No sex in the city ?

No sex in the city ?… ou une grande chronique du célibat de la cinquantaine passée.

Si vous pensez suivre les aventures de Carrie, je vous le dit tout net : « passez votre chemin! » Pourtant… il y a un peu de l'esprit Bradshaw dans ce livre. Logique, me diriez-vous : l'auteure est la même. Il s'agit de Candace Bushnell. 😉 Si je n'ai jamais lu le roman « Sex and the City », la série, elle, a fait partie de mon adolescence, alors je me suis dit pourquoi pas tester la suite. Pas de suite donc… enfin, pas dans ce roman-ci. L'éditeur a finement joué le coup, en choisissant ce titre.

Alors ? Au final, on en pense quoi ? Et bien, c'est pas mal ! On suit Candace (Her-self) dans son expérience de la cinquantaine. Si certains passages sont drôles, d'autres sont des critiques bien senties de quelques travers de la société [les chapitres sur Tinder et la crème miracle-l'arnaque-anti-ride], je dois reconnaître que cela ne me parlait pas. Il me reste quelques décennies avant d'être concernée !😅
Mais j'ai apprécié l'écriture de Candace Bushnell, et - je dois bien l'avouer - plus je lisais, plus j'avais la voix de Carrie en tête, et l'imaginait à 50 et quelques années… 😇

Le point fort de « No sex in the City » ?
Je me refais l'intégrale des 6 saisons de « Sex and the City » !🤣

Les héroïnes de Bushnell sont de retour, toujours aussi en forme et... quinquas ! Sans langue de bois, pourvu de quelques passages franchement drôles, le livre ne reste cependant pas dans les annales, demeurant une sympathique fiction à savourer un jour d'été au cours d'une matinée ou d'une après-midi détente. J'ai toujours été plus fan de la série Sex and the City que du livre dont elle était inspirée. Une nouvelle saison sur Carrie Bradshaw et ses copines (sans Samantha, shocking !) est d'ailleurs annoncée. Et si les premiers avis sont mitigés, cela ne m'étonnerait pas que j'apprécie plus la septième saison que cette suite. Let's wait and see...

Entre le roman et l'étude sociologique des femmes cinquantenaire à la recherche de l'amour. Rien à voir avec la légèreté de la série, mais ça se lit. Je n'en garderai toutefois pas un souvenir impérissable.