AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,02

sur 86 notes
5
9 avis
4
14 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis
Une fois de plus , je me suis lancé en terre italienne , cette fois pour y retrouver le célèbre dottore Montalbano .Je savais que la mission la plus stressante de Montalbano était de gérer l'arrivée de malheureux migrants et de les guider vers les centres d'accueil , les encadrer , les soigner .Au passage , on pourra noter quelques coups de griffes sur la gestion de ces mouvements de population par les états européens .Courage , fuyons . Bon . On retrouvera du reste plusieurs assertions de bon aloi sur le sujet , sujet qui n'a pas fini d'alimenter les débats dans lesquels chacun cherche à ...s'en éloigner .Vous savez , " la patate chaude "...
Bon , ça , c'est fait , concentrons nous sur Montalbano qui , poussé par sa délicieuse fiancée , va se faire " tailler un costume " chez une trés appétissante couturière que l'on retrouve ...morte , lardée de coups de ciseaux ...
Bon , je ne vous apprends rien , tout est noté sur la quatrième et ...je n'en dirai pas plus sauf que , naturellement , Montalbano et ses hommes vont " faire le job ". La quëte de la vérité ne sera pas aisée , Andréa Camillieri s'en donnant à coeur joie pour brouiller les pistes , corser l'affaire de façon à nous réduire à l'état de détective amateur qui voit tout mais ...ne trouve rien .Lecteur actif mais lecteur promené au gré de l'imagination d'un auteur particulièrement doué ." Racontez moi simplement votre histoire , je me charge de l'embrouiller " disait l'avocat de Coluche .Et bien , Camillieri , c'est un peu ça et l'effet est saisissant .
Allez y , amies et amis , vous allez passer un bon moment et vous pourrez même profiter de certaines délicieuses spécialités culinaires , Montalbano sait recevoir ...et s'avère être un fin gourmet !
Un petit bémol .La traduction réalisée par Serge Quadruppani use et abuse de niveaux de langue divers .Transposés en français , ceux -ci ne m'ont pas convaincu , voire même géné dans ma lecture . Je trouve que l'on tombe un peu dans une caricature qui pourrait passer à l'oral , dans un film , par exemple , mais dans un récit écrit , bof . Bon , moi je n'aime pas mais ce n'est pas pour autant qu'il faut bouder ce trés bon roman et puis , je ne prétends pas avoir raison non plus mais , sur Babelio , il est de bon ton de se montrer sincère , non ?
Allez , à plus , amies et amis .Passez une bonne journée ensoleillée .A trés bientôt.
Commenter  J’apprécie          540
Après avoir émergé d'un cauchemar, où sa pantoufle a tête de chat l'avait griffé, le commissaire (dottor) Montalbano a une discussion animée avec sa compagne, Livia : celle-ci veut qu'il aille se faire faire un costume sur mesure, à l'atelier d'Elena, une de ses copines. Idée qui ne lui plaît guerre, surtout qu'il va falloir prendre ses mesures (partout), et se déshabillé devant une femme. Mais ils sont invités à renouveler les voeux de mariages d'un couple ami (autre idée qui ne le réjouit guère).

Il faut dire que notre commissaire a du pain dur la planche : durant la nuit « accueillir » les migrants qui débarquent sur la plage après avoir subi un voyage sur des embarcations surchargées, et il faut les faire débarquer sans déclencher de fuites liées à la peur, ils ont tellement attendu (et fantasmé) sur cette terre d'accueil, qu'ils tentent tous de se précipiter. Il est aidé par le Dr Osman qui peut leur expliquer dans leur langue ce qu'on attend d'eux.

La journée, il doit vaquer à ses obligations habituelles, avec un manque de moyens dramatiques. Il se rend néanmoins à son essayage et la belle Elena lui tourne un peu la tête, surtout ses jambes.

Un matin, Elena est retrouvée assassinée à coups de couteaux et l'enquête commence dans des conditions assez rocambolesques, la belle dame avait beaucoup d'admirateurs et on ignore tout de son passé…

J'ai bien aimé cette enquête sur fond de migrants, de réflexions sur l'Europe qui se cloître, pour n'accueillir personne. On rencontre des personnages intéressants, et les coéquipiers de Montalbano valent chacun leur pesant d'or. Qu'il s'agisse de Catarelle, et ses mésaventures avec le chat d'Elena, ou d'Augello amoureux transi, jaloux, au langage fleuri ou du plus réservé Fazio… J'ai bien aimé le docteur Osman et son dévouement par la traduction et l'aide qu'il apporte, ainsi que Meriam, l'assistante tunisienne d'Elena qui s'investit aussi à fond pour venir en aide aux migrants.

Je vais garder en tête des images fortes, tel le joueur de flûte qui pleure, se débat parce qu'on veut lui arracher sa flûte, lui qui était musicien reconnu dans son pays et à qui il ne reste plus que cet instrument.

Ou encore, ces passeurs infects qui n'ont pas eu le temps de sauter de l'embarcation en train de couler, et osent se faire passer pour des migrants, alors qu'ils ont profité du « voyage » pour violer une gamine…

Je voudrais rendre hommage au traducteur, Serge Quadruppani, qui a réussi à bien adapter en français, les 3 niveaux d'italien, ce qui en soi un exploit : l'italien officiel dans un registre familier, le dialecte et l'italien sicilianisé ce qui donne un texte savoureux. de plus, il a choisi le parti de la littéralité dans la construction des phrases : « Montalbano sono, Montalbano je suis » par exemple.

C'est la deuxième fois, seulement, que je me lance dans un roman d'Andréa Camilleri, car j'ai gardé un souvenir mitigé de « La danse des mouettes » et cette fois, j'ai apprécié l'auteur et le livre car l'intrigue est intéressante mais ce qui m'a vraiment séduite c'est la truculence de la langue…

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Fleuve Noir qui m'ont permis de découvrir ce roman et de replonger dans l'écriture d'Andrea Camilleri

#Lautreboutdufil #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
Commenter  J’apprécie          400

Paru en 2016 en Italie, et seulement en 2021 en France, L'autre bout du fil fait revivre le temps d'une lecture l'auteur sicilien disparu en 2019. Une lecture savoureuse grâce au traducteur Serge Quadruppani. Il a transposé le mélange italien sicilien en un savoureux mélange français marseillais sicilien.
Livia et Salvo doivent se rendre à un anniversaire de mariage, Livia exige qu'il achète un costume neuf pour l'occasion. le commissaire renâcle, mais finit par accepter. Malgré son travail qui lui laisse peu de temps, il consent à rencontrer Elena, la couturière. Quelques jours plus tard, Elena est assassinée.
L'intrigue passe après le reste, mais je me suis laissé porter par la langue, par les personnages et par l'univers du commissariat de la petite ville de Vigàta qui vit au rythme des arrivées des bateaux de migrants.
Un réel plaisir de lecture.

Lien : https://dequoilire.com/lautr..
Commenter  J’apprécie          350
Grâce au merveilleux talent de Serge Quadruppani qui sait si bien nous rendre toujours aussi pétillante et fleurie la langue de Camilleri, c'est toujours un plaisir que de se retrouver en Sicile. Encore une fois, Salvo Montalbano est adroit, sympathique, bienveillant et amène. Sa brigade et lui, sont demandés toutes les nuits, pour accueillir les bateaux de migrants arrivant sur les côtes de la Sicile. Camilleri nous fait le portrait, heureusement, de gens charitables, aidants et aimants pour soutenir les policiers et les organismes prenant en charge les nouveaux arrivants.
En plus d'être bouleversés par ces drames humains qu'ils ne peuvent résoudre, les hommes de Montalbano sont épuisés. le travail de jour et de nuit est éreintant et minant.
Cerise sur le gâteau, Livia, la fiancée de Montalbano, lui demande d'aller se faire faire un costume chez une couturière de ses amies pour le renouvellement des voeux d'un couple d'amis. On comprend que Montalbano ira de reculons chez le tailleur et trouvera presque ridicule parler de nouveau de cet engagement marital. Mais bon...
La couturière chez qui il ira pour son costume est assassinée à coup de ciseaux de tailleur. Voilà que l'enquête démarre. Qui était véritablement cette femme qu'il vient tout juste de rencontrer? Que connaît-on de son passé? Montalbano devra remonter bien des pistes présentes et passé afin de résoudre cet assassinat.
Le plaisir de retrouver Montalbano réside non pas nécessairement dans les enquêtes mais dans tout ce qui est autour de l'enquête. Ses collègues, le délicieux Catarella, le fidèle Fazio, l'anxieux Mimi. La gourmandise de Montalbano qui nous fait également saliver à toutes les pages. La mer si présente, apaisante, importante.
C'est encore une fois un grand cru que ce titre de Camilleri. Partir avec un sujet lourd et humainement désolant qu'est le sort des migrants et nous amener sur un ton plus léger à retrouver les habitudes du commissaire et les habitudes parfois drôlatiques de sa gestion de brigade et de ses relations avec celle-ci pour résoudre un meurtre, c'est tout simplement réjouissant.
Malgré la tristesse de certains propos, malgré le fait qu'il est parfois difficile de garder l'esprit ouvert, c'est toujours jubilatoire de se retrouver à Vigata avec cet atypique Montalbano.
Merci tellement pour #Lautreboutdufil #NetGalleyFrance

Commenter  J’apprécie          325
Sicile, de nos jours. Toutes les nuits, le commissaire Montalbano et ses hommes sont sollicités parce que des migrants sont annoncés sur les plages. Il faut les secourir, les accueillir, les orienter aussi. Enquêter, parfois aussi, entre un supérieur qui voient dans ces hommes des terroristes en puissance, et des passeurs sans aucun respect pour la vie humaine. Toutes les nuits, ils attendent de savoir combien de migrants parviendront jusqu'à leurs côtes, dans quel état ils seront, quels soins ils nécessiteront. Toutes les nuits, à moins qu'ils n'accostent ailleurs, plus loin. Et le jour ? le jour, le commissariat doit tourner, quand même. Les crimes ne s'arrêtent pas parce que la survie d'autres êtres humains dépend du temps, de l'énergie, de la vigilance que les policiers pourront leur accorder. Les moyens humains manquent, cruellement, et s'il n'est pas question de resquiller, l'épuisement se fait sentir. Heureusement qu'il existe des hommes et des femmes de bonne volonté pour aider, comme le docteur Osman ou Meriam, couturière assistante, mais aussi des êtres si sensibles, comme Catarella, pour qui se confronter à une telle misère, un tel désespoir, est un crève-coeur.
Alors l'on en oublierait presque que L'autre bout du fil est un roman policier, même si Montalbano mène des enquêtes auprès des réfugiés. La couturière qui confectionnait son costume sur-mesure est assassinée. Qui pouvait avoir envie de tuer cette femme que tout le monde appréciait ? Montalbano, qui ne la connaissait que depuis peu et avait appris à l'apprécier, n'a pas l'intention de laisser ce crime impuni. Il remonte toutes les pistes, sans verser dans les clichés auquel certains sont si prompts de céder. Les apparences, toujours les apparences. Andrea Camilleri nous rappelle à quel point il est nécessaire d'aller toujours plus loin qu'elles.
Une magnifique retrouvailles avec le commissaire Montalbano et Vigàta.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          190
Pour ne pas changer mes mauvaises habitudes, je découvre une série par la fin. Il y a longtemps que je désirais faire la connaissance du commissaire Montalbano, mais bien sûr je ne pouvais pas choisir le premier tome !

Le commissaire et son équipe sont fortement sollicités pour organiser les débarquements de migrants sauvés en mer, qui arrivent le plus souvent vers minuit. Livia, son amie, lui demande de passer dans un atelier de couture pour se faire faire un beau costume pour un renouvellement de voeux de mariage. Il fait ainsi la connaissance d'Elena, amie de Livia, dont la beauté le trouble. La routine surchargée du policier va encore s'alourdir lorsque la couturière est découverte morte dans son appartement. Personne ne la connaît vraiment et le commissaire devra trouver la clé du mystère dans son passé.

J'ai beaucoup aimé ce roman, qui me donne très envie de lire le début de la série. Dans la préface, le traducteur explique ses choix en vue de restituer la langue particulière de l'auteur qui mêle italien et dialecte sicilien. Personnellement, je n'ai pas apprécié cette façon de faire, très très lourde en français, avec des tournures de phrases étranges et mon cerveau corrigeait automatiquement certains mots comme « pirsonne, pinser », ça n'apporte rien, bien au contraire, la lettre tue et l'esprit vivifie !

Si j'ai moyennement aimé la forme, j'ai beaucoup apprécié le contenu de ce livre, avec des personnages truculents et des thématiques très intéressantes. Certains policiers ne sont pas tristes avec leur langage ampoulé ou leurs investigations dirigées par la jalousie, mais heureusement Montalbano saura faire preuve de clairvoyance. Les immigrés arrivent en nombre impressionnant, la police est débordée, mais fait en sorte de les accueillir dignement. L'auteur tacle le manque d'hospitalité qu'on leur témoigne ainsi que la cruauté des passeurs, que notre héros saura démasquer et faire punir. Montalbano veille à ce qu'ils soient accueillis par des personnes parlant leur langue, que les malades soient vite transférés à l'hôpital. La police est complètement débordée et cette tâche passe au second plan à la première urgence comme le meurtre d'Elena. Tout le monde se refile la patate chaude.

Les policiers sont plein d'humanité, de bonne volonté et de coeur. Même leurs égarements témoignent de leur nature chaleureuse et le chat de la victime ne sera pas oublié, J'ai beaucoup aimé ces héros au coeur d'or et je ne manquerai pas de découvrir le début de cette série.

#Lautreboutdufil #NetGalleyFrance !
Lien : https://patpolar.com/
Commenter  J’apprécie          130
Que dire ? J'ai tout de suite été sous l'emprise de ce roman. Je ne pouvais le lâcher. le déroulement était dramatique et il y avait la force des mots,le poids des personnages, la puissance de la situation.
Nuit après nuit, à Vigata, sur la côte sicilienne, arrivent des bateaux chargés de migrants qui ont été secourus en mer, qui sont épuisés de fatigue, de faim, d'angoisse.
Le commissaire Montalbano et son équipe sont à pied d'oeuvre pour les accueillir, les aider à rejoindre les autocars qui les emmèneront dans les centres d'hébergement.
Des volontaires et un traducteur d'arabe sacrifient également quelques heures de sommeil et apportent leur aide.
Quelques nuits plus tard, lorsque les passeurs changeront d'itinéraire, les hommes pourront enfin dormir et la deuxième partie du roman commencera : roman policier classique avec le meurtre d'une très belle femme , connue et appréciée.
Personnellement, je n'ai pas tellement aimé la cassure. J'étais trop en empathie avec les malheureux.

Une remarque : le roman est écrit en un mélange italo-sicilien et je devais parfois relire des phrases pour être sûre de bien comprendre. Mais d'autre part, je me régalais avec des mots à très jolie consonance, tels "il pititto luparo" de Montalbano , ou "i picciliddri" (les enfants.)


Commenter  J’apprécie          130
Andrea Camilleri nous a quittés en juillet 2019, à l'âge de 93 ans.

Je n'ai pas encore tout lu de sa production mais je me régale à chaque occasion de me replonger dans l'ambiance particulière de la petite cité de Vigatà, dans les pas de son commissaire Salvo Montalbano. Ce roman figure parmi les derniers qu'il ait dicté à son assistante Valentina Alferj puisqu'il était devenu aveugle.

L'ouvrage commence par un court hommage de son traducteur-fétiche au héros de ces enquêtes : Serge Quadrupanni, qui a inventé un langage spécifique – le camillerese – pour transposer en français les couleurs de ce parler sicilien si particulier.

C'est une histoire bien sombre et complexe, qui mobilise toutes les ressources mentales d'un Montalbano désormais sexagénaire, qui n'a toujours pas résolu sa complexe relation amoureuse avec sa compagne Livia qui vit loin de lui au nord. Il travaille en symbiose efficace avec son équipe de collaborateurs dont on connaît déjà tous les attachants travers.

L'époque est cruelle : sur les rives de la Méditerranée sont recueillis chaque nuit des centaines et des centaines de migrants récupérés en pleine mer et que la police locale doit canaliser dans des centres de rétention. Les équipes sont sollicitées toutes les nuits à la limite de la résistance humaine, d'autant que parmi ces fugitifs se touvent parfois des criminels …

Un crime sanglant vient perturber la ville : une créatrice de mode est assassinée dans son atelier à coup de ciseaux. Salvo vient juste de la rencontrer pour lui commander un costume sur mesure. Il avait été emballé par son aisance et sa beauté, elle dont la vie privée est un tissu de mystères.

On retrouve ici les mille et uns détails d'une enquête complexe, toujours avec le même plaisir. C'est un format idéal pour un court voyage ... ou une séance de chimiothérapie … avec l'assurance que les rebondissements (pistes qui se referment, découvertes d'indices …) se succèdent allègrement. Un plaisir de lecture jamais pris en défaut.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
Commenter  J’apprécie          111
Du grand Camilleri.
D'entrée, on passe de la profonde tristesse, débarquement de migrants, un jeune mort noyé, à l'humour le plus léger, la visite de Montalbano chez la couturière / tailleur est un vrai bonheur.
J'aime beaucoup la langue et l'humour de Camilleri, et celui-ci, hélas je crois bien le dernier, est encore meilleur que les précédents il me semble. Et je suis toujours aussi admirative du travail de Serge Quadruppani, le traducteur.
Ce mélange de phrases atypiques, de mots qu'on finit par attendre, avec une petite musique surprenante, et de termes qui me rappellent (j'ai failli écrire "qui m'arrappellent" !) mon Midi natal, un vrai régal.
Mais le plaisir ne s'arrête pas là.
On a à la fois un vrai bon roman policier, suspense, énigmes, fausses pistes et vrais suspects, avec en prime une explication détaillée à la fin ; des personnages vivants, à la personnalité affirmée, avec une vie en dehors du fait divers qui nous occupe ; et comme je le disais, un bel humour, léger, mais qui m'a amené le sourire aux lèvres à de très nombreuses reprises, alors que l'histoire est en fait assez sombre.
Sans compter qu'il est beaucoup aussi question de nourriture, et qu'on emprunterait volontiers à Salvo sa cuisinière ! Rien qu'en repensant à tous les plats dont elle le régale, une grande faim me revient 😄
Et puis, Rinaldo tient un rôle assez important, et Rinaldo est... un chat.

Un roman très actuel donc, puisqu'en parallèle de l'énigme policière, nous entrons dans le quotidien des débarquements de migrants qui se succèdent sur la plage et dans le port. Où la population doit gérer l'arrivée de centaines de malheureux chaque nuit, avec les drames qui les accompagnent.

Je m'abstiens de vous donner un résumé, tout est important dans ce roman, et je ne voudrais pas en dévoiler trop.
Je vous mets comme d'habitude un lien vers le résumé sur Babelio si vous voulez en savoir plus.
Hélas, une fois encore, le résumé de l'éditeur dévoile ce qu'on ne devrait découvrir qu'au tiers du roman.
Alors, vous pouvez peut-être vous contenter de savoir que ce roman est excellent !!


J'ai trouvé très émouvant de lire en postface :
Je souhaite remercier Valentina Alferj qui m'a aidé à écrire ce livre, non seulement matériellement mais en intervenant aussi de manière créative dans son élaboration. En d'autres termes, sans elle, du fait de la cécité qui m'affecte désormais, ce livre (et j'espère les autres qui suivront), n'aurait pas pu être écrit.

Hélas, il n'y en aura pas d'autres.
Un grand auteur nous a laissés.

P.S. : Pour ceux qui n'auraient pas encore découvert le Commissaire Montalbano, je précise :
D'une part que cet opus peut parfaitement se lire indépendamment des autres.
D'autre part que le recours parfois étonnant au dialecte sicilien ne gêne absolument pas la compréhension du texte. Comme le précise le traducteur, soit la phrase est compréhensible d'elle-même, par son sens ou par sa ressemblance avec le mot français, soit la traduction suit immédiatement la tournure dialectale. C'est très fluide, et je trouve qu'au bout d'un moment, on a tendance à penser comme l'auteur !!
J'ai plus été dérangée par quelques fautes et coquilles (mais hélas, il faut s'habituer, on en trouve de plus en plus).
Lien : https://livresjeunessejangel..
Commenter  J’apprécie          110
sans doute pas le meilleur Camilleri car l'histoire est un peu légère et tarde à démarrer ( ce qui est rare) ...On ne perd pas son temps pour autant car l'auteur consacre les 80 pages à la mise en situation du commissaire et son équipe avec les débarquements d'exilés nord africains arrivant par bateau entier....le bon sens du commissaire mis au service de la gestion la plus humaine possible de ces pauvres gens....c'est inattendu et interessant et donc, après l'histoire commence....Ce livre marque également un tournant puisque c'est le premier dicté et non écrit par Cammilleri , devenu aveugle....
Commenter  J’apprécie          80




Lecteurs (183) Voir plus



Quiz Voir plus

la vie et les polars d'Andrea Camilleri

Andrea Camilleri est né en Sicile en 1925. Il s'est mis au polar sur le tard, avec un très grand succès. C'était en :

1985
1992
1994
1998

10 questions
68 lecteurs ont répondu
Thème : Andrea CamilleriCréer un quiz sur ce livre

{* *}