Chez nous

Ils pensaient s'être séparés « Intelligemment ». Ils avaient en tout cas trouvé un accord : ils habiteraient à tour de rôle avec leurs enfants dans leur belle demeure, à Trinité Avenue, dans le sud de Londres. Mais l'histoire a mal tourné. Très mal tourné.
Un jour d'hiver, en rentrant chez elle, Fiona Lawson tombe sur des déménageurs. Tous ces meubles ont disparu, il y a des gens dans sa maison - un couple quelle n'a jamais vu lui annonce qu'il en est le nouveau propriétaire.
Fiona Jc immédiatement de joindre son mari, mais son numéro est hors service. Et ses enfants, eux aussi, ont disparu. Cauchemar réveillé ? Cela ne fait que commencer !
En lisant le résumé, on se dit que le livre va être un régal… le début est assez ennuyant, si bien que j'ai failli abandonner mais j'ai voulu persévérer et j'ai bien fait car c'est une histoire machiavélique, mais aussi une histoire qui pourrait arriver à presque tout le monde. Il me tarde après de connaître la fin, très bonne lecture pour ce thriller domestique.

Un livre avec des hauts et des bas. J'ai trouvé l'intrigue intéressante, mais j'ai eu plus de mal avec le rythme un peu lent à mon goût. Peu avant la fin l'histoire s'accélère et on découvre un élément important ; je ne l'avais pas vu venir et j'ai apprécié ce twist. Puis la fin ... alors là non ... une fin comme je ne les aime pas du tout !
Bref un roman qui ne m'a pas laissée insensible mais pour lequel mon avis est très mitigé.

Un couple. Une maison. Une trahison. Et c'est le divorce. Mais qui se passe, en apparence, plutôt bien. Ils ont décidé d'adopter le nesting, c'est-à-dire de conserver la maison pour y aller en alternance, afin que les enfants ne soient pas impactés. Mais voilà, un jour qu'elle arrive à cette maison, Fi se rend compte qu'un autre couple y habite. Son ex a vendu la maison sans son consentement. Il est parti, avec les enfants. La panique. Les chapitres sont découpés entre Fi, qui raconte sa version sur un balado, et Bram, qui lui se livre dans un document Word. La lumière sera ainsi faite. Une lecture somme toute agréable, mais qui ne révolutionne en rien le genre. J'ai particulièrement apprécié l'histoire de Bram, plus directe, sans détour. Une bonne lecture doudou, parfaite pour les journées plus froides de l'automne.

Sud de Londres, Trinity avenue, un quartier propre sur soi où l'on s'extasie d'avoir eu cette chance incroyable de pouvoir s'y offrir un toit et une vie de famille qui fleure bon le savon et les goûters faits maison, tandis que d'autres doivent se contenter d'en sillonner les trottoirs en rêvant qu'un jour, peut-être, ils auront eux aussi leur magnolia sous leur fenêtre et leur Audi devant leur porte. Et n'allez pas penser que les habitants soient des pisse-vinaigre revêches, non, aucun ne rechigne à faire un petit détour par le pub du quartier ou à partir en virée « les femmes et les enfants (et le gin artisanal !) d'abord ! ». Mais, boire ou conduire, Bram a choisi de faire tout sans modération, ce qui lui vaudra, ainsi qu'à son épouse Fi, des sorties de route aux retombées plus douloureuses qu'une gueule de bois.
Écrit comme le témoignage en miroir de Bram et de Fiona, Chez nous s'articule autour du vendredi 13 janvier 2017 dans leur maison de Trinity avenue, le jour et le lieu où tout bascule, où s'ouvre sous leurs pieds un gouffre creusé par chacun de leurs manquements ou de leurs aveuglements. Louise Candlish, nous apprend Wikipedia, a débuté sa carrière d'écrivain entre romans sentimentaux et sagas familiales, elle manie donc à merveille rouages et emboîtements, de ceux qui créent les noeuds les plus inextricables, les destins les plus pathétiques. Elle est diabolique.
Terminé fiévreusement lors d'une nuit d'insomnie (mais avais-je réellement l'intention de dormir SANS l'avoir terminé ?), chez nous est un roman sables-mouvants, une histoire dans laquelle on s'enfonce à peine glissé le premier regard, à l'image de Bram et Fi, un piège infernal qui resserre à bas bruit les mâchoires les plus puissantes qui soient sur les malheureux lecteurs séduits par ses airs de ne pas y toucher

Lien : https://magali.bertrand@neuf..

L'histoire est originale, j'ai bien aimé l'écriture à plusieurs voix, c'est toujours très sympa.
Je n'ai malheureusement pas été transportée par l'histoire, mais elle se lit bien. Quelques petits détails pas forcément toujours crédibles ...
Bref, une lecture sympathique, mais qui ne laissera pas une trace indélébile dans mon esprit...

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Sixième Lecture pour le #marsaufeminin 2022. Je suis tombée un peu par hasard sur ce livre il y a quelques mois au rayon occasion de mon Leclerc. Je n'avais jamais vu passer ce livre ni l'autrice mais un GF en très bon état à 1€49 ça ne se laisse pas passer ! Au pire c'est pas top et on abandonne, à ce prix là …

De quoi ça parle ? « Ils pensaient s'être séparés "intelligemment". Ils avaient, en tout cas, trouvé un accord : ils habiteraient à tour de rôle avec leurs enfants dans leur belle demeure de Trinity Avenue, dans le sud de Londres. Mais l'histoire a mal tourné. Très mal tourné.
Un jour d'hiver, en rentrant chez elle, Fiona Lawson tombe sur des déménageurs. Tous ses meubles ont disparu, il y a des gens dans sa maison – un couple qu'elle n'a jamais vu lui annonce qu'il en est le nouveau propriétaire. Fiona essaie immédiatement de joindre son mari, mais son numéro est hors service. Et ses enfants, eux aussi, ont disparu. Cauchemar éveillé ? Cela ne fait que commencer !

Entre Desperate Housewives et Les Apparences, Chez nous est un thriller redoutablement addictif, qui tient son lecteur en haleine jusqu'à la dernière page.»

Pas de perte de temps, l'autrice nous embarque direct dans son sujet, dès les premiers mots nous sommes avec Fi qui voit des déménageurs emportés des meubles dans sa maison … Elle pense à une erreur mais plus elle approche et moins le doute est possible, quelqu'un emménage chez elle !
Elle qui rentre tout juste d'un petit breack, week-end en semaine se prend direct une douche froide !
J'ai beaucoup aimé la façon qu'a eu l'autrice de construire son roman, on alterne les chapitres qui se passent le vendredi 13 janvier 2017 quand elle rentre chez elle et découvre des gens en train d'emménager, et le 13 janvier de son ex-mari et les chapitres en mars 2017 où nous découvrons l'histoire de Fi sous la forme d'un podcast ainsi que le témoignage de son ex-mari sous forme de document word.
J'ai trouvé cette mise en forme assez originale, les témoignages sont très intéressants, on découvre au fur et à mesure l'ampleur de la situation ! J'ai trouvé que l'autrice ménageait hyper bien son suspens, on peut ressentir quelques longueurs à certains moments mais quand on arrive sur les dernières pages et que l'autrice nous débobine toute l'histoire elle nous offre un beau moment de révélation qui met tout en place ! Et que dire des dernières lignes ??? WOW … Une fin ouverte mais on imagine sans peine ce qui va se passer derrière et franchement bravo ! Les cartes sont redistribuées !!!
J'ai passé un excellent moment avec ce roman, un très bon thriller domestique que je recommande aux amateurs du genre ! Bien pensé, bien construit, peut-être un peu « too much » par moment mais ça passe quand même très bien !
Une bonne lecture et une autrice que je retenterais à l'occasion !
Note 8.5/10

Encore un thriller psychologique pour poursuivre mes lectures de janvier ! Fiona et Bram sont mariés depuis quelques années quand ils décident de se séparer : parents de 2 enfants , ils vont choisir de vivre d'une façon original pour limiter le traumatisme pour leurs garçons. Fiona vivra dans la maison familiale la semaine tandis que Bram prendra le relais le vendredi . Ce concept de nesting permet aux enfants de vivre toujours dans la même maison . Mais un jour, Fiona arrive dans sa rue et des déménageurs sont entrain d'installer des meubles dans SA maison et s'en déclarent propriétaires . Son mari est injoignable mais toutes les premières preuves semblent contre lui ...
L'alternance entre l'histoire du vue du point de vue de Fiona et celui de Bram rend le récit plus intense !

Des livres qui retracent la lente descente aux enfers d'un couple des beaux quartiers, ce n'est pas ce qui manque dans les rayons de nos librairies. Mais cette histoire est particulièrement brutale, cauchemardesque et ses rouages sont machiavéliques.
Quant au schéma narratif, il est original. Trois points de vue différents s'entremêlent et se complètent parfaitement, nous donnant progressivement les clés de ce drame : celui de Fi(ona) Lawson dans un podcast documentaire laissant la parole à des victimes, celui de son mari Abraham (dit Bram) Lawson dans une lettre d'adieu et enfin celui d'un narrateur extérieur, chacun dans une temporalité qui lui est propre.
Alors, on peut reprocher au personnage de Fiona sa volonté de toujours tout maîtriser malgré une naïveté parfois étonnante, son utopisme exacerbé ; il en est de même pour Bram avec sa lâcheté et ses erreurs incessantes... Il n'empêche que l'intrigue tisse progressivement sa toile et ne nous lâche pas...

Impressionnée par ce livre, au début j'étais pas convaincu de le commencer et puis au fils des jours je me suis complétement plongée dans la lecture.
On s'imagine être à la place de Fi mais surtout à la place de Bram. on veux connaître la suite, sa se dévore encore et encore.
j'ai appréciée. L'intrigue est superbe et surtout très psycho a la limite du taré. que ferais t'on ? Les dernières lignes sont surtout surprenante..

Un démarrage intrigant avec cette femme qui, arrivant chez elle, découvre un couple dans les lieux avec leurs meubles et un certificat de propriété. Une suite addictive avec retour arrière du comment le mari a procédé et le pourquoi. Prenant et bien construit. Avec un petit recul on se dit quand même que tout ça n'est quand même pas de la haute littérature avec ces bourgeoises préoccupées par la valeur de leurs biens, le cocufiage, l'alcool, surtout au volant. Une construction avec supports actuels dont les commentaires des internautes alourdissent inutilement le texte. 4 étoiles pour l'addiction qu'il procure. Bonne évasion pour le cerveau.