L'apparence de la chair

Ma première critique sur Babelio ne sera pas des plus élogieuse.
Sylvie Branetti, policière avec un grand mal de vivre, décide de s'impliquer dans la nouvelle enquête impliquant le tueur en série qui lui a enlevé sa fille 15 ans auparavant.
Après la lecture de nombreuses critiques qui acclamaient le livre, j'ai décidé de m'y mettre. Très surprise de la recommandation de Franck Thilliez qui pousse toujours plus loin et réussis à nous faire croire à l'univers créé, alors que celui de son collègue se termine par une suite de chapitres ''flash'' sans queue ni tête.
Une histoire complexe, à prime abord bien ficelée mais avec une finale ô combien décevante à mes yeux.
Le style d'écriture n'a selon moi pas réussi à rendre l'ambiance lourde et intense, comme on pourrait s'attendre d'un thriller. Les dialogues sont plutôt lourds, sans spontanéité.
Bluffant est effectivement le mot pour décrire la finale, qui m'a effectivement bluffée mais pas nécessairement dans le bon sens du terme.
Ainsi, je découvre un livre qui se veut un polar, mais qui finis sur une note tellement décevante qu'il en a gâché mon moment de lecture.

Véritable coup de gueule .
Déjà que je trouvais qu'il y avait énormément de classique du polar.
Un tueur en série ultra intelligent, c'est bien , mais pas très original.
En plus il refait surface quinze ans après et est obsédé par la femme flic, qui elle même est séparée.
Peut on faire plus cliché .
On pourrait changer le personnage principal en un homme ça fonctionne aussi.
Certains peuvent apprécier de se faire balader comme ça, car on est souvent perdu, entre délire et réalité.
Ce qui est sur, c'est que malgré tout on veut savoir la fin.
Et là , mais quel scandale!
Gilles Caillot nous prend pour des imbéciles, si dans le passé une fin comme celle ci , aurait pu fonctionné, malheureusement aujourd'hui ça ne le fait pas du tout .