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3,81

sur 227 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Confuse. Voilà l'état dans lequel je me sens après avoir refermé ce livre. L'excitation que j'ai ressentie à la lecture de ce livre s'est transformée en incompréhension totale.
Mais comment parler d'un livre comme celui-ci sans risquer de tout dévoiler?

Tout commence simplement. Sylvie Branetti est capitaine de police. Il y a 15 ans lorsqu'elle poursuit un tueur qui sévit dans la région, il enlève sa petite fille Lila. Depuis ce jour, sa vie s'est arrêtée. Hôpital psychiatrique, séances d'hypnose chez le psy. Tout y passe dans l'espoir de se remémorer un élément clé qui lui permettra de savoir ce qui est arrivé à Lila.

Simple?
Mais très rapidement, l'histoire devient assez confuse...
Plus les pages se tournent et plus tout s'embrouille et devient très flou. Plusieurs fois j'ai eu peur de décrocher et je suis retournée en arrière pour être sur de n'avoir rien loupé au passage.
Les éléments se mélangent et s'entremêlent jusqu'à ce que je n'y comprenne plus rien !

Mais je suis complètement happée par le récit de Gilles Caillot, comme absorbé, je tourne les pages frénétiquement, plus rien ne m'arrête, trop impatiente de connaître le fin mot de cette histoire.

Arrivent enfin les dernières pages, et là, je n'y comprend toujours rien. J'essaie de lier les éléments entre eux, imagine plusieurs chutes mais rien n'y fait. Il ne me reste que 10 pages et je ne voie toujours pas clair.

Au final, la fin se révèle vraiment surprenante. Autant dire que je ne m'attendais clairement pas à ça. C'est glaçant. Original. Mais comment expliquer?
Après une lecture si riche, j'ai la sensation que la fin n'est pas aboutie. Un peu comme si j'avais lu un superbe thriller et qu'au moment de tout découvrir, le protagoniste se réveil, et tout n'était que rêve?
Je reste sur ma "fin". Dommage.
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Les premières critiques sur Babelio sont dithyrambiques, mon avis est un peu plus partagé.
La préface de Thilliez parle d'un roman à tiroirs. Des tiroirs il y en a effectivement à profusion, rendant l'histoire complexe et tenant le lecteur en haleine tout au long des 400 pages.
Le bouquin est construit autour de chapitres hyper courts et la narration se résume quasi exclusivement à des dialogues (ou monologues) qui accentuent le coté nerveux du récit. En d'autres termes, on est loin du thriller "littéraire" (c'est un constat, pas un reproche).
L'histoire est clairement bien ficelée, mais ce style d'écriture ne rend pas, à mon sens, facile la création d'une ambiance et c'est ce qui m'a le plus "gêné" dans ce texte (avis tout personnel, c'est une histoire de goûts).
Histoire tordue, réfléchie et vraiment bien construite, mais il m'a manqué le petit supplément d'âme qui font que je reste totalement scotché (comme l'a fait Thilliez, dans le même style, avec le fabuleux "Vertige").
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Attention ! Cette chronique risque de révéler des éléments de l'ouvrage. Si vous vous apprêtez à lire ce roman ou si vous êtes en cours de lecture, passez votre chemin et revenez après lecture.

Ce cinquième roman de Gilles Caillot est le premier que je lis de l'auteur.

Je poursuis ma découverte d'auteurs de polars et « thrillers » français. Lecteur de longue date des romans de Jean-Christophe Grangé, ces derniers temps, je cherchais à découvrir d'autres auteurs de polars dans la langue de Molière. La raison ? Probablement le désir de découvrir un roman tel que l'a conçu son auteur, un roman qui n'est ni trahi ni modifié par une traduction telle que le dit l'aphorisme italien, « Tradutorre, traditore » (Traducteur, traître).

En lisant un auteur dans sa langue, et le français est la seule langue dans laquelle je suis totalement à l'aise, je me mets à l'écart du risque de ne pas lire exactement ce que l'auteur voulait exprimer.

Après avoir découvert Franck Thilliez, Karine Giebel, Georges Simenon (oui, je n'avais jamais lu de livre de cet auteur), Henry Cauvain... me voilà lancé sur les mots de Gilles Caillot.

Il faut avouer que la préface de Franck Thilliez est pour beaucoup dans mon choix, car je voulais rebondir après la déception de ma précédente lecture.

Autant le dire tout de suite, la lecture de ce roman de Gilles Caillot m'a fait passer par plusieurs étapes, le plaisir de lecture, l'exaltation, l'envie de ne pas arrêter ma lecture, l'appréhension à l'idée que l'auteur n'arriverait pas à démêler le filet qu'il avait tissé et... la déception de la confirmation de mon appréhension.
Si le personnage du flic dépressif n'est pas forcément fait pour me tenter, je le trouve un peu trop usité, le reste avait tout pour me séduire. Une enquête haletante contée au présent de l'indicatif, un tueur sadique et intelligent, des questionnements, des doutes...
Après un début très prometteur et une enquête qui s'annonce glauque au possible, je passais assez facilement sur l'autre figure imposée, celle du héros qui se tape l'héroïne.

Sylvie Branetti est une flic au bord du gouffre. Elle sort d'une période très difficile de sa vie après 15 ans de psychanalyse et d'enfermement en hôpital psychiatrique suite au traumatisme subi quand elle eut affaire au « tanneur », un tueur sadique qui dépeçait ses victimes pour recoudre la peau sur la suivante. Alors qu'elle était au bord de l'arrêter, le tueur s'en était pris à elle et avait kidnappé sa gamine avant de disparaitre.

15 ans après, Sylvie continue de suivre des séances d'hypnotisme dans l'espoir de revivre sa rencontre avec le tueur pour trouver des indices lui permettant de découvrir son identité et savoir ce qu'il est advenu de sa fille.

C'est au moment où ses cauchemars sont plus forts et plus nombreux et que ses séances de psychanalyses lui permettent de s'approcher de la vérité que le tueur réapparait et fait une nouvelle victime. Un copieur ? Non, aucun doute possible, la nouvelle victime est recouverte de la peau de la dernière victime du « tanneur », il y a 15 ans.

Toujours sur la brèche, Sylvie est soutenue par son ancien amant, Benito, flic chargé de l'enquête. Les nouveaux meurtres font ressurgir les cauchemars de plus belle et, très vite, Sylvie ne sait plus faire la part des choses. Ce qui est réel, ce qui ne l'est pas. Alors qu'elle va voir son psychiatre tard le soir elle l'aperçoit aux bras d'une jeune fille qui ressemble à ce que pourrait être devenue sa fille Lila.

Alors qu'elle charge un ami détective privé de suivre le psychiatre, ce dernier découvre que l'homme est un pédophile qui va se fournir dans les cités voisines. Dans le même temps, Bénito, son amant, le seul à la soutenir, reçoit des SMS étranges le priant de la tuer.

Naviguant entre rêves, souvenirs du passé et enquêtes glauques, Sylvie va peu à peu lâcher prise, perdre pied.

Gilles Caillot mène son enquête avec Maestria durant les trois quarts de l'enquête. Malheureusement, au moment où alternent de plus en plus des moments du passé de Sylvie, les évènements étranges du présent, les surprises qui jalonnent l'enquête, le lecteur averti finit par craindre que l'auteur ne puisse plus résoudre son affaire que de deux façons. La première, Sylvie est devenue folle et schizophrène et c'est elle la meurtrière. La seconde est que tout cela n'est qu'un cauchemar que vit Sylvie.

L'enquête avance, les évènements sont de plus en plus embrouillés, dans le bon sens du terme, le lecteur ne veut plus lâcher le livre, il tourne compulsivement les pages pour arriver à la fin et là, c'est le drame.

La crainte que j'avais durant le dernier tiers se révèle justifiée, l'auteur n'a pas réussi à démêler son histoire de façon cohérente et use d'un subterfuge éhonté pour résoudre son histoire. Point d'enquête, tout n'est que cauchemar, celui d'une femme dans le coma.

Déception, rage. Encore une fois, un auteur (tout comme Grangé), développe une histoire haletante, tissant des liens dans tous les sens et finit par ne plus s'en dépêtrer et par user de subterfuge pour s'en sortir.

Pire, l'auteur tente d'expliquer son acte dans un épilogue qui sent la justification hypocrite à plein nez. L'auteur aurait, selon lui, voulu parler de ce qui peut se passer dans la tête d'une personne dans le coma. Si tel était le cas, il aurait écrit de suite une histoire avec une personne dans le coma. Mais là, non, cet artifice n'a d'autres raisons que de se dépêtrer d'une mélasse impossible.

Alors, se faire duper passe encore, mais, que l'auteur nous floue en essayant de nous faire croire qu'en fait, non, voilà qui a tendance à m'énerver au plus haut point.

Ainsi, Monsieur Gilles Caillot, après m'avoir tenu en haleine, m'avoir enthousiasmé, passionné, fait trembler, vous avez fini par m'énerver. Dommage, il eut suffi, à défaut de se creuser un peu les méninges pour clore votre histoire d'une façon aussi magistrale que vous l'aviez menée, d'au moins faire profil bas et de ne pas tenter de justifier l'injustifiable.

Aurais-je préféré que Sylvie soit schizophrène et la meurtrière, certes non, mais au moins auriez-vous dû vous concentrer sur une version alternative, piste sur laquelle vous avez essayé d'envoyer vos lecteurs, une association meurtrière entre Bénito et le psychiatre. Bien sûr, cette conclusion n'aurait pas été à la mesure du reste de votre roman, mais au moins auriez-vous déposé votre point final la tête haute.

Mais non, à la place, vous fîtes preuve de paresse et de facilité, grand mal vous en a pris. Dommage.
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Après « L'ange du mal », j'ai à nouveau pu me plonger dans l'univers glauque et stressant de Gilles CAILLOT.

Cette fois encore, l'histoire une fois terminée ne me laisse pas indifférence et continue à me trotter dans la tête.

J'ai dévoré ce livre de plus de 400 pages très rapidement. le suspense est omniprésent, et chaque chapitre est un rebondissement dans l'histoire… et encore je ne vous parle pas des 100 dernières pages.

J'ai été littéralement aspirée dans l'univers de Sylvie, et menait l'enquête avec elle au fur et à mesure.

Certains chapitres se présentent comme des flash-back, et sont quelques fois assez incompréhensibles par rapport au déroulement de l'histoire.

J'ai trouvé que la fin arrivait « trop vite » et ai un peu perdu le fil de l'histoire lorsque l'auteur en arrive aux révélations.

J'avoue que je ne m'attendais pas du tout à ce dénouement… et personne, je pense, ne peut s'y attendre… Je ne peux pas dire que je suis « déçue » de la façon dont l'histoire se termine mais je me suis sentie un peu perdue en lisant les dernières pages.

Je suis impatiente de lire d'autres avis sur ce livre afin de savoir si d'autres lecteurs ont ressenti la même chose que moi.

Quoi qu'il en soit Gilles CAILLOT a le don de nous emporter dans son univers macabre et noir pour le plus grand plaisir des amateurs de Thriller tels que moi.

La question que je me pose à présent est « Qu'est-ce que je vais bien pouvoir lire après ça ? »
Lien : https://lebaralivres.wordpre..
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Tout commence plutôt bien : une enquête policière avec ses (grosses) ficelles.

Petit à petit, l'histoire s'installe, on découvre le passé de Sylvie, même si quelques zones restent obscures.

Puis, le récit s'emballe, s'embrouille. l'alternance rêve-réalité devient difficle à saisir, au point que chaque fois que je fermais le roman, je me demandais où j'étais...

Car l'auteur ne nous manipule pas comme l'on croit. Oui, le bandeau dit juste, la fin est bluffante.

L'image que je retiendrai :

Celle de l'immeuble désaffecté où rêve et réalité, sur ton noir, se fondent, nouant le paroxisme de l'intrigue.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Euh..... bof.
L'histoire est originale, bien que les romans à tiroirs soient plutot prévisibles et surtout à la mode.
La fin est surprenante, certes, mais je m'attendais à mieux.
Je ne mets que la moyenne également parce que c'est écrit épouvantablement, avec un style lourd et épais.
Et plusieurs choses n'ont pas été expliquées, on se pose encore des questions, et j'ai horreur de ça.
Allez, j'ai passé tout de même un bon moment, mais il n'est pas indispensable de le lire !
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Pas facile de résumé ce livre sans tout dévoiler ...
Avec des histoires dans l'histoire et certaines longueurs , je me suis un peu perdu , l'auteur nous entraine dans un tas de routes et il faut trouver le bon chemin ..
Pas mauvais malgré tout , mais pas trop le genre de lecture que j'aime , même si on se doute avant la fin qu'il y a quelque chose de louche ...
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confus! l'histoire est glaçante a souhait, mais chacun des chapitres ajoute de la confusion (qui est quoi? qui fait quoi? ) ce rend le recit encore plus palpitant.
d'ou une fin en queue de poisson, interessante certes dans sa nouveauté, mais à mon sens décevante (tout ça pour ça?)
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J'avais lu tout un tas de bonnes critiques sur Gilles Caillot et j'avais plutôt hâte de découvrir son univers. Chose faite avec ce roman dans lequel je me suis plongée avec avidité tant j'étais curieuse de cette nouvelle rencontre.

Premier bon point et pas des moindres: une éloge de Franck Thilliez en couverture! Bluffant, nous annonce ce bon Francky… He bien allons voir si la rose…

Démarrage percutant: Sylvie, capitaine de police a perdu sa fille 15 ans auparavant. Enlevée par un tueur psychopathe au doux surnom de « tanneur », le corps de Lila, 6 ans au moment des faits, n'a jamais été retrouvé et Sylvie, d'hôpital psychiatrique en psychiatre perd pied avec la réalité. Suivie depuis de nombreuses années par le même médecin, elle tente des séances d'hypnose qui la plonge petit à petit dans une réalité alternative peuplée de cauchemars. Aidée de son collègue et amant Paul, Sylvie reprend l'enquête car de nouveaux meurtres similaires ont lieu. le « Tanneur » est revenu et à priori il n'est pas seul…

Un fil conducteur classique: Une mère qui cherche sa fille qui a été enlevée par un tueur qui fait son come back sanglant.

C'est dans la narration que tout devient original et surprenant. de chapitres en chapitres, Sylvie croit qu'elle devient folle et le lecteur abonde dans son sens. Et puis non, peut être ne l'est-elle pas tant que ça…Gilles Caillot a réussit à me déstabiliser au fil de ma lecture. Plus moyen de savoir où j'en étais, j'étais bluffée!

Et pourtant…. malgré une très bonne histoire et une fin étonnante, il manque quelque chose. Peut-être une atmosphère, peut-être une ambiance, j'ai du mal à définir ce que je n'y ai pas trouvé…ce qui ne m'enpêchera pas de le conseiller même si ce n'est pas un coup de coeur.

Lien : http://lemarquepagedenath.wo..
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j'ai été captivée par l'histoire dès le début laquelle se lit très vite le suspens est au rendez vous on se pose des tas de questions on s'y perd l'héroïne est elle folle? est elle victime d'un complot?.....plus on tourne les pages plus on attend fébrilement enfin le dénouement ...qui se révèle dès plus décevant et même confus je suis restée sur ma faim ça aurait pu être un très grand livre dommage
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