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3,68

sur 270 notes
Un bijou ! Drôle, amusant et surprenant. Mais aussi une histoire qui ouvre à la réflexion.
À lire. Sans conteste !
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C'est un roman drôlement construit . C'est l'histoire de chacune des femmes de ce village mais séparément. le village va devenir entièrement féminin et indépendant avec ses règles et ça va fonctionner. Ce qui est commun aux différents chapitres c'est la chronologie: on les suit individuellement à travers ces 16 années ou il n'y plus d'hommes dans le village. Et ceci, entrecoupé de petites " nouvelles" concernant des guerillos. A vrai dire j'ai plus aimé cet aspect du livre.
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Ce roman est vraiment loufoque et inattendu. Beaucoup d'imagination et d'humour pour décrire une vie utopique sans hommes et dénoncer les dévastations que font les guerres civils.
On voit la vie de ce village sans hommes (ou presque) qui petit à petit s'organise à travers des différents personnages « féminins » haut en couleurs. En parallèle, on assiste à de courtes scènes violentes et « masculines » entre militaires et guérilleros.
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Pour le mois de janvier, le Club des lectrices avait décidé de s'aventurer ou bien en Afrique ou en Amérique Latine.
La Colombie fut finalement choisie, avec un auteur James Cañon, colombien, qui écrit en anglais. Mais le thème de ce roman est bien colombien.

Par contre, je dois avouer que je suis moyennement satisfaite de ce livre.
C'est simple, mon avis a joué au yoyo durant tout le temps de ma lecture. J'ai beaucoup aimé le début, je n'ai pas du tout aimé le milieu ou je me suis carrément ennuyée et j'ai recommencé à aimer ma lecture à la fin.



Le roman est construit en chapitres alternant le récit personnel d'une des femmes et de témoignages des hommes, qu'ils soient des guérilleros ou militaires.

Mon personnage préféré était la Veuve Morales, que j'ai trouvé être la personne la plus attachante. Je dois avouer que j'ai eu beaucoup de mal avec Rosalba, surtout au début, avec sa liste de choses à faire et d'interdits.



J'ai donc beaucoup aimé ce premier temps, ce désoeuvrement des femmes une fois que les hommes ne sont plus là. Ces femmes, qui sont capables des plus grands sacrifices (se priver pour leurs enfants, endurer un mari violent des années et des années sans rien dire), se retrouvent incapables de prendre la moindre décision les concernant.

Et c'est le début d'un très long apprentissage (qui va d'ailleurs prendre des années!) de la liberté. Elles vont longtemps faire des erreurs et être incapables de se prendre réellement en main, laissant le village et ses habitants s'enfoncer dans la catastrophe et presque la folie à la fin (une fois qu'il n'y a plus de temps, on ne peut pas dire que tout le monde va vraiment bien !)

Et enfin, le déclic aura lieu, quand Rosalba arrêtera de faire des listes et des listes de choses à faire, mais commencera immédiatement à les faire. Arrêter de remettre au lendemain et faire les choses tout de suite.
Et surtout elles vont se rendre compte qu'elles sont bien entre elles, sans les hommes. Sans le remarquer, tout ce qui était masculin a fini par partir du petit village : les garçons sont morts, le prêtre est parti, Julio est devenu Julia et Santiago est surnommé « L'autre veuve ». Il n'y a plus rien qui rappelle vraiment les hommes dans le village.

Le temps était donc venu de créer un autre système.

Un système « purgé » de tout ce qu'il y a de masculin, de chacun pour soi, de compétitivité, mais plutôt un système féminin, basé sur le partage, l'entraide (moi, cela me fait quand même légèrement penser au communisme mais bon…cela a l'impression de marcher…peut-être parce que ce sont uniquement des femmes ?) En tout cas, cela fonctionne et on peut dire qu'elles sont relativement heureuses.

Le principe de la ville de femmes dans un pays d'homme m'a donc bien plu. Surtout quand, à la fin, les hommes reviennent et veulent tout décider à nouveau et qu'ils se font envoyer promener.

Par contre, je n'ai pas trop réussi à adhérer au principe d'être nue tout le temps. C'est aller trop loin pour moi.



Ce qui m'a beaucoup moins plu, c'est l'entre-deux…du moment, où elles commencent à essayer de se prendre en main, jusqu'à ce que Rosalba et Cleotilde trouvent le nouveau système et le proposent aux villageoises.

J'ai trouvé que cela allait dans le grand n'importe quoi (et tout particulièrement l'affaire avec les quatre garçons) et je me suis désintéressée au roman. Mais après c'est vrai que j'ai du mal avec le réalisme magique. le seul livre sur le réalisme magique que j'ai aimé est « Cent ans de solitude » de Garcia Marquez qui a une écriture magnifique.



Dernier point : J'ai beaucoup aimé découvrir une facette du pays, avec ses guerres civils et ses massacres. Les témoignages des hommes étaient pour cela très intéressants et ont montré comment la situation était complexe.

———————————–

Je ne peux donc pas vraiment vous conseiller ce livre, même si j'ai apprécié plusieurs aspects. Disons plutôt que ce que ce roman m'a donné envie de faire, c'est de relire Garcia Marquez et de découvrir ses oeuvres que je ne connais pas encore.
Lien : http://writeifyouplease.word..
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Dans le village colombien de Mariquita, au milieu de la jungle, l'ensemble des hommes a été soit réquisitionné par les guérilleros, soit tué. Les femmes doivent apprendre à survivre seules. Après quelques temps d'anarchie, elles vont créer leur propre communauté, avec leur propres règles et reprendre les rênes de leur village.

Dans la veine des romans sud-américains, avec leur galerie de personnages extravagants, cette histoire est racontée sur le ton de l'humour. Et mieux vaut en rire que pleurer ! Certains passages dépeignant les hommes à la guerre sont franchement tristes et tranchent avec le loufoque de la vie à Mariquita. Malgré quelques longueurs, ce roman burlesque au ton féministe est plus profond qu'il n'y parait et pose des questions éthique et écologique. Peut-on vivre sans les hommes ? Comment préserver ses maigres ressources en environnement hostile? Que faire si les hommes reviennent? Il dénonce également les dictatures et prône la tolérance et l'amour pour tous et toutes. Un roman facile à lire et optimiste, que l'auteur a dédié à toutes les femmes sur terre !
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Belle découverte que ce livre. le talent de l'auteur est d'avoir su conjuguer le drame et le burlesque. Quelles femmes nous avons là ! Courageuses ET téméraires, fragiles et fortes. Elles prennent leur tragique destin en main malgré tous les obstacles et se construisent une nouvelle vie sans hommes.
Roman baroque et foisonnant, je recommande vivement ce livre.
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Cette histoire se passe à Mariquita, petite ville de Colombie. Alors que les hommes du village sont partis, recrutés par les guerilleros, les femmes peu à peu reprennent leur village en mains. Elles y créent un système de gouvernement communitaliste (j'aime bien ce mot !). C'est une histoire hors du temps, un peu utopique. Un essai de vie communautaire. Livre pas toujours facile à lire, des chapitres longs, mais on a envie d'aller jusqu'au bout. Bon ! Sans plus !
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Une belle découverte que cet ouvrage. Une belle surprise aussi puisque l'histoire n'est pas seulement la description un peu légère d'un village que tous les hommes ont été forcés de quitter. En lisant la quatrième de couverture, je m'attendais à passer un moment simple et divertissant. Mais la présentation qui est faite des personnages principaux du roman est très réductrice. Au fil des pages, on s'aperçoit que ces caractères sont beaucoup plus complexes et que loin de n'être que des farceurs, ils sont surtout des êtres humains pleins de complexité. Chacun rencontre sa part de souffrance et d'obstacles. .../...
Lien : http://itzamna.over-blog.fr/..
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Colombie, années 1990. Les hommes du village de Mariquita ont été réquisitionnés par les guérilleros. Il ne reste que le prêtre et un jeune garçon, Julio, que sa mère a réussi à faire passer pour une fille. La sécheresse, la famine, les pénuries sont désormais le lot de ces veuves et de leurs enfants.
Une jolie découverte que ce récit, d'abord déroutant par sa construction, mais rapidement envoûtant. Des portraits hauts en couleur des habitants de Mariquita - essentiellement des femmes - alternent avec des témoignages brefs et percutants sur les violences masculines (guérilleros, paramilitaires et armée nationale) au cours de cette guerre. Se succèdent des situations cocasses et amusantes (les souvenirs de la tenancière du bordel), des épisodes très émouvants (la belle histoire douloureuse de Pablo et Santiago), du tragicomique ("le projet de procréation") et, comme des flashs, l'horreur de la guerre (tortures, viols, massacres), mais aussi ses trêves. le style et certaines anecdotes évoquent la plume de John Steinbeck... Je regrette, faute de connaissances sur la situation colombienne, d'avoir parfois eu du mal à démêler la fable de la réalité, notamment en ce qui concerne l'état de dénuement du village... Un roman très réussi, un témoignage important... même si le récit tend hélas à s'essouffler après les deux premiers tiers.

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Sur fond de guérilla colombienne, James Canon met en scène un village perdu aux odeurs d'orchidées et de mangues, où ne demeurent plus que des femmes.
Après la disparition des hommes, ces dames s'organisent comme elles peuvent. ces femmes sont surtout l'occasion pour l'auteur de livrer des réflexions profondes, mais toujours teintées d'humour, sur ce qu'endure le peuple colombien, sur le Communisme, la politique et l'économie.
l'histoire qui est à la fois drôle, touchante, originale et exotique.
j'ai beaucoup aimé ce roman.

lu en 2012.
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