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Citations sur L'Année du jardinier (38)

""Mon Dieu, faites qu'il pleuve tous les jours, à peu près de minuit à trois heures du matin, mais que ce soit une pluie lente et tiède, afin que la terre puisse bien s'imbiber ; qu'il ne pleuve pas sur la lavande et toutes les autres plantes qui Vous sont connues, dans Votre infinie bonté, comme des plantes amies de la sécheresse ; si Vous voulez, je vous en écrirai la liste sur un bout de papier ; et que le soleil brille toute la journée, mais pas partout (par exemple pas sur les rhododendrons), et qu'il ne soit pas trop ardent ; qu'il y ait beaucoup de rosée et peu de vent, une quantité raisonnable de vers de terre, pas de pucerons ni de limaces, pas de moisissures, et que, une fois par semaine, il pleuve du purin étendu d'eau et de la fiente de pigeon. Amen" Car, sachez-le, il en était ainsi au paradis terrestre ; sinon, ça n'aurait pas si bien poussé là-bas, voyons." (p.79)
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Nous autres jardiniers, vivons en quelque sorte en avance sur le présent : quand nos roses fleurissent, nous pensons qu'elles fleuriront encore mieux l'année suivante.
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Nous autres jardiniers, vivons en quelque sorte en avance sur le présent: quand nos roses fleurissent, nous pensons qu'elles fleuriront encore mieux l'année suivante.
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Le jardin n'est jamais fini. En ce sens, le jardin ressemble au monde et à toutes les entreprises humaines.
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''C’est un fait qu’on ne se soucie pas de savoir sur quoi on marche : on se précipite comme un fou et on s’occupe surtout des beaux nuages qui sont là-haut et du bel horizon ou des belles montagnes qui sont là-bas ; mais on ne regarde pas à ses pieds pour s dire que la terre est belle."
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Je me rends compte qu’un jardinier n’est pas un homme qui cultive les fleurs : c’est un homme qui cultive la terre[...]
S’il arrivait au jardin du paradis, il reniflerait d’un air extasié et dirait : «Bon Dieu, ça, c’est de l’humus!» Je pense qu’il oublierait de manger des fruits de l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal ; il chercherait plutôt un moyen de chiper à Dieu le Père un peu d’humus du paradis.
Ou bien il s’apercevrait que l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal n’a pas autour de lui une plate-bande régulière et il se mettrait à travailler la terre sans même savoir quels fruits pendent au-dessus de sa tête.
«Adam, où es-tu? appellerait le Seigneur. — Une minute, répondrait-il sans se relever, je n’ai pas le temps maintenant.»
Et il continuerait sa plate-bande
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Il faut être patient avec la vie parce qu'elle est éternelle.
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C'est pourquoi, à l'automne, il transporte ses plantes de place en place comme une chatte ses petits. Chaque année il se dit avec contentement : «Bon, maintenant tout est planté et à sa place. L'année prochaine je me reposerai. » Le jardin n'est jamais fini.
En ce sens, le jardin ressemble au monde et à toutes les entreprises humaines.
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II est sûr qu'on l'appelle ainsi parce que ce coin de jardin permet à son propriétaire de pratiquer un alpinisme de casse-cou : s'il veut, par exemple, planter entre deux pierres une petite androsace, il faut qu'il pose légèrement un pied sur cette pierre qui branle un peu, tandis que son autre jambe se balance en l'air, de manière à ne pas marcher sur un tapis d'érysime ou d'aubriétie en fleur. II faut qu'il s'étende, s'accroupisse, se retourne, s'allonge, saute, tombe, s'incline de la façon la plus audacieuse pour pouvoir planter, piocher, creu- ser et sarcler au milieu de ces rochers pittoresquement étagés et pas précisément en équilibre.
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Le troisième jour quelque chose sort au bout d'une Iongue tige blanche et se met à pousser à toute vitesse. Le jardinier jubile et pousse presque des cris, se disant que ça y est : il entoure cette pousse d'autant de soins que la prunelle de ses yeux.
Le quatrième jour, quand ce germe a poussé démesurément, le jardinier commence à se demander avec inquiétude si ce ne serait pas de la mauvaise herbe. II ne tarde pas à constater que cette crainte était justifiée. Toujours ces choses longues et menues qui poussent dans les pots de fleurs sont de mauvaises herbes. II semble évident que c' est là quelque loi naturelle.
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