Premier volume de la trilogie de
Chelsea Cain consacrée à Archie Sheridan et la diabolique Gretchen Lowell, je suis tombée sur ce livre par hasard, suggéré par Babelio, et ne le regrette pas.
Peu de thrillers m'ont marquée à ce point.
La force de l'intrigue tient grandement à la psychologie des personnages, complexes et torturés, particulièrement bien développée. Les meilleurs ingrédients sont réunis pour accrocher le lecteur: un style fluide, rythmé, mesuré, une ambiance malsaine au possible, rendant aussi accro à l'histoire qu'Archie l'est aux cachets qu'il consomme à outrance depuis les sévices subis par Gretchen, des rôles secondaires actifs qui ne laissent rien au hasard.
Qui dit mieux?
Archie... on ne sait qu'éprouver à son égard. Compassion, dégoût? On ne peut lui rester indifférent. de même pour son charismatique bourreau. La notion du syndrome de Stockholm pousse toujours plus loin les limites de l'indécence.
A peine achevé, on se jette sur "
L'étreinte du mal" et ... on en redemande!