En finir avec Monica

En fait , on pourrait dire que ma carrière, c'est mon mari. Même si, contrairement à un mari, elle est toujours là quand j'ai besoin d'elle.

Enfin, c'est affreux de voir un de tes livres se faire refuser. C'est comme si tu montrais ton bébé aux gens et qu'ils te disaient de te le refoutre dans le ventre.

" La culpabilité, ça ne sert à rien. Le passé, c'est le passé, même si c'était il y a tout juste une heure..."

- Tu es vierge en amour, renchérit Portia. Tu as pratiquement quarante ans, et tu n'as jamais réellement été amoureuse.
- Faux ! Archifaux ! J'étais amoureuse de tous les hommes avec lesquels je suis sortie. Vous ne voyez donc pas ? C'est précisément ça le problème. Je crois être amoureuse, et puis brusquement ce sentiment disparaît. Et alors impossible de le retrouver ! Sans compter que je suis parfaitement heureuse en ce moment. Pourquoi j'irais me compliquer la vie avec un Jonny Balaga ? Ou n'importe quel autre mec d'ailleurs .
- Tu vois ? Il est là le problème ! clama Portia. Tu n'es pas vulnérable. Avec les hommes, il faut montrer son côté vulnérable. C'est pour ça que personne ne t'a demandé en mariage. Quand tu ne montres pas ta vulnérabilité, les hommes pensent que tu n'as pas besoin d'eux.
- Mais je n'ai effectivement pas besoin d'eux, insista Pandy, en pensant à son million de dollars.
- Toutes les femmes ont besoin d'amour.
- Non. Ce dont elles ont besoin, c'est d'un million sur leur compte en banque. Qu'elles ont gagné en travaillant dur, rétorqua Pandy.

Vous voyez ça, une femme qui ne peut même pas imaginer son propre mariage ?
Et là, j’ai commencé pourquoi : parce qu’un mariage, c’est une famille.