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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Cali nous propose une histoire intimiste, la sienne. Celle d'un drame, une perte lourde à porter pour un enfant de 6 six. Ce récit, chargé d'émotivité, est écrit avec une plume époustouflante. Comment peut se construire un enfant sans sa figure d'attachement? Différents thèmes sont abordés comme la mort, le deuil, la douleur, la tristesse, l'amour, l'amitié, la famille, l'attachement.. j'ai beaucoup aimé ce partage autobiographique, qui me donne envie de savoir comment le petit Bruno se porte aujourd'hui.
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Véritable déclaration d'amour d'un enfant de 6 ans à sa mère partie trop tôt.
Perdu, il cherche l'amour à tout prix et se demande s'il a encore le droit d'être heureux.
C'est triste mais c'est doux. C'est beau et c'est tendre. C'est émouvant et terriblement poétique.
On a envie de serrer Bruno dans ses bras pour ne plus le lâcher.
J'ai adoré !
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Je ne suis pas fan de Cali. Je n'aime pas le personnage médiatique, je n'apprécie pas particulièrement la voix du chanteur, et je connais peu les textes de ses chansons.

Par contre, j'ai vraiment adoré Cali, l'auteur.

Ce roman autobiographique  nous parle de Bruno, un petit garçon de six ans qui vient de perdre sa mère. Dans un style très simple, qui se veut proche de l'enfantin, le roman est écrit à la première personne et nous raconte les émotions qui traversent l'enfant, entre sa mise à l'écart lors de l'enterrement, la dérive de son père, et l'amour fusionnel qu'il porte à Alec, son meilleur ami.

Chacun des personnages de ce livre est attachant et nous prend aux tripes, par sa justesse, mais aussi par le choix des mots. C'est simple, sans fioritures, mais c'est aussi poétique et tendre, direct et authentique. C'est un texte très fort, qui appelle l'émotion pure, mais aucune pitié ou larmichette. Il résonne au fond de chacun de nous.

Un passage m'a particulièrement bouleversée : lorsque Bruno adopte un petit chat et se refuse à l'aimer. Toute la fêlure de cet enfant se trouve dans cette anecdote. Sa vision de la vie et de la mort, étroitement liée à l'amour et à la douleur.

Ce livre a été un véritable coup de coeur pour moi, j'en ai aimé chaque ligne, et je l'ai lu d'une seule traite, en quelques heures. 

Merci à Cali pour ce partage. Et Bravo.
Lien : http://mademoisellemalenia.o..
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Tout d'abord un grand merci a masse critique de Babelio et au cherche midi pour l'envoi de cet ouvrage.

Outre le fait que j'adore l'artiste et que je vais le voir en concert j'ai été énormément heureuse de recevoir son livre.
Cali nous dépeint son enfance avec tous ces souvenirs de petit garçon.
Souvenirs personnels touchant et cette admiration et surtout cet amour qu'il voue a sa mère.
Cette solitude qui nous assaille quand on perd un être cher, avec des mots simples et sincères ils nous livre son ressenti, sa peine, sa détresse, l'incompréhension ressenti quand on a que 6 ans et que l'on ai confronté a un deuil.
Un manque maternel, une souffrance toujours présente, qui de nous n'as pas ressenti ça ?
Merci a Bruno de nous avoir livrer un moment fort de sa vie.
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Tu commences le livre avec l'enterrement de la maman de Bruno, 6 ans. Jugé trop jeune pour assister aux funérailles, c'est de la fenêtre de la maison familiale qu'il observera le cortège funéraire.
Qu'est ce qu'on comprend de la mort quand on est petit ?
Trop souvent, les adultes pensent nous épargner des peines en taisant ou n'en nommant pas certains chagrins.
Cali avec ses mots/maux d'enfants va te démontrer que lui il a tout compris à la vie, à la mort, mais surtout à l'amour.
Un amour total, sans limites, qu'il voue à sa maman Mireille.
Comme tous les enfants du monde il ne dose pas son amour, il est immense et c'est donc un tsunami dans son univers de petit garçon que la perte de sa maman.

Je ne peux pas te dire que c'est une autobiographie, mais je sais que la maman de l'auteur est décédée quand il était jeune.
Qu'importe roman ou autobiographie cela n'enlève rien à la beauté et la poésie du texte.

Ce qui ressort de ce texte c'est la grande peur de mourir, que lui ressentent, mais aussi la peur de perdre les gens qu'il aime.
Alec, son nouveau meilleur ami, Carole, son premier grand amour, son papa qui se laisse porter par la vie, mais qui ne vit plus ; son frère, ses soeurs, sa petite chatte mimi ; qui au départ il va s'interdire d'aimer ; il lui a donné le même nom que sa maman, Mireille et si c'était une erreur de lui donner ce prénom ?


"Je le vois, maman, il fixe ton dernier lit, la banquette rouge contre le mur où je t'ai dit au revoir pour la dernière fois. La banquette rouge où tu te tenais, si fatiguée ; où tu m'as dit "je t'aime mon petit Bruno". Tes yeux étaient devenus vides. Ceux de papa le sont encore plus."

Il est aussi plein d'amour à donner, en manque d'amour, il recherche sa maman dans d'autres bras, il lui parle très souvent mais n'a plus de réponses, il ne comprend pas pourquoi les adultes effacent si vite toute trace de sa maman, pourquoi ils ont décidé de brûler toutes ses affaires, une seule rescapée : une photo du mariage de ses parents qui ne le quitte plus.

Écrit tout en poésie ; la gorge nouée par les mots de ce petit bonhomme, tu poursuis ta lecture sur un peu plus d'une année.
La colère qui l'emporte, mais qu'il ne comprend pas, ils souffrent de voir les gens qu'ils aiment pleurer, il a l'impression de semer la tristesse partout où il va.

Tu lis l'extinction de la flamme du foyer et la cape sombre jetée dessus.
C'est le petit Bruno, le narrateur, tu as l'impression qu'il te prend la main et te chuchote tous ses secrets dans ton oreille et que tu les accueilles au plus profond de ton coeur et de ton âme de lecteur.

Comme je te le dis, c'est poignant, mais tu lis aussi les bêtises d'un enfant, des enfants de cet âge. Bruno entouré, mais si seul avec son chagrin qu'il ne peut nommer même s'il comprend beaucoup de choses que l'on ne prononce pas devant les enfants comme son papa qui se tait ou qui sent bizarre, son papa qu'il ira chercher en lui donnant la main au bistro d'en face pour l'emmener loin de cet endroit qui ne sent pas bon. Qui est l'adulte ? Qui est l'enfant ? Je ne jette pas la pierre du tout aux adultes, mais la maturité de ce petit garçon de 6 ans est étonnante ; il comprend tellement de choses, mais il ne sait comment les nommer.

Tu l'aimes cet enfant, tu as envie de lui donner la main et de ne jamais la lâcher.
Tu comprends aussi quelle difficulté ce sera pour lui d'aimer.
Tu as envie de répondre aux questions qu'il se pose, mais qu'il ne dit pas.
Un petit coeur de 6 ans avec une tonne d'amour et de tristesse qui parfois déborde et parfois pas, un immense flot d'amour et un profond respect qu'il a pour ses aînés et son papa. Mon père, ce héros.
Lien : http://luciebook.blogspot.be..
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Un livre beau et émouvant, tendre hommage à la maman de Cali, trop tôt disparue.
Ecrit à hauteur d'enfant...ce qui permet de sourire malgré l'absence douloureuse.
Agrémentée qui plus est d'une gentille dédicace de l'auteur, rencontré lors d'une dédicace + conférence à Talloires, où on le découvre joyeux, solaire, gentil et super accessible.
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Pour son premier roman Cali nous propose une autobiographie. Alors qu'il n'a que 6 ans sa maman « décède » mais on ne le laisse pas assister à l'enterrement car « il est trop petit ». S'en suit alors une période de questionnement, de tristesse, de solitude mais aussi de rencontres... Ce livre nous raconte, nous chante tout cela : 200 pages où l'on suit ce petit bout confronté au deuil... celui de sa maman.

J'avoue, j'ai acheté le bouquin parce que c'était celui de Cali, le chanteur aux textes superbes sans parler de ses prestations scéniques. le sujet ? Ben en fait je ne savais pas trop à quoi m'attendre... Et puis là, dès les premières pages : la claque. L'écriture est magnifique, harmonieuse tout en nous racontant des faits, une histoire.
Ce roman est une leçon d'amour. Avec ce petit garçon on explore une multitude de sentiments : l'incompréhension, la tristesse, la solitude, le manque mais aussi et surtout l'amour, l'amour, l'amour.
En élément plus terre à terre : la longueur du livre est juste... 50 pages en plus auraient été de trop.
Par ailleurs, j'avoue que comme lecture d'été il y a plus drôle... mais tout dépend de ce que l'on recherche.
En bref, ce premier roman est une réussite. Un coup de coeur que je ne manquerai pas de transmettre.
A quand le prochain ?
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Grosse claque ! Au bout de quelques pages, des larmes. Ce petit Bruno de 6 ans est tellement touchant. L'histoire est tragique, certains moment sont très durs, surtout avec la vision qu'apporte l'auteur, celle d'un enfant, lui. Ce livre est plein de poésie, de joie et de peine, de douceur, de tendresse et de larmes. Identification simple à Bruno, ce livre à fait ressurgir en moi des émotions enfouies. C'est beau et c'est pur. Je n'ai pas plus de mots pour décrire cette lecture, un livre qui marque, touche et restera longtemps dans ma mémoire.
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Depuis ton départ, un voile noir a recouvert notre maison. Nous peignons tes silences sur les papiers chagrin des murs ».

Lorsque le petit Bruno, âgé de six ans, perd sa maman, son monde s'écroule. le chagrin l'ensevelit tout autant que la chape de silence qui entoure ce deuil. du haut de son enfance, du haut de ses larmes, il va enlacer le vide, éperdu et perdu. En quête d'amour, en quête de tendresse, en quête de mots.

« Mireille, je sais que c'est toi, Maman. Mais « décédée », ça veut dire quoi ?»

Seuls les enfants savent aimer, c'est huit mois de la vie de Cali. Huit mois au cours desquels il nous ouvre la porte de son univers d'enfant. Avec ses mots d'enfant. Huit mois au coeur de cette famille aimante mais brisée. Huit mois avec un papa éteint, qui se noie. Huit mois, presque le temps d'une grossesse. Certes, il y a Aldo, Sandra, Gina, pépé, mémé , tonton et tata, qui font de leur mieux. Avec leur peine à eux . Mais il y a surtout Alec, le meilleur ami, celui qui lui a promis qu'ils ne mourront jamais. Et Carol Bobé, l'amoureuse, celle qui fait battre son coeur et à qui ce magnifique livre est d'ailleurs dédié. Un amour d'enfant. Unilatéral. Une amitié d'adulte. Jusqu'au bout.

Seuls les enfants savent aimer, chante et écrit Cali. Je rajouterais juste que Bruno sait donner un amour immense, immense.

Prétendre que ce roman est touchant est un euphémisme. Il m'a mis le coeur sens dessus dessous Tant par la poésie qui en émane que par la souffrance de cet enfant amputé d'amour. Il ne lui manque pas un bras ou une jambe. Il lui manque bien plus : une mère.

La langue est aussi pure que lumineuse, aussi ensoleillée que ce village catalan que je connais bien. L'auteur a su faire du fardeau de sa peine un écrin de douceurs et de grâce. Il a réussi le tour de force de transformer ses larmes en une ode à l'amour.


Lien : http://nathdelaude.canalblog..
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Si joliment triste...

J'ai pris une véritable claque, ce livre a été une petite parenthèse de quelque jours, où j'ai eu le sentiment d'accompagner le petit Bruno a l'âge de 6 ans qui viens juste de perdre sa tendre mère.
D'ailleurs durant tout le livre c'est a elle qu'il s'adresse et cela rend encore le tout plus touchant.

Affronter le monde quand on viens de perdre ça maman c'est difficile, avec en plus un papa désespèrer "Je ne vais pas mourir tout de suite , mais je vais mourir jusqu'au bout". La découverte des premiers sentiments forts d'amitié et d'amour, tout ça dans la tête d'un enfants de 6 ans. Ajouter à cela une plume douce et remplis de poésie et vous obtiendrez "Seuls les enfants savent aimer"

Ce livre un petit bonbon sucré que je ne peut que vous conseiller
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