La trilogie du Magicien Noir, tome 2 : La novice

ma lecture du tome 1 avait été assez mitigée. Malgré ça, j'ai décidé de retenter l'aventure avec ce deuxième tome, bien que ce soit un sacré pavé et que l'histoire soit un peu (beaucoup) brumeuse dans mon esprit. En définitive, j'ai bien plus apprécié ce second tome, même si cette saga ne figure pas pour autant dans mes préférées !

J'ai eu au début un peu de mal à situer tous les personnages et les relations qu'ils entretiennent, mais heureusement l'auteur décrivant pas mal les pensées de ses personnages, j'ai fini par reconstituer tout ce qui s'était passé auparavant et ce qui liait chaque personnage à Sonea, ou aux autres. En parlant de descriptions, on peut dire qu'il y en a ! Ce bouquin faisant 490 pages, l'auteur a tout le temps souhaité pour décrire chaque chose arrivée à ses personnages principaux (même si je continue à penser que Sonea est LE personnage de cette histoire).

le fait que l'auteur prenne autant son temps et que l'action soit lente, m'inspire des réflexions très contradictoires ; d'un côté j'apprécie car du coup cela permet d'avoir une intrigue très complexe et de développer le tempérament de chaque personnage sans précipiter la fin, et je n'ai pas non plus ressenti de longueurs, mais d'un autre côté ce qui se passe pour Sonea est assez lourd à supporter à la longue, et j'avais l'impression qu'il ne se passait strictement rien. Pour ce qui est de Sonea, le roman entier peut se résumer à un non-combat face au harcèlement d'un de ses camarades. Régin ne rate pas une occasion pour la ridiculiser voire la blesser, ralliant à sa cause tous ceux pensant que Sonea, une fille de rien, n'a rien à faire dans l'un des endroits les plus prestigieux de la cité. Les brimades de ce personnage et l'absence de réaction de Sonea m'ont impressionnée, le thème intéressée, et en même temps je me sentais immensément frustrée. Je ne comprends pas pourquoi l'auteur a décidé de passer autant de temps sur ce sujet.

Malgré ça, j'ai apprécié la fin. On peut qualifier ce roman de tome de transition, et c'est pourquoi je lui "pardonne" les points négatifs précédemment exposés, car par ailleurs ma lecture fut plutôt agréable, notamment grâce à la plume de l'auteur. En effet, malgré ce manque terrible d'action, je n'ai ressenti aucunes longueurs car Trudi Canavan réussissait toujours à me donner envie de connaître la suite.


Ce tome m'a semblé placé sous le signe de l'impuissance, entre la menace de Regin et celle du seigneur Akkarin à laquelle ni Sonea, ni son tuteur et l'administrateur, n'avaient de réponse à donner. J'ai bien aimé également suivre les recherches de Dannyl et de son ami, Tayend. L'auteur m'a étonnée avec l'exposition du thème de l'homosexualité, et je me demande si ce thème va prendre plus d'importance dans le troisième tome (simple curiosité cela dit). du côté de Sonea, on connaît également une histoire d'amour naissante, vite avortée cela dit, et qui m'a bien plu. Néanmoins là encore j'ai été surprise : l'auteur n'évoque les sentiments de Sonea qu'au dernier moment, alors que d'habitude tout est décrit en long et en large, ce qui est donc assez peu crédible. Sinon, j'ai beaucoup aimé découvrir quels progrès elle a fait en magie, et j'ai hâte de la suivre de nouveau dans le tome trois ! Pour Akkarin, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il n'est pas aussi mauvais que les autres l'imaginent... Si ce n'est pas le cas et qu'il est vraiment méchant, alors l'auteur n'aura pas vraiment réussi à me faire ressentir les bonnes émotions.

Un tome meilleur donc : malgré beaucoup trop de descriptions et le thème du harcèlement qui prend trop d'importance, l'histoire est intéressante, j'ai été très contente de découvrir plus en profondeur l'univers que Trudi Canavan a réussi à réaliser, et je pense lire le dernier tome de la trilogie rapidement pour enfin tout savoir.
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Mais où est passée Sonea ?!
C'est la question que je me suis posée tout au long de ce deuxième tome. Dans le premier volet de la trilogie du Magicien Noir, Sonea était une traine-ruisseaux du quartier pauvre de la ville. Elle détestait les magiciens, les haïssait pour la purge annuelle qu'ils imposaient aux plus démunis pour « nettoyer la ville de la racaille ». Ce n'est qu'à contrecoeur et pour éviter un désastre qu'elle accepte d'intégrer la Guilde à fin d'apprendre à maîtriser ses pouvoirs.

A présent, Sonea est devenue une docile petite élève. Elève modèle, même. La facilité avec laquelle elle progresse et la puissance de sa magie font naître les jalousies. Cela va jusqu'à du harcèlement de la part d'un garçon de sa classe, qui réussi à rallier d'autres élèves à sa cause. Sonea, elle, ne bronche pas et se laisse persécuter, persuadée que riposter ne ferait qu'envenimer les choses.

Où est donc notre petite adolescente rebelle, combative et pleine de ressources ? Personnellement, je l'ai perdue dans ce tome. Je regrette aussi la disparition de son ami voleur (dont j'ai oublié le nom, vous savez bien, moi et les noms…). Il ne fait plus que de rares apparitions. Dommage car c'était un personnage intéressant. Mais il m'est avis qu'il reprendra un bon poste dans le dernier tome de la trilogie.

D'un autre côté, Dannyl fait ses recherches dans d'autres pays. Là, cela devient intéressant. On apprend enfin dans quel environnement tout ce petit monde évolue. Il y a les rencontres avec différents peuples, les découvertes sur le chemin qu'emprunta Akkarin autrefois. Et puis l'introduction de l'homosexualité. Dans un univers Fantasy, c'est plutôt rare. Sur ce coup là je tire mon chapeau, c'est bien amené (même si on s'en doute depuis le début du tome).

Critique complète sur le site de la Magie des Mots
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J'ai retrouvé dans ce second tome les mêmes bons ingrédients que dans le premier : une écriture fluide, des personnages travaillés et des descriptions qui permettent de s'immerger facilement dans l'histoire.

La protagoniste principale, Sonea, me semble toujours aussi passive. Ses raisons sont valables mais le harcèlement qu'elle subit est tellement difficile à lire qu'on a envie qu'elle efface ses réserves et qu'elle se rebiffe.

On découvre un peu plus de ce monde fantasy car Dannyl, l'un des personnages que j'apprécie le plus, devient ambassadeur de la Guilde dans un autre pays avec une culture un peu plus ouverte. L'autrice revient sur le sujet de l'homosexualité évoqué dans le tome 1 avec plus de force et je trouve que c'est bien fait. Je ne m'attendais pas à voir ce sujet dans un roman des années 2000.

Deux petites choses m'ont chagriné :
- un des personnages très présent du premier tome a presque totalement disparu et je l'appréciais beaucoup. J'espère qu'il reviendra dans le tome 3.
- l'utilisation abusive de l'expression «Son coeur rate / manque un battement». Les personnages auraient bien besoin d'un rendez-vous chez le cardiologue.

Mis à part ça, j'ai hâte de découvrir la suite.

Je préfère ne pas m'étaler davantage sur le résumé car ça risquerait de vous spoiler beaucoup de chose ! Donc parlons un peu du rythme de lecture.😄

Comme le premier tome, c'est très long... Très répétitif, et le schéma est toujours le même. le début est même extrêmement long, j'ai failli abandonner. Mais malgré tout, la deuxième partie est beaucoup plus intéressante. 😊

Pour les personnes sensibles au harcèlement, s'abstenir ! Je le suis moi-même et j'ai fini par en pleurer vers la fin du livre tant c'était dur, alors attention aux plus sensibles d'entre vous. 🥺

J'ai bien aimé cet intervalle de points de vue entre les personnages, mais il faut faire preuve de patience. 😪
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Un second tome davantage passionnant. La quête de Danyl apportent des rebondissements qui nous sortent du vase clos de l'université.
Ce roman aborde le harcèlement scolaire, l'homosexualité naissante et la tolérance des civilisations.
Je me suis attachée à Sonéa l'élève magicienne volontaire et courageuse. Et l'on suit avec empressement le Haut Seigneur utilisant la magie noire interdite.
Un roman de fantasy qui intrigue.

Très bon tome 2 : on suit les progrès de Sonea, l'enquête de Dannyl. Ces deux personnages évoluent tout au long de l'histoire.
J'aime beaucoup le personnage de Sonea : elle est forte, déterminée, fidèle à ses origines.

Le second tome de la Trilogie du Magicien Noir est peut-être le meilleur : on suit l'apprentissage de Sonea et l'intrigue s'épaissit. le style de Trudi Canavan est toujours aussi agréable à lire ; pas de lourdeur, et pas non plus de raccourcis. L'histoire se développe petit à petit, juste au bon rythme pour nous permettre d'apprécier et de nous poser des questions.

Une suite toute aussi plaisante que le 1er tome, je l'ai même préféré.
Pas de réel suspense ni grosses surprises mais c'était plaisant de suivre l'apprentissage de Sonea. Un petit bémol par contre aux mésaventures qu'elle subit par ses tortionnaires qui sont un peu trop répétitives et sans surprise, un peu trop "gamin" aussi.

Sinon j'ai bien aimé en apprendre plus sur la guilde et le mystère Akkarin est toujours aussi pesant.

Un tome 2 qui en révèle plus sur l'histoire, le monde, Sonea et d'autres personnages, sans pour autant qu'il s'y passe grand-chose. J'attends le 3 pour avoir un peu d'action !
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Je suis très heureuse d'avoir pu continuer les aventures de Sonea. Elle affronte de plus en plus d'obstacles mais se relève toujours et devient de plus en plus forte. Un excellent tome 2 qui m'a donné envie d'ouvrir le tome 3 dans la foulée.
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