méandres qui n'ont fait qu'alourdir et parfois me lasser. Il m'a manqué la petite étincelle qui fait qu'il se démarque d'autres romans sur ces thèmes.

Miniaturiste est présent à ma bibliothèque et je pense le lire, un jour, mais sans pour autant me ruer dessus, pour voir si cette auteure sera pour moi une auteure à suivre.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Encore une fois, je me suis laissée emporter par la plume de Jessie Burton.
Cela commence par une histoire d'amour entre deux femmes, en 1980, avec ce qu'il faut de pudeur et de tendresse pour décrire la relation à la fois passionnelle et délicate qui va unir Constance( Connie) , écrivaine de talent et la très jeune Elise Morceau, orpheline de mère, à la recherche d'amour.
Et puis, quelques trente ans plus tard, Rose Simmons cherche à retrouver les traces de sa mère, disparue alors qu'elle n'était qu'un bébé.
Jessie Burton relie les deux histoires, pour n'en faire qu'une et c'est un roman puissant, dans lequel j'ai retrouvé la délicatesse de " Miniaturiste" et la créativité des "filles au lion".
Et toujours ce clin d'oeil au monde de l'art, qui donne toute la beauté à ces histoires.

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Un livre à deux voix : celle de la fille, Rose Simmons qui part à la recherche de sa mère, qui l'a abandonnée et celle de sa mère, Elise Morceau, de son aventure avec une femme, dans les années 80, jusqu'à la naissance de sa fille .

Une recherche qui va mener Rose à changer de nom afin de s'introduire, par hasard, chez Connie, l'amante de sa mère, afin d'en apprendre plus sur elle.

Une quête bien hasardeuse pour Rose. Rose n'a jamais pu se construire pleinement, car elle voudrait savoir pourquoi sa mère est partie. Elle pense que c'est de sa faute. de ce fait, elle a bien du mal à se projeter. D'autant plus que son père qui l'a élevée, ne donne pas beaucoup d'éléments à Rose sur sa mère. le dialogue entre les deux s'avère bien difficile.

Il y aussi la meilleure amie de Rose à qui tout semble sourire. Mais voilà, la maternité remet en question certains projets professionnels.

Il y a également le compagnon de Rose qui ne fait rien, un peu paumé.

Je l'ai lu jusqu'au bout, car je voulais savoir où la quête de Rose allait l'amener. Mais j'ai trouvé beaucoup de redondances sur la partie concernant la vie d'Elise et de Connie. Elise se plaint constamment de Connie qui ne lui prête pas assez attention, une litanie qui ne cesse tout au long des chapitres la concernant elle et sa compagne.

Une lecture déconcertante que j'ai moyennement aimé. Je n'étais pas à l'aise à la lecture de ce livre. Bref… chacun son ressenti.
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Londres 2017, Rose Simmons est une jeune femme de 35 ans qui n'a jamais connu sa mère, Elise Morceau, volatilisée peu de temps après sa naissance ; son père éludant le sujet depuis toujours.
« C'est difficile pour lui d'en parler ».

Or, il lui fait part un jour de la relation qu'aurait entretenue sa mère avec une écrivaine à succès de l'époque Constance Holden.
Peut-on ressentir le manque de ce dont on n'a jamais eu connaissance ? Et comment vivre cette absence ? « Ce qu'on n'a jamais eu ne peut pas nous manquer ! »
« J'ai traversé de longues périodes sans jamais penser à elle. A d'autres moments de ma vie, j'ai ressenti son absence avec intensité ».

Un roman qui nous transporte à Los Angeles début des années 80 et à Londres de nos jours.
Une plongée dans l'envers du décor de la création artistique et des milieux cinématographiques et littéraires. Sous le vernis californien, sont dissimulés les vulnérabilités, les sentiments meurtris et les secrets… Los Angeles, anges… et démons.

C'est un véritable rôle que Rosie va se construire en s'inventant un personnage pour approcher Connie et tenter de (re)trouver sa mère, surfant sur des vagues énigmatiques et risquées, aimantée par la magnétique Connie.
« Plus je passais de temps dans la peau de Laura Brown, plus je m'éloignais de Rose Simmons et de ses soucis ».

Flou artistique entre la fiction et la réalité. Faste et sophistication, mensonges et volupté.
*
Plusieurs questions au coeur du roman, la maternité, la connaissance de soi et le mal-être psychologique, les relations amoureuses, l'amitié, la filiation, la confiance.
Complexité des personnages à la psyché finement étudiée dans un style fluide et très agréable à lire.
Une quête d'identité au style romanesque, lumineux.
*
Résolument contemporain, avec sa touche de sensibilité et une belle énergie, j'ai aimé ce roman tout comme les précédents « Miniaturiste » et « Les filles au lion » d'une auteure découverte grâce à Babelio !
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Un peu déçue par ce roman par rapport à la délicatesse du roman " Miniaturiste ".
Pourtant le sujet était intéressant : Rose Simmons a 35 ans et se cherche un peu. Elle a un boulot alimentaire de serveuse dans un bar et un petit ami qu'elle ne semble plus aimer. Elle a été élevée par son père et sa mère l'a abandonnée quand elle était enfant. Un jour, son père lui révèle que sa mère, Élise, avait eu une liaison avec une écrivaine célèbre Connie Holden. Elle décide de se rapprocher d'elle pour mieux connaître sa mère.
Les thèmes abordés sont intéressants : maternité, homosexualité et identité mais le rythme est lent et les personnages pas très attachants.
Mais c'est juste mon avis !
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Ceux qui ont aimé les deux précédents romans de Jessie Burton, et notamment Les filles au lion, ne devraient pas être déçus par sa nouvelle livraison, au titre très Almodovarien, Les secrets de ma mère. le grand romanesque est la tasse de thé de la romancière londonienne, de même que le monde de l'art (la littérature remplace cette fois la peinture) et, plus globalement, la condition féminine. Tous ces thèmes sont sertis dans un suspense sentimental très prenant, accentué par la construction du livre en deux temporalités, aujourd'hui et plus de trente ans auparavant, avec des chapitres qui alternent entre ces deux périodes. Jessie Burton est assez fine pour nous donner un temps d'avance sur son héroïne de 2017/2018, qui cherche des traces de sa mère qui l'a abandonnée peu après sa naissance, jusqu'au dénouement un tantinet frustrant car à la fois fermé (quête terminée) et ouvert (avenir entrebâillé). Là où Jessie Burton excelle, davantage même que dans le tricotage sophistiqué de son intrigue, c'est dans la description dense de la psychologie de ses personnages, principaux mais aussi secondaires, avec peut-être le regret qu'aucun protagoniste masculin ne soit vraiment développé. Il est vrai qu'au-delà des péripéties du récit, la romancière parle abondamment de la place des femmes dans la société britannique et américaine, dans les années 80 et à notre époque, de leur relation à la maternité et à la famille, de leur place dans le monde, de leur quête identitaire, de leurs relations amoureuses, y compris pour quelqu'un du même sexe. Est-ce à dire pour autant que Jessie Burton écrit principalement à destination de la gent féminine ? La réponse est non, évidemment, Les secrets de ma mère est un livre qui devrait aussi bien passionner les hommes. Ce n'est pas Pedro Almodovar qui prétendrait le contraire.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
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Peut-être que le fait d'avoir dû relire trois fois le premier paragraphe aurait dû me mettre la puce à l'oreille. Quand l'esprit commence à s'enfuir dès les premières lignes, c'est ennuyeux. Mais ce n'est qu'après être parvenue à la fin du livre que j'ai réalisé que ce manque de fluidité du premier paragraphe était finalement emblématique de l'ensemble du roman. Pas désagréable à lire, loin de là mais que j'ai trouvé un peu pesant dans la forme, manquant d'évidence dans le fil narratif sans qu'aucune fulgurance ni dans le style ni dans le propos ne le justifie. Bref, je suis sortie de ma lecture assez perplexe, pas franchement déçue mais un peu quand même malgré la petite bouffée d'émotion de la fin.

Finalement, le sujet est assez classique. Une jeune femme, Rose Simmons cherche à en savoir plus sur sa mère qui, trente-quatre ans auparavant l'a abandonnée à l'âge d'un an sans plus donner aucune nouvelle. Elevée par son père, Rose n'a jamais eu aucun élément, pas même une photo de cette Elise Morceau dont elle aimerait connaître l'histoire pour, peut-être parvenir à se trouver elle-même. Un jour, son père se décide à lui donner un indice : deux romans de Constance Holden, écrivaine à succès qui n'a plus rien publié depuis trente ans et qui avait une relation amoureuse avec Elise avant de rencontrer le père de Rose. Apprenant que Constance est toujours vivante, Rose s'arrange pour se rapprocher d'elle sous une fausse identité en espérant recueillir des informations, notamment à travers les écrits de Constance. Que s'est-il passé entre les deux femmes ? Quel rôle a joué ce séjour à Los Angeles pour le tournage de l'adaptation cinématographique du premier roman de Constance ? Petit à petit se dessinent en parallèle les parcours d'Elise et de Rose, face à l'amour, à l'affirmation de soi et bien sûr à la maternité.

Et ce parallèle se dévoile très très lentement, de façon un peu laborieuse qui laisse tout le temps au lecteur de se demander où on va. Il faut assez fréquemment relier les morceaux entre eux. Les choix autour de la maternité sont traités de façon centrale alors qu'à mon avis ce n'est pas le plus intéressant. Les questionnements autour du personnage de l'écrivain, Constance et de la façon dont elle s'approprie ou pas la matière de ceux qui l'entourent sont à peine effleurés. Tout comme ceux du rapport entre fiction et réalité. C'est dommage. Finalement, les différents personnages manquent aussi de profondeur au point que j'ai eu du mal à éprouver de l'empathie pour les uns ou les autres. Tout ceci mis bout à bout fait que ce roman ne laissera certainement aucune trace en moi, contrairement aux deux précédents de Jessie Burton.

L'impression bizarre que la réalisation n'est pas à la hauteur de ce qu'avait envisagé l'auteure avec ce roman dont il faut sans cesse assembler les morceaux au risque de rester à distance.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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On ne dit jamais assez l'importance d'une couverture dans le choix de lire un livre.
Sans conteste, le lapin vert de la couverture m'a attiré (le fait que j'ai lu Miniaturiste du même auteur aussi).

Ce roman alterne deux périodes :
- 1980 avec la rencontre entre Connie (écrivaine, 35 ans) et Elise (serveuse, 20 ans) à Londres : un coup de foudre dévastateur…

- 2017. le chapitre 2 démarre fort avec « J'avais quatorze ans quand j'ai tué ma mère » où Rose nous raconte son enfance seule avec son père. Elise, sa mère, lui manque.

Le lapin vert, quant à lui, apparait pour la première fois page 47.

J'ai dévoré ce livre en un week-end. Les sujets comme la passion entre deux femmes, la maternité, la colère et aussi la culpabilité sont magnifiquement traités.

Rose est la narratrice, si fragile mais aussi parfois très forte, Elise est vue d'un regard externe, Constance est une femme passionnée… et le lapin vert est irrésistible ….
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