Maman a tort

Quand Malone Moulin, un enfant de trois ans et demie, raconte à l'école que ses parents ne sont pas ses vrais parents, cela semble perturber peu de monde. Comme cet enfant est vif, qu'il joue avec sa peluche et qu'il est très équilibré, le personnel du milieu scolaire se dit qu'il a simplement une imagination débordante. Seul un psychologue l'écoute réellement et s'étonne qu'à cet âge, l'enfant puisse parler d'échange entre deux mamans et décrire précisément le lieu de cet échange. Il commence un long travail pour connaître le secret du garçon au risque de se créer des problèmes avec sa hiérarchie et avec les parents de Malone. Vasil va enregistrer les séances avec Malone et tenter de réinterpréter ses récits peuplés de créatures fabuleuses. le petit a-t-il été échangé comme il le prétend ? Si ce n'est pas le cas, qu'est-ce qui pousse un enfant de cet âge à inventer une histoire pareille ? Dans ses investigations, Vasil Dragonman va croiser la route de Mariane Augresse, une commandante de police qui enquête depuis plusieurs mois sur un braquage et qui est peu encline à écouter les histoires d'un enfant de trois ans. Dans un même temps, cette femme en mal d'enfant nous fait partager son quotidien, son célibat qui commence à la peser et ses soirées avec sa meilleure amie Angie avec laquelle elle refait le monde.

J'ai globalement apprécié l'écoute de ce livre en Audiolib. L'histoire de Malone est mystérieuse et parfois angoissante. A travers le personnage de Vasil Dragonman, nous apprenons des éléments passionnants sur la mémoire des jeunes enfants qui ne fonctionne pas de la même manière que celle d'un adulte. de plus, le petit garçon est attachant. Longtemps, on ne sait pas si ce qu'il raconte est vrai ou pas, mais nous comprenons très vite que la relation particulière qu'il entretient avec sa peluche Gouti a une importance capitale.
Je me suis toutefois très vite lassée du personnage de Mariane Augresse. Je me serais volontiers passée de ses pensées lubriques dans son bain au début du récit. Par ailleurs, même si on comprend plus tard dans le roman pourquoi il est nécessaire de parler de la vie personnelle de la commandante, je trouve que cet aspect-là est trop présent. Pour ne rien arranger, les choix qu'elle fait à la fin de l'histoire tant dans sa vie privée que dans son travail ne m'ont pas réconciliée avec son personnage. Ce qu'elle décide semble peu crédible et peu scrupuleux.
Enfin, je déplore que l'Audiolib ait été lu seulement par une lectrice, même si celle-ci a fait une lecture d'une grande qualité. J'ai écouté plusieurs Audiolib dans lesquels il y avait plusieurs narrateurs. Souvent, lorsque le narrateur change, le lecteur change aussi. Cela n'a pas été le cas ici et cela aurait pu rendre la lecture plus vivante.
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Encore un Bussi que je n'ai pas trouvé à la hauteur des précédents (et notamment de "un avion sans elle" ou "les nymphéas noirs")... L'intrigue est bien ficelée, avec du suspens et des rebondissements. L'écriture est agréable. Mais pour ma part, j'ai trouvé le livre moins prenant, les personnages un peu trop stéréotypés et je n'ai pas été emballée comme je l'avais été par les précédents ouvrages de l'auteur. Bref, je suis restée un peu sur ma faim

J'ai adoré l'intrigue, lié à cet enfant qui confie au psychologue scolaire que sa maman n'est pas vraiment sa maman. On va donc suivre cette intrigue, en parallèle à la traque de fugitifs suite à un braquage.



La commissaire est une femme qui se veut attachante, typiquement en crise de la quarantaine. Son équipe se veut sympathique et cela donne une ambiance "agréable", mais je n'ai pas vraiment accroché aux personnages...



Pas mal de rebondissements, les morceaux de puzzle se mettent en place progressivement.


Les révélations de la fin du roman sont plutôt surprenantes, la finalité est très intéressante, et j'ai apprécié les réactions et les décisions de notre commissaire.



Malgré quelques passages un peu long parfois à mes yeux, il y a du rythme dans le livre. Malheureusement, j'ai eu la sensation de survoler ma lecture car pas vraiment d'attachement aux personnages, à part Malone et l'intrigue qui tourne autour de cet enfant.



Un bilan un peu mitigé vous l'aurez compris. J'ai tout de même eu une petite panne de lecture pendant la lecture de ce roman. Je pense qu'il est parfait à lire lors d'une période où on ne veut pas trop s'impliquer dans la lecture, pas trop réfléchir, et prendre le récit comme il vient. Ce n'est pas ce que je cherchais au moment où je l'ai lu, je m'attendais, en lisant la 4ème de couverture, à un suspens plus haletant, et une lecture prenante avec des personnages forts. Point positif, l'aspect psychologique des "mamans" de Malone et de ce petit garçon.
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Un super-casse à Deauville, un butin de plusieurs millions disparu, deux voleurs tués en pleine ville, deux autres qui s'enfuient, l'un blessé, l'autre non identifié.

Voilà de quoi occuper le commissariat dirigé par la commandante Marianne Augresse (sic! mon correcteur d'orthographe surligne en rouge, forcément !).

Un polar en Normandie, entre souvenirs De Maupassant et de Flaubert ? Pas du tout ! Car, au-delà des célèbres planches et de leurs cabines, au-delà des belles villas des parisiens friqués, il y a les vestiges d'une mine de fer, abandonnée depuis longtemps après avoir refilé la silicose à de nombreux mineurs désormais chômeurs et malades. Ce n'est plus Flaubert et ses paysages made in Normandie, c'est Zola et les corons.

Et dans cette zone de pauvres gens, ont vécu les responsables du casse chez les joailliers et maroquiniers de luxe. C'est tout ? Pas de quoi faire un livre original !

Alors, on y ajoute un psychologue scolaire qui s'émeut des propos ahurissants d'un petit loustic malicieux et drôlement en avance pour ses trois ans : il clame haut et clair, que sa maman n'est pas sa maman, que la vraie était avec lui dans un endroit avec un château à quatre tours, un bateau-pirate et la forêt des ogres. C'est pourtant simple, non ? Comment il s'en souvient ? Mais c'est bien sûr : son doudou, prénommé Gutti, une affreuse peluche en forme de rat, le lui répète tous les jours !

Alors, notre Marianne Augresse, quinqua un peu fatiguée de la vie et en mal d'enfant, prend tout cela très au sérieux et s'embarque dans une enquête où, comme de bien entendu, les deux histoires n'en feront bientôt plus qu'une.

C'est enlevé comme plume de sterne au vent de la Manche, drôle et pourtant inquiétant, avec de longues explications sur la psychologie des tout-petits et leur faculté d'oubli puis de reconstruction (Bussi est du métier ou bien il s'est bien documenté ?), de l'émotion, de la drôlerie (on ne peut éviter les commentaires coquins sur les fesses du sergent ou le regard de terre brûlée du collègue), bref, un bon livre entre deux lectures plus exigeantes, juste pour se faire un peu peur - mais vraiment rien qu'un peu - et avoir le plaisir de tourner les pages de plus en plus vite dans les dernières longueurs.

A propos de pages : comme certaines de mes amies lectrices, j'ai essayé de découvrir ce livre en version audio : plus de 13 heures d'écoute ! Et la voix un brin agaçante de la comédienne qui lit en surjouant tous les rôles...Rendu le CD à la bibli, échangé contre la version papier...Lu en moins de la moitié du temps !

Appréciation mitigée

Après les trois cents premières pages, j'avais l'impression que Bussi allait nous refaire le coup des Nymphéas noirs : un dénouement absolument inattendu dû à une technique narrative diabolique. Mais non, dans la dernière partie le récit retombe comme un soufflé. Ben oui, on a été quelque peu bernés, mais pas de façon époustouflante. Et pardi, que viennent faire dans cette histoire les deux épilogues, qui n'ajoutent absolument rien à l'intrigue ? N'empêche que la lecture de ce livre a été assez plaisante. Mais plaisant, non, ce n'est pas là que se trouve la barre à laquelle Bussi nous a habitués.

Malone, 3 ans, soutient que sa mère n'est pas la bonne, qu'il en a une autre. le psychologue scolaire est intrigué puis inquiet. Il contacte la commandante de police Marianne Augresse qui a déjà fortement à faire avec un braquage sanglant dont le principal suspect vient de refaire surface. Il y a fort à parier que les deux dossiers sur le bureau risquent de se percuter. Mais comment ? Pourquoi ?

Là c'est le talent de l'écrivain qui entre en jeu. Partant souvent de faits divers et variés qui ne relèvent pas de policier classique, Michel Bussi crée des intrigues haletantes. Cette enquête est peut être moins rapide que d'autres (un avion sans elle) mais il prend le temps de construire les personnages leurs vies, leurs relations et leurs doutes notamment dans l'équipe de police. Cet aspect psychologique des acteurs influencera l'enchaînement des événements.

Malone dit-il vrai ? Pourquoi deux mamans ?

Le lecteur reste le livre collé aux mains pour connaître les réponses à ces hypothèses.

Une histoire sans suspense facile à lire mais qui est un peu décevante avec des personnages trop stéréotypés. J'en attendais beaucoup de Michel Bussi, cette lecture ne me donne pas envie de découvrir ces autres oeuvres.

J'avais beaucoup aimé "un avion sans aile", moins "les nymphéas noirs", alors je me suis attelé a la lecture de celui ci. Pas une daube mais clairement pas une réussite non plus. La faute à un style inexistant et une écriture plate mais aussi a une intrigue cousue de fil blanc et des rebondissements forcés qui tombent généralement à plat. Les personnages manquent singulièrement d'épaisseur et frisent souvent la caricature. Un livre qui se lit rapidement sans réel déplaisir mais sans plaisir véritable non plus. On sent que l'écrivain essaie de toutes les manières de surprendre son lecteur mais soit ces surprises sont déjà éventées quand elles surviennent soit elles sont tellement tirées par les cheveux qu'elles causent surtout l'incrédulité du lecteur. En bref une lecture facile et facilement oubliable.
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Deuxième ouvrage lu de cet auteur. Je ne suis pas déçue.

Un très bon policier qui vous tient en haleine, quand la mémoire d'un enfant de quatre ans devient la clef d'une intrigue subtile. On ne le quitte pas jusqu'à la dernière phrase.