J'aime cette nana, son originalité, son énergie, sa bonté. Elle est celle pour qui je me lève chaque matin, celle à qui je veux plaire quand je choisis mes fringues. Celle qui envahit mes cauchemars pour les transformer en rêves. Mon ancre. Ma lumière.
Quand il me fixe du regard, il m'entraîne dans une chute à la fois délicieuse et terrifiante.
Les rêves s'estompent ; les objectifs, eux, repoussent nos limites.
Il n'y a pas de gestes plus beaux que ceux faits par amour. Même s'ils nous détruisent.
- Tu crois que les actes violents commis par amour peuvent être pardonnés ?
-L'amour, il n'y a que ça de vrai. Quand on se rend compte qu'on perd le contrôle, qu'on tombe dans le vide, mais que c'était ce qu'on attendait depuis toujours.
Du coup, je sors un livre. Marrant comme les mots ont ce pouvoir transporter l'âme hors de la réalité... J'ai toujours aimé lire, mais depuis mon hospitalisation cette passion s'est transformée en moyen de survie. Elle m'empêche de m'enfoncer dans les méandres de mes pensées.
D'avoir mis un terme à la souffrance de la femme de ma vie, sans me douter que ma propre douleur deviendrait insupportable.
Je sens ces émotions sinistres le déchirer à mesure que nous nous rapprochons.
Les jours passent et tu domines toujours mes pensées.