Je te hais

Comme l'annonce si bien Patrick Bauwen en couverture de Je te hais, voici un véritable page-turner.
Un thriller efficace comme sait en écrire ce bon Gilles Caillot.
Marc Kasovski est flic.
Marc a un lourd passé qui le hante.
Son boulot ?
Traquer le croquemitaine.
La bête immonde.
Le pédophile de la pire espèce.
Deux enfants enlevés à quelques jours d'intervalle. Un kidnappeur qui annonce les pires atrocités. le passé de Marc qui ressurgit.
Caillot nous entraîne dans la folie des hommes.
Quand l'esprit torturé ne fait plus la différence entre cauchemar et réalité.
À un moment, je me suis dit, mais où tu m'emmènes Gilles ?
Je vais me perdre.
Mais non parce que l'auteur, maître de son sujet sait où il va lui.
Tout se tient.
Tout s'imbrique.
Tout s'explique.
Difficile de sortir indemne d'une telle lecture.
Mais... n'est-ce pas le but de ce genre de roman ?

Je te hais est un thriller qui ne révolutionnera ni le genre, ni la forme, mais parvient savamment à puiser chez ses aînés de quoi faire mouche tout en faisant preuve de beaucoup de simplicité.
Je te hais, c'est clair, court et concis. C'est une enquête menée par un flic torturé (et pour une fois, cela ne s'applique pas qu'à sa psyché) avec tout ce qu'il faut de subtilité et de détails dégueulasses pour s'imposer en page-turner pas trop encombrant au fond de son sac.
Je te hais, dans cette catégorie de bouquins estampillés “roman noir”, c'est un petit peu le petit-frère qui flirte avec le feel good. Étrange association de ma part (quand on sait que les pires crimes y sont contés), mais qui résume le mieux mon sentiment en le renfermant. Un roman noir oui, mais feel good, car satisfaisant et jamais éprouvant.
Encore une fois, je mets l'emphase sur la simplicité du style de l'auteur qui permet cette étrange alchimie. Néanmoins, cette approche un peu candide a pour défaut de ne jamais parvenir à passer la deuxième vitesse. On reste jusqu'à la fin vissé sur notre banquette à allure de croisière, sans ressentir le besoin d'attacher sa ceinture.
Une balade intéressante, à laquelle j'ai été invité au bon moment, mais pas inoubliable.

Sur Je te hais, j'ai un avis plutôt mitigé. J'ai beaucoup aimé la première partie, avec Marc, ce flic totalement névrosé, complètement à la dérive - et pour cause, mais par la suite, j'ai eu du mal à suivre. Alors évidemment, à la fin, tout s'imbrique plus ou moins mais c'est un peu décousu et je ne sais pas trop quoi penser de ce livre...
Bon, désolée Gilles, je n'ai pas accroché plus que ça, mais je l'ai terminé parce que ce n'est pas un livre que j'ai eu envie de laisser dans un coin, malgré tout.
Et, nota bene pour ceux qui l'ont lu ou qui le liront, sur la page 43, la date à retenir est le 11/05/2017, et pas le 11/05/2011. Coquille, je pense...

Premier livre que je lis de Gilles Caillot avec "je te hais" et je reste mitigée en le refermant.
L'histoire est plutôt bien, ce thriller psychologique aurait tout pour être bon mais j'ai eu beaucoup de mal avec les passages entre le passé de Marc, ses délires actuels et du coup cette histoire m'a semblé invraisemblable.
Pourtant certains passages sont whouaaaahhhhhhhhhh, l'ambiance malsaine fonctionne bien mais ça n'a pas suffit pour moi.
Je me laisserais malgré tout retenter par un livre de cet auteur.

Bonjour les chouquettes, un froid hivernal est tombé sur la France et ce n'est pas avec les sueurs froides que vous auraient en lisant le roman de Gilles Caillot JE TE HAIS, aux édition Terra Nova que cela ira mieux. D'ailleurs une nouvelle fois merci pour ce service presse.
Alors voilà première dégustation littéraire de cet auteur, et nous avions déjà peur de la saveur glacé de son roman, car nous savions que Monsieur Caillot était un écrivain qui tranche à vif dans ses écrits.
Dans celui-ci il vous fera savourer en simultané une enquête sur l'enlèvement de deux enfants, par un kidnappeur cannibal, mais également, la vision de Marc policier de son état également aux prises avec un déferlement de souvenirs dû à son passé chaotique. le tout s'imbriquant l'un dans l'autre, les souvenirs de Marc, sa quête de vérité sur son passé et cette enquête sordide.
Pour les ingrédients il vous faudra surtout Marc qui a lui seul compose les trois quart du roman, Joseph le policier en charge de l'enquête sur les enlèvements et un panel de personnages secondaires qui agrémentent la recette.
Et maintenant à vous de vous plongez dans ce puzzle glaçant littéraire. Vous voguerez entre flashback et présent là où le faux et le vrai s'emmelent. Si la fin de ce dessert nous à laisse sur notre faim, l'épilogue quand à lui a été notre cerise sur le gâteau, et a fini par nous caler. Nous retiendrons surtout le chapitre 11 qui décrit l'enlèvement du petit garçon, qui nous a vraiment glacé le sang et nous a rappeler notre propre progéniture que bien évidemment jamais nous ne le laisserons seul dans une voiture, nous préférons d'avantage le perdre au milieu du magasin.
Bon cesse de plaisanterie mon Alfred et voyons un peu à quelle température nous allons vous manger Monsieur Caillot :
❤❤❤/5
Lien : https://www.facebook.com/pg/..

Je suis vraiment partagée... J'étais impatiente de connaître la fin mais en même temps un peu lassée par les confusions et retours en arrière. C'était parfois difficile de ne pas s'y perdre.
Je réitererai quand même l'expérience avec cet auteur.