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Les enquêtes du Professeur tome 1 sur 15
EAN : 9782373475166
55 pages
OXYMORON Éditions (08/09/2018)
3.75/5   4 notes
Résumé :
L'inspecteur Gonzague GAVEAU, dit « Le Professeur », après avoir résolu l'affaire du « Meurtre à Baumugnes », s'installe dans une modeste chambre au « Bar du Peuple », établissement tenu par la plantureuse et exubérante Martine qui héberge une faune hétéroclite et haute en couleur. Un matin, la patronne est retrouvée dans la salle commune, baignant dans son sang, la gorge tranchée. « Le Professeur » va alors se charger de l'enquête...
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
L'inspecteur Gonzague en a eu assez. Non, il n'en a pas eu assez de son métier, il en a eu assez de Paris, de ces crimes sordides, il a donc demandé sa mutation en province et le voici, très heureux, à Grenoble. le salaire d'un inspecteur étant ce qu'il est, il loge au « Bar du peuple », et cela ne le dérange pas plus que cela. Au contraire, il aime l'ambiance qui y règne, les gens qu'il y rencontre. Tout irait pour le mieux si la propriétaire du bar n'était assassinée.
Le récit est court, l'intrigue est donc rapidement résolu, cependant j'ai aimé les personnages, rapidement caractérisés, certes, mais nettement caractérisés. Martine, la patronne du bar, aura vécu plusieurs vies, du Cameroun à ce bar où elle sert… eh bien, des personnes qu'elle a connues au Cameroun. Elle a un amant plus jeune, déjà usé par la vie. Elle a un fils qui lui souhaite s'établir avec sa maîtresse plus âgée, ce que maman n'accepte pas. Des personnages hauts en couleur, donc, jusqu'au maire de la commune que j'ai eu un peu de mal à supporter, et je ne suis pas la seule.
Crime au « bar du peuple » n'est pas une lecture inoubliable. Ce récit offre cependant une lecture plaisante, et c'est déjà très bien.
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Lecture un peu dans le désordre des « Enquêtes du Professeur » de René Byzance ou autres (certains titres sont signé Byzance, d'autres ne sont pas signés).

Après avoir découvert Le Professeur, alias l'inspecteur Gonzague Gaveau, par « Meurtre à Baumugnes » et « L'assassinat de la mère Cibiche », voilà que je lis enfin la toute première enquête du personnage : « le crime du Bar du Peuple ».

Gonzague Gaveau est un inspecteur de police qui a fait Sorbonne, d'où son surnom et qui, voulant fuir les crimes sordides de la capitale a demandé sa mutation à Grenoble, mais les hommes et les femmes s'entretuent, même jusque dans les Hautes-Alpes.

Je ne m'étendrais pas sur l'auteur, de toute façon, il n'a pas signé son texte et même s'il s'agit de René Byzance, je n'ai rien trouvé à dire dessus.
Second épisode de la série des « Enquêtes du Professeur », initialement édité dans la collection « L'Indice » des éditions populaires Monégasques et probablement écrit par René Byzance.

L'inspecteur Gonzague Gaveau est donc un policier parisien qui a demandé sa mutation à Grenoble.

Ayant enquêté à Baumugnes sur un meurtre, de retour, il s'installe au Bar du Peuple, n'ayant ni les moyens ni l'envie de loger dans une auberge plus huppée.

Le Bar héberge de drôles de personnages, depuis la patronne, une quarantenaire affriolante ayant passé une partie de sa vie au Cameroun, comme, d'ailleurs, une partie de ses pensionnaires et clients.

Les suspects sont nombreux, depuis le compagnon de la victime, un homme bien plus jeune qu'elle, épuisé de nature et par l'alcool, le fils de la morte, issu d'une relation passée et qui vit un amour contrariant avec la maîtresse de son père qui a été également sa nourrice, un drôle de cycliste qui semble bien moins performant sur un cycle qu'il ne le dit, un motocycliste... jusqu'au maire la ville dont la trogne ne revient pas au policier.

Court roman (au départ il a été édité sur 16 pages bien remplies de petits caractères) qui dépassé à peine les 9 000 mots. Est-il nécessaire de répéter que sur un tel format, l'intrigue ne sera jamais la qualité principale d'un texte ?

Non, bien sûr ! le plaisir est donc à trouver ailleurs : dans un personnage, une histoire, une ambiance, un style.

On retrouve un peu de tout ça dans les épisodes des « Enquêtes du Professeur » certes, pas dans un dosage massif, mais dans une posologie adaptée à la taille du roman.

Au final, un épisode dans la lignée du précédent qui, sans atteindre des sommets, offre au lecteur un bon moment de lecture et lui donne envie de lire le suivant.
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Un court polar montagnard pour un enquêteur parisien qui a choisi de se “mettre au vert”, écoeuré par les nombreux crimes ! Pas de chance, ici aussi il y a des meurtres et tellement de non-dit et de sous-entendus qu'il est difficile de penser à tout et enquêter !

Un commissaire débonnaire qui se lie facilement mais très prude, faillible mais qui se connaît et arrive malgré tout à ses fins !

Malgré la brièveté de l'histoire, l'auteur arrive à nous faire imaginer les alentours de l'auberge, l'auberge elle-même ainsi que les personnages qui sont quelques peu caricaturaux mais cela lui évite d'avoir à s'étendre sur leurs particularités et après tout je ne crois pas que l'on attende autre chose de ce genre de nouvelles.

Lecture agréable avec une senteur de fleurs montagnardes, d'alcool et d'argent ! Ce qu'il faut pour remplir une dent creuse ou une petite panne de lecture, les locutions désuètes me sont toujours un plaisir.

Challenge Riquiqui 2022
Pioche Polar juin 2022
Lecture Thématique juin 2022 : Titres à rallonge
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La patronne Martine Cardan a dû être une superbe fille. La quarantaine atteinte, malgré une vie agitée, elle conserve mieux que des restes. Si les traits de son visage sont marqués, si un cerne bistre agrandit ses paupières, elle a conservé une taille svelte, des formes souples et pleines, ses hanches « chaloupent », sa poitrine garde de l'orgueil. Et elle a une certaine façon de regarder les mâles qui excite les désirs des plus chastes. Familière, elle tutoie tout le monde et elle trinque sans retenue avec le berger en rupture de troupeau le samedi soir, comme avec le manœuvre parfumé de saine sueur après une journée d'efforts au soleil.

Page 4
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Pour avoir le privilège de mâchonner un morceau de mouton coriace à chaque repas, les Français de l'an de grâce 1946 s'établiraient dans les lieux les plus déshérités de la planète.
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