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3,68

sur 270 notes
Une histoire très originale qui célèbre la féminité et la vie communautaire. C'est un livre qui développe un idéal de société. Utopique sans doute mais qui fait vraiment du bien à lire.
Tolérance, amour, écoute, vie en harmonie avec la nature, voilà ce que proposent les veuves de MARIQUITA.
Guerre civile en COLOMBIE avec des chroniques de la terre des hommes : témoignages sur la guerre qui dure depuis plus de 40 ans.
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Lu pour le Club des Lectrices. Nous voulions sortir un peu de nos lectures franco-anglo-américo-centrées, et nous avions donc pour consigne de proposer un roman africain ou latino-américain. Devant l'impossibilité de nous décider, ce roman a brusquement été proposé. Aucune de nous ne connaissait le titre ni l'auteur mais le sujet nous a intrigué. Rajoutez à cela qu'il était désigné comme le digne héritier de Gabriel Garcia Marquez et de Vargas Llosa, et hop c'était emballé !

Et j'avoue que je ne suis pas déçue … sans être un coup de coeur, ce texte est un beau moment de littérature …

Un beau jour de 1992, dans un petit village colombien, les guérilleros débarquent pour réclamer des armes et de la nourriture. Devant le manque de coopération des habitants, les soldats se radicalisent et embauchent tous les hommes de plus de 12 ans. Immédiatement, les femmes savent qu'elles ne les reverront pas et se mettent en deuil … Mais rapidement les problèmes se posent : comment assurer la marche du village, sa subsistance ? Et puis surtout comment combler le vide émotionnel et organisationnel créé par l'absence des hommes ?

« Son Mariquita chéri s'était mué en un village de veuves dans un pays d'hommes. »

Très vite, les situations deviennent cocasses, aussi diverses que toute la palette de sentiments qui compose la nature humaine. Les jeunes filles condamnés à rester vierge, les épouses heureuses d'être débarrassées de leur mari, un homosexuel qui sera « l'autre veuve »; le prêtre qui reste le seul homme et va proposer d'assurer la continuité du village : les portraits sont bien dressés et très intéressants.

Dans cet univers instable et violent – ce qui est rappelé par les chapitres intercalaires racontant la fin d'un certain nombre de guérilleros. Petit bémol : je n'ai pas réussi à faire le lien avec les maris enlevés, cela aurait peut-être rajouté un peu de force.

Du côté de l'écriture, j'ai retrouvé ce style si particulier aux auteurs latino-américains, fluide, original. Un style parfait pour le genre du réalisme magique auquel se plie James Canon, dans la droite lignée de Gabriel Garcia Marquez. Un style qui montre une grande maîtrise narrative, transformant le récit en une sorte de conte qui intègre une sorte de malédiction, l'effacement du temps lui-même et une vie en autarcie totale.

En même temps, il propose une analyse très poussée des avantages et contraintes du communisme, en parallèle de ceux d'une société matriarcale. Ou comment les habitantes, poussées par la nécessité, ont bien dû se reposer entièrement sur la communauté. Des habitantes qui s'épanouissent souvent pleinement loin de la société des hommes (considéré comme un procréateur).

Cette chronique tragico-burlesque (l'ironie est très présente) d'une bourgade perdue au fin fond de la Colombie a donc beaucoup de charme. Malheureusement, elle n'a pas réussi à tenir mon attention constante durant 500 pages. Certains passages m'ont parus trop longs, ou sans intérêt. Alors que la fin est très bonne, et clôture parfaitement la vingtaine d'années étranges qu'ont vécu ces femmes.

« le village dans lequel vous viviez autrefois n'existe plus, voyez-vous. Vous êtes maintenant à La Nouvelle-Mariquita, une communauté entièrement féminine, indépendante, qui a des caractéristiques sociales, culturelles et économiques particulières et des liens étroits avec la nature. »

Une belle découverte, un dépaysement assuré, grâce au Club des Lectrices !
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Dans un pays troublé par la guerre civile, les femmes se retrouvent seules, tous les hommes ayant été tués ou enrôlés de force par les guérilleros. Pendant seize ans, elles vont s'organiser, constituer une société nouvelle.

Burlesque, cocasse, extravagant, absurde, délirant….. Quel livre ! Quel auteur !
Certes, c'est long, presque 500 pages, mais c'est écrit de telle manière qu'on ne trouve jamais le temps long.

Chaque chapitre est un long portrait d'une femme de Mariquita.avec en toile de fond l'évolution de la vie à Mariquita et la violence et la désolation amenées par la guerre civile.
Ces longs chapitres sur Maraquita sont séparés par des chapitres de 2 pages nous renseignant sur ce qui se passe dans le pays par de cours récits de guérilleros, de soldats d'Etat ou de paramilitaires.
Chaque chapitre peut constituer une histoire indépendante, et le tour de force de ce livre et de les lier toutes, avec cohérence, si bien qu'on n'est jamais perdu dans cette foule de personnages.
Jusqu'au bout, tout se tient, tout est soigné.

Chaque portrait est désopilant. Les filles Morales, Orquidea, Gardenia et Magnolia, la femme du brigadier, Rosalba, la tenancière du bordel, Dona Emilia, la femme du barbier, Francisac Viuda de Gomez, et aussi Virgelina Saavedera, Santiago et Pablo, amoureux depuis l'enfance, et Vietnam Calderon, Hochiminh, Che Lopez et Trostsky, les quatre garçons assassinés par le padre Rafael…..
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Ce roman confirme mon amour pour la littérature sud américaine, avec cette petite dose de surréalisme et de poésie. En lisant Dans la ville des veuves intrépides, j'ai retrouvé ce que j'avais tant aimé dans Cent ans de solitude de Garcia Marquez, un village peuplé d'habitant attypique et très touchants où ils leur arrivent des choses parfois extraordinaires.

J'ai beaucoup aimé la construction du roman, où chaque chapitre met en avant une habitante et une anecdote du village. Les fins de chapitre sur les guérilleros, nous ramène à la réalité du monde et à l'horreur de la guerre, pour mieux repartir dans ce village fantastique.

C'est très intéressant qu'une telle histoire ai été écrite par un homme, aurait elle était différente si l'auteur avait été une femme?
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Un beau jour de 1992, des guerilleros de passage raflent tous les hommes de plus de 12 ans dans le petit village de Marquerita, en Colombie et tuent tous ceux qui refusent de partir avec eux. Depuis, le village vivote autour des femmes, des veuves pour la plupart, qui ont bien du mal à s'organiser. Mais peu à peu, une nouvelle société s'organise, ce qui ne se fait pas sans mal car les personnalités s'opposent...

Quelle chouette découverte que ce roman atypique ! Au départ, la survie de ce petit village semble franchement compromise après le départ des hommes et les petites histoires de chacune peinent à laisser croire qu'un avenir est possible. Mais finalement, après bien des déboires et des aventures assez rocambolesques, on entrevoit une lumière et on se prend à rêver à cette espèce d'utopie en pleine jungle. le récit est entrecoupé de témoignages de soldats qui viennent ponctuer l'histoire, de manière souvent sordide et violente, comme pour rappeler la brutalité du monde, en dehors de cette oasis féminine dans la forêt. On rit souvent, on est parfois touché par une personnalité qui laisse filtrer une fêlure, bref, on passe un bon moment à la lecture de ce roman réjouissant et plein d'humanité.
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Pour ceux qui n'ont pas lu le livre, et viennent ici à la recherche de quelques conseils de lecture sachez simplement que ne pas lire ce livre est un manquement fondamental à votre bonne santé littéraire. L'auteur, pour son premier roman, montre un réel talent tant au niveau de l'écriture, de l'histoire qui est à la fois drôle, touchante, émouvante, originale et exotique. Se priver d'une telle lecture est un sacrilège. Vous allez y prendre non seulement du plaisir, mais un certain goût également, réclamant rapidement un autre ouvrage de l'auteur. C'est dépaysant, bien écrit (et même mieux), hilarant, et de surcroît très très intelligent. L'écriture en est facile d'accès. Il vous faudra cependant une certaine ouverture d'esprit, comme toujours avec les romans sud-américains (je n'ai jamais pu lire Cent ans de solitude, roman cité quelques fois dans Les veuves, et la première fois que j'ai lu Zoé Valdès, je me suis demandé vraiment où j'avais attérri.). N'ayez pas peur d'être un peu bousculé ! Voilà pour ce que je peux dire afin de vous inciter à le lire, sans trop dévoiler l'histoire et son dénouement. Pour en savoir plus sur le sujet, je vous invite à visiter Amazon ici, pour lire le résumé.


Nous sommes en 1992 et en Colombie, c'est la guerre. Indiens, paysans subissent les batailles continuelles des guérilléros, des paramilitaires, et de l'armée colombienne. le conflit semble dépasser tous ceux qui le subissent autant que ceux qui le poursuivent. Cependant, il dure. C'est alors que les guérilléros, bien plus connus pour leur violence que pour leur politique, viennent chercher les hommes disponibles dans tous les villages qu'ils rencontrent. Au passage bien sûr, ils pillent, violent, tuent, empoisonnent et détruisent au nom d'une liberté qu'ils prétendent distribuer à qui veut bien les aider à l'incarner.
C'est pour cette raison qu'un beau matin de dimanche, Mariquita se voit soudain dépeuplé de ses hommes et jeunes garçons. Ne resteront que des veuves, un prêtre, quatre garçons de moins de 12 ans, un Julio qui deviendra Julia, et un homosexuel qui n'était pas là lors de la rafle.
Que peut bien devenir un village sans les hommes ? Qui va entretenir les voiries ? Qui travaillera la terre ? Qui procédera aux réparations diverses ? Et surtout, qui assurera la pérénité du commerce de Madame Emilia, la maison close du village ? Pire encore, qui assurera la descendance de Mariquita ?

Un roman transgenre

Ce ne sont certainement pas les hommes rescapés. L'un est homosexuel. Les quatres autres jeunes gens se réveleront eux aussi incapables de faire face à leur devoir de procréation, et même le prêtre, dont l'ardeur à la tâche n'a jamais connu d'égale mesure dans son art de la messe, se « sacrifiera » pour rien. le désir procréation semble maudit à Mariquita, et ne mène qu'à des échecs. C'est avant tout que dans l'histoire de James Canon, les événements ressemblent plutôt à ce dont rêvent les transexuels : de se voir pousser des seins, d'avoir soudain une voix de fille, de voir tomber son pénis. Ce que les transexuels mettent des années à obtenir, à payer, voire seulement à rêver, James Canon le rend possible de la manière la plus naturelle et involontaire. Ces castrations et autres poussées de protubérances se révèlent finalement salvatrices, puisqu'elles sauvent les hommes des femmes... Pas de descendance donc, et pourtant, il faut bien trouver une solution. Seulement celle-ci doit être en adéquation avec l'intérêt de tout le village, et à mesure que les solutions matérielles sont trouvées, il semble que les habitant(e)s du village se rapprochent d'un état « hermaphrodite », excluant la reproduction. Bientôt ne resteront plus que des veuves, des femmes entre elles, qui se passeront volontiers des hommes au fil du temps, pour se donner caresses et amour sans soumission, à mains égales.

Et les hommes dans tout cela ?

Les hommes sont raflés au début du roman. Cependant, ils viennent ponctuer les histoires de Mariquita par de brèves anecdotes, presque toujours morbides, toujours au sujet de la guerre. C'est cela un homme : ça part, ça produit, ça fait la guerre, et entre les bonnes nouvelles, ça en apporte de mauvaises. Ainsi, tout au long du roman, les hommes se font témoins de la guerre qu'ils sont les seuls à vouloir, les seuls à faire. Pendant que les femmes s'acharnent à trouver un moyen de faire vivre le village, d'assurer une continuité à la communauté, les hommes exterminent ce qu'ils trouvent ailleurs.
Même le prêtre, censé être un représentant de Dieu à la fois chaste, pacificateur, brisera tous les commandements. le prêtre se transforme en pêcheur par excellence, puis déserte les lieux de ses méfaits en emportant les actes de naissance des villageoises : par là, il signifie qu'après la disparition du dernier véritable symbole masculin du village, les femmes ne peuvent plus exister. Elles n'ont plus d'existence légale. Elle n'existent plus Dieu et sans les hommes : mais c'est un point de vue d'homme de Dieu. Qu'importe, elles écriront leur propre bible : une bible de femme pour une communauté de femmes peut très bien remplacer une bible d'hommes dans un monde d'hommes où vivent les femmes.


Le temps est impossible...

Affranchies de Dieu, affranchies des hommes, les femmes finissent un beau jour par s'affranchir du temps. Qu'importe ! Elles inventeront le leur : un temps féminin. Bien sûr, le temps des femmes ne peut que tourner à l'envers.. et remonter en sens inverse. Tandis que celui des hommes « est tout entier tourné vers la productivité » (p. 249), celui des femmes sera tout entier tourné vers la communauté. le même temps, les mêmes règles, les mêmes sources. Les femmes remontent donc le temps et évoluent vers une harmonie parfaite. Quelques hommes, plus tard de retour, auront du mal à comprendre, puis à vouloir se plier aux règles de la « nouvelle Mariquita ». Eux d'ailleurs, l'appellent toujours « le mariquita ». Tandis qu'ils contemplent le village, happés par la nostalgie de l'ancien règne des hommes, les femmes remontent le temps vers un avenir à rebours, plus naturel, plus simple et plus paisible. Elle refont le temps plus qu'elles ne remontent les aiguilles.


James Canon nous invente là une génèse particulière, celle d'un village de femmes dans un pays d'hommes. Celle d'un petit coin de retraite obligée à la recherche de la paix, dans un monde qui ne cesse de poursuivre la guerre. Celle d'un pays où tout est interdit aux femmes, aux hommes qui veulent devenir des femmes, et qui pourtant ignore qu'en son centre, en son coeur, certaines et certains parviennent à atteindre leur rêve de métamorphose. Il nous rappelle aussi que les femmes peuvent toujours s'affranchir des hommes et de leur passation de tutelle de père en époux, quand bien même ces derniers ne rêvent que de garder le pouvoir et la possession de tout.

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Dans la Colombie meurtrie par la guerre civile, des femmes isolées dans leur village se prennent en charge pour pour ne pas dépérir. Il ne leur manque rien sauf la possibilité d'une descendance et donc d'un avenir...
Pour son premier roman, James Canon frappe juste. C'est très plaisant à lire, c'est dépaysant, ça questionne sur l'organisation de la société et c'est cocasse.
J ai aimé le clin d'oeil à GG Marquez.
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A Mariquita, tout allait bien avant que les guérilleros débarquent et réquisitionnent tous les hommes et garçons de plus de douze ans de la ville. La ville se trouve alors peuplée seulement de femmes et d'enfants. A travers quelques épisodes de la vie citadine, on découvre comment ces femmes vont vivre...

Je ne m'attendais pas à ce genre de narration, je ne suis pas arrivée à savoir combien de temps s'était écoulé depuis que les hommes étaient partis. A part ça, j'ai beaucoup apprécié ses épisodes entrecoupés par les histoires des combattants pour nous rappeler que la guerre est bien là et contrebalancer son humour sur la vie pratiquement féminine de la ville. Certains moments m'ont moins touchés mais j'ai beaucoup aimé l'humour de l'auteur malgré la situation difficile. J'ai bien apprécié les moments surréalistes ou légèrement absurdes. L'auteur réussit bien à faire passer des messages de tolérance, de partage... Un bon moment malgré le sujet.
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A Mariquita, un petit village de Colombie, les hommes ont un jour disparu. Les guérilleros de passage les ont en effet enrôlés de force et arrachés à leurs femmes. Démunie de toute virilité, la bourgade peine à subvenir aux besoins de ses habitants et les conflits émergent. Alors que la "Casa Emilia", bordel de la ville, cherche sa clientèle dans les villages alentours, de jeunes filles célibataires en mal de mâles s'offrent aux premiers venus... Rosalba, veuve du brigadier, s'autoproclame maire du village et le Padre Rafael, rescapé de la rafle, propose de lancer une campagne de procréation. Mais peu à peu pourtant, les femmes vont réussir à s'organiser, à se libérer du joug masculin et d'un mode de pensée misogyne. Elles trouveront leur propre fonctionnement en communauté, au rythme d'un temps féminin et où la notion de partage remplace celle de productivité...

Ce roman se découpe en chapitres, certains décrivant une femme du village et son histoire et d'autres, plus courts, racontant un passage de la vie des guérilleros, des paramilitaires ou des soldats du pays. le tragique historique se mêle donc à la fable burlesque et au fil des pages les liens se tissent entre tous ces destins.

Il est difficile de décrire ce livre tant il est désopilant et sort des cadres habituels (en tous cas de ceux de la littérature nord-américaine et européenne, que je connais mieux). La force de son propos est sûrement dans l'humour presque omniprésent, qui accentue le tragique de la guérillera. Et puis surtout, cette fable, presque farce, ces femmes qui finiront par vivre ensemble nues et en partageant les ressources de chacune, est magnifique par son absurdité et son affranchissement des notions de virilité, de pouvoir et même du temps futur.

J'ai trouvé quelques longueurs dans la mise en place de communauté et les difficultés que rencontrent les femmes avant de réussir à s'organiser, mais les descriptions finales valent l'attente, vraiment !

Très surprenant, drôle et émouvant, ce roman est à découvrir !

Céline



Lien : http://enlivrezvous.typepad...
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Onirique, poétique, magnifique... Quel serait le meilleur adjectif pour ce voyage dans le temps et l'espace ?
Mariquita, petit village colombien, est un jour attaqué par des guérilleros qui enrôlent de force (et tuent ceux qui refusent) tous les hommes du village. Les femmes se retrouvent seules à bord et doivent réorganiser leur société et repenser leur manière de fonctionner...
Je n'aime pas spoiler les bouquins donc je n'en dis pas plus. Mais j'ai fortement pensé au réalisme magique cher à Garcia Marquez tout au long de ma lecture. Les chapitres concernant les habitantes du village alternent avec ceux racontant la guerre paramilitaires/guérilleros dans le reste du pays. Et vers la fin, certains chapitres sont entièrement dédiés aux pensées et émotions d'une personne en particulier : c'est là que la magie opère.
On lit le livre d'une traite : du suspense (les hommes vont-ils revenir au village ?), de l'humour (les insultes truculentes ou certaines descriptions des vieilles dames et leur "moustache soyeuse" sont à hurler de rire), de l'amour (ben oui, plus aucun homme pendant des années, les femmes vont parfois virer leur cuti), et de belles réflexions sur les notions de pouvoir et de démocratie. Une des mes bouquins préférés ces derniers temps...
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