Malhorne, Tome 4 : La Matière des songes

Prodigieux !
Il n'y a pas d'autre mot.
J'avoue ne pas comprendre pourquoi je n'avais jamais entendu parler de cette quadrilogie, pourquoi elle n'est pas plus connue, pourquoi ???
Il est vrai que c'est la seule oeuvre de l'auteur dans ce domaine. Comme s'il y avait jeté tout ce qu'il avait à dire d'important, et puis plus rien...
Mais je comprends. C'est unique...

Ils sont rares, les livres qui me font rêver. Rêver pour de vrai, je veux dire, pendant que je dors, la nuit. Hors, cette nuit, j'ai été dans l'Aratta. Et c'était fantastique.

Camut parle autant à mon coeur qu'à ma tête, avec les mots exacts qu'il faut pour les toucher... J'ai presque une impression de "prescience" de sa part, comme si il avait effleuré une Vérité profonde. Comme s'il faisait partie de ces visionnaires à la Jules Verne...
Et ce qu'il me dit touche mon âme au plus profond. C'est ainsi que certains livres bouleversent une vision des choses...

Oui je sais, c'est complètement dingue, mais c'est ainsi que j'ai vécu cette lecture d'une quadrilogie énorme, en apnée tout du long, à ne pas pouvoir m'en dépêtrer, à ne penser qu'à replonger dedans jusqu'à savoir absolument la fin. A "atténuer" tous les autres livres lus en même temps, dommage pour eux...

Et ce quatrième tome ne m'a pas déçue, même s'il y a quelques redites, même si on se doute de la fin, même si même si...

Bref, j'ai adoré. A-DO-RE.
Mais ceci ne reste que mon avis, parce que je pense que si on n'a pas une culture historique, spirituelle, enfin non, plutôt métaphysique (et je ne dirai pas pourquoi, ce serait spoiler) assez développée, ces bouquins doivent perdre beaucoup de leur intérêt...

Comme on l'avait deviné dans le tome 3 (Anasdahala), le plan de conquête de tous les mondes de Gursk se met en place, et Ilis dont la grossesse s'accélère semble bien en peine de l'arrêter. Bien que les choses deviennent très compliquées sur sa terre d'origine, Franklin essaye de recruter quelques auditeurs de Nemo pour recréer une société meilleure dans son nouveau monde. Mais qui peut vraiment réussir à contrarier les plans du Généralissime ?

Fin d'une trilogie devenue tétralogie en cours d'écriture, on retrouve une nouvelle fois ce mélange de science-fiction, de guerre, de plaidoyer écologique et de rêve qui a fait le charme des précédents. Et avec ses nombreux rebondissement, on tremble jusqu'au bout pour Franklin et ses amis.

Au final, très bonne conclusion d'une série passionnante qui malgré quelques longueurs mélange les genres avec beaucoup de qualité.

Dans le genre très au dessus de ce que j'ai pu lire. Une sacrée évasion.

une fin en apothéose. Un feu d'artifice dans tous les sens qui parfois peu nous perdre. Mais ai final, est-ce vraiment fini?

Ce livre conclu en apothéose la saga de l'Arata,
après que l'auteur nous ai fait voyager dans L Histoire humaine,
dans une Antiquitée fantastique,
chez des peuples indigènes méconnus,
dans les gouffres de la finance contemporain, et même dans des dimensions uchroniques.

Nous voici désormais dans le futur,
et pas un futur des plus joyeux,
l'auteur nous projette en effet dans une Terre où la quasi-totalité de l'humanité s'est fait implanter des puces [Voilà qui donnerait du grain à moudre au complotistes soit dit en passant 😜] et où les riches sont devenus plus puissant que jamais.

Mais, rassurez vous !
Comme tout futur qui se respecte, il est doté de rebelles à l'ordre établi, représentés par un enigmatique et non moins charimatique "Nemo", lui même l'idole d'un anarchiste criminel nommé "Milos".
Ce sont ces deux personnages, dotés d'une gouaille inimitable, qui donnent à eux seuls une dimension merveilleusement satirique à ce roman.


J'aime donc ce roman pour des raisons aux antipodes de celles des autres romans,
alors que je me plaisais auparavant à imaginer une histoire parallèle, à rêver de mondes basés sur des Uchronies,
je me retrouve aujourd'hui à me délecter d'un futur absurdement chaotique,
et même, à trouver dommage les surenchères métaphysique permanentes du scénario, qui donnent l'impression d'une "fuite en avant désespérée" de l'auteur.

La fin de cette saga est d'ailleurs d'une simplicité pathétique,
mais, comme je vous le disais, les interventions de Nemo et de Milo valent à elles seules les 5 étoiles.


Nottons d'ailleurs l'information terrible que l'auteur à tenu à préciser à la toute fin du livre :
"Pour les valeurs des catastrophes environnementales que j'ai mis dans les bulletins radio de Nemo,
je comptais multiplier les chiffres d'aujourd'hui par trois, mais les désastres écologiques actuels sont tellement énormes que les chiffres d'aujourd'hui suffisent pour choquer sur l'état du monde dans 30 ans".

Un final surprenant et incroyable pour cette excellente tétralogie hors normes.
Complexe, alambiquée mais vraiment fabuleuse!
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Des noms différents aux 7 univers auraient été les bienvenus de la part de l’auteur pour s’y retrouver un peu. Ce dernier tome me fait l’effet d’un brouillon, il s’y passe plein d’évènements un peu déconnectés les uns des autres. L’axe principal cette fois-ci est la cruauté humaine, de quoi sommes-nous capables en temps d’apocalypse… ça fait un peu froid dans le dos !

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Voici le dernier tome des aventures de Malhorne.
Autant j'ai adoré les deux premiers tomes, autant celui-ci me laisse un peu déconvenue.
Des longueurs m'ont fait parfois décrocher. Mais la fin reprend un rythme soutenu et inventif