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sur 302 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Ce livre est une catastrophe. L'univers est creux et très peu développé, les personnages sont insupportables avec de la part du personnage masculin des attitudes et des propos extrêmement problématiques, violents, toxiques et misogynes. le consentement est nié en permanence, le corps d'Andraste et des autres personnages féminins est vu comme une monnaie d'échange, et est un prétexte pour négocier des attouchements via une position de pouvoir (Thadéus est en mesure de fournir un enseignement à Andraste, mais son exigence ? Pouvoir la toucher où il veut quand il veut parce que BIEN SÛR une femme n'est qu'un réceptacle du désir masculin qui s'impose à elle). Et je ne parle même pas des réflexions sur les formes d'Andraste, un coup trop développées et donc pas jolies, un coup juste parfaites pour le regard masculin (bien sûr). Je suis VRAIMENT atterrée par ma lecture après tous ces commentaires élogieux.
Quant à l'histoire en elle-même, elle est creuse. le dénouement est expédié en une trentaine de pages (surtout que la plupart des "révélations", je les avais devinées quasi dans les 50 premières pages) et manque de fond alors qu'on se traîne en longueurs tout le reste du temps à la poursuite de deux personnages qui sont insupportables.
Décevant, dangereux, un titre qui met en avant une "romance" toxique sous couvert d'attraction plus forte que jamais, justifiant des actes ignobles (et vas-y que je te force à me faire un baiser, et vas-y que je tente de te tuer car tu as tout d'une sorcière, et vas-y que je te force à m'épouser et que je t'enferme parce que c'est moi l'homme et le maître qui décide...).
Je suis profondément déçue et j'ai grande crainte de lire d'autres ouvrages de cette autrice...
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Je connaissais déjà Georgia Caldera à travers son précédent roman Les Larmes rouges paru aux éditions du Chat Noir qui pour moi était une vraie réussite tant du point de vue de l'intrigue que du style.

J'étais donc intriguée à l'idée de lire son tout dernier roman Victorian Fantasy dont le 1er tome est paru au mois de septembre. Je sors de cette lecture plus que mitigée et je ne poursuivrai pas dans la saga tant j'ai été déçue par certains points.

L'intrigue est d'abord très très longue à se mettre en place. Dès les premières pages, le lecteur fait la connaissance d'Andraste. Cette dernière est une sorte de sorcière dont les pouvoirs ne sont, hélas!, guère développés. Fait étrange, Andraste vit enfermée dans le manoir familiale. En effet, elle est dotée d'une peau très blanche et la morsure du soleil pourrait lui être fatale. Andraste est aussi pourvue d'yeux violets qui ne semblent choquer personne autour d'elle.

Un jour, une délégation royale débarque au manoir. Andraste est demandée par la reine Victoria en personne afin de participer à un programme d'enseignement. Andraste saute sur l'occasion. Accompagnée de sa soeur Ruth, elle arrive et découvre New-Londonia et le palais royal.

Dès sa première nuit, Andraste commet l'irréparable puisqu'elle s'acoquine avec un certain Thadeus Blackmorgan. Andraste va découvrir qu'elle s'est liée à jamais à Blackmorgan et qu'une étrange malédiction pèse sur sa vie. Je n'en dirai pas plus sur la suite des événements bien que j'en eusse déjà beaucoup dévoilé..

Plusieurs choses m'ont dérangée dès les premières pages du roman. D'abord Andraste débarque au palais de la reine Victoria. Les explications données sont très vagues. Il s'agit a priori de recruter les meilleurs éléments du royaume en vue de les former en matière de magie et de nécromancie. C'est là qu'est le hic. Selon moi, on devrait logiquement suivre les cours d'Andraste, son évolution à travers les matières un peu comme dans les Harry Potter (sans pousser la comparaison plus loin). Or, toute la partie enseignement est passée sous silence ou reste très évasive. C'est décevant car cette partie de l'intrigue aurait apporté beaucoup à l'histoire. D'ailleurs le titre mentionne bien qu'il s'agit en partie de nécromancie. Au final, Andraste est peu confrontée à cette discipline; le lecteur n'en sait pas plus qu'elle!

Au lieu de cela, l'intrigue piétine. On avance d'un pas pour mieux reculer de deux. Il n'est pas sorcier de deviner qu'Andraste et Blackmorgan vont se livrer au jeu du chat et de la souris qui n'en finira pas. C'est un peu « je te suis, tu me fuis; je te fuis, tu me suis » appliqué sur plus de 300 pages. Ces ronds de jambe et revirements soudain m'ont profondément lassée. On devine l'issue de cette rencontre et l'auteur, comme dans une série américaine, repousse les choses à l'extrême alors que le suspens est depuis bien longtemps consommé.

Il est bien dommage d'avoir à attendre la page 300 (sur 541) pour avoir enfin un peu d'action! En effet, les choses sérieuses et intéressantes se mettent en place tardivement. L'histoire de cette malédiction qui pèse à la fois sur Blackmorgan et Andraste est enfin mise sur le tapis à l'extrême fin du roman. Là encore, il est dommage d'avoir tant attendu pour développer ce passage et de rester d'ailleurs encore trop évasif à son sujet.

Je n'ai pas véritablement apprécié l'héroïne Andraste qui passe pour une enfant gâtée. Elle ne sait pas ce qu'elle veut et passe parfois pour une idiote. de nombreux passages mettent en avant sa naïveté (en soi touchante) frisant parfois la bêtise. Blackmorgan relève un peu le niveau même s'il n'est pas toujours très futfut concernant les sentiments qu'il éprouve.

Enfin, j'ai été déçue par le traitement de l'environnement steampunk. Il n'est pas assez développé à mon goût. Certes, les héroïnes portent de longues robes à la mode victorienne et il y a quelques animécaniques (contraction d'un animal et d'un automate) qui se baladent mais c'est tout! Il me semble aussi que les personnages devraient parler un langage plus châtié ou en tout cas moins contemporain. Nous sommes tout de même à la cour de la reine Victoria. Au contraire, les insultes et les tournures de phrases d'aujourd'hui se multiplient. Là encore, la cohérence de l'époque n'est guère respectée.

Le point positif de ce roman est qu'il m'a bien divertie. On est finalement pris dans le tourbillon amoureux des deux personnages et on souhaite savoir comment cela va finir entre eux. Georgia Caldera décrit aussi les scènes de sexe avec beaucoup de style, sans tomber dans le vulgaire ou le cliché et je salue cette performance fort difficile. Elle réussit à émoustiller son lecteur.

En résumé, je n'ai pas été emballée par ce roman qui traîne trop en longueur et qui ne respecte pas assez les codes steampunk. C'est dommage car l'intrigue de départ est plutôt bonne. Je m'arrêterai donc au premier tome sans regret.
Lien : http://carolivre.wordpress.c..
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