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Des jeunes gens, entre vingt et trente ans, fasse à des choix qui vont bouleverser leur vie et celle d'autres êtres. Mais ont-ils le choix ?

Ce roman laisse entrevoir une multitude de souffrances physiques et morales qui ne laissent pas insensibles.

Louise Caron développe le thème des « dommages collatéraux » que ce soit durant une guerre ou dans les relations entre les gens.

On a des effets miroirs. Par exemple : Naïm qui entre en guerre pour réagir à une situation intolérable et Nicko qui s'engage pour agir contre l'immobilisme, les deux le font aussi en réaction contre leur famille. Et pourtant ni l'un ni l'autre ne sont fait pour cela. Une fois engagés sur cette voie il n'y a pas de marche arrière possible. le poète et l'écrivain pris dans l'engrenage de la violence et de la lutte armée.

Sohrab suit Naïm pour le garder et le protéger, Nicko s'en va loin de Lily pour ne pas la perdre. Et finalement aucune des deux solutions ne semble être la bonne. Les nombreux témoignages forment une mosaïque. Cela m'a fait penser à ses tableaux qui forment une image et lorsqu'on s'en approche on réalise que se sont des photos assemblées. Elles sont toutes liées car nous sommes tous humains avec nos doutes, nos espoirs et nos souffrances. Instruments de puissances économiques et idéologiques qui divisent pour mieux régner.

Les histoires sont très cohérentes avec toute les petites invraisemblances que permet le roman en tant que genre littéraire, elles toutes attachantes et touchantes… Bien sûr que l'on en envie de se révolté devant certaines scènes...

Si l'on prend l'histoire de Zhouar tel qu'il la raconte on a l'image d'un homme enragé et armé, près à tout… mais au fur et à mesure qu'il raconte l'enchaînement des drames qui l'on conduit là, on se retrouve avec des instantanés… La fatalité et l'idée de cycles.

Tout au long de histoires on a des sentences, maximes, proverbes, expressions et des exhortations qui viennent soit stimuler, soit consoler.

Les personnages quoiqu'ils fassent sont confronté à leur conscience politique, à la religion, aux traditions, à la pression de la propagande, à la famille, aux non-dit et aux maux-dit … où est le libre arbitre ?

Le titre m'a beaucoup influencé car il m'a fait pensé à « chronique d'une mort annoncée »… sauf qu'ici on ne sait pas qui sera sacrifié ! En même temps on a un côté Roméo et Juliette, dans tous les cas on a la famille, la position sociale, la vengeance…

La fin est prévisible au fur et à mesure de l'avancée des événements mais il reste des rebondissements surprenants. C'est un roman avec une résonance dramatique, on sent dès le début que la justice ne peut être rendue et aucune solution n'est bonne. Quoiqu'ils choisissent ils courent à leur perte.

J'ai beaucoup aimé les mises en abîme avec les extraits du journal/roman de Nicko, les poèmes du grand-père de Sohrab et ceux de Naïm. Les différents registres de langue créent une atmosphère où les conflits et les sentiments sont exacerbés. Il y a une ambiance délétère dans ce pays détruit par eux qui se retrouve dans la position de pacificateurs, des contradictions et des paradoxes que ce roman utilise comme décor et dynamique.

J'ai trouvé amusant le fait que les titres soient une partie d'une phrase du chapitre, je me suis régalée à les repérer…

On a une alternance entre la vision de Nicko et Sohar/Naïm. Cette construction avec des histoires parallèles ne peut que conduire à la rencontre entre les deux camps, ils se croisent, se frôlent jusqu'au moments fatidiques… C'est inéluctable !

La mort et la sexualité sont deux thèmes qui se répondent et créent un climat délétère.

Vous l'aurez compris c'est un roman qui ne laisse pas insensible et prenant. J'espère ne pas en avoir trop dit, mais assez pour titiller votre curiosité !
Lien : https://latelierderamettes.w..
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Prouve, s'il était nécessaire, que l'on peut faire de la bonne littérature à partir de problèmes qui déchirent notre monde.
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Merci à Babélio et aux éditions Aux forges de vulcain de m'avoir permis de découvrir une nouvelle auteure, Louise Caron et son deuxième livre "Chronique des jours de cendre".
J'apprécie beaucoup les opérations masse critique qui permettent de sélectionner et de recevoir des romans que je n'aurai sans doute pas penser lire par méconnaissance ou ignorance. Depuis que j'y participe j'ai fait des découvertes intéressantes et souvent passionnantes comme le dernier ouvrage reçu "chronique des jours de cendre".


Bagdad 2007, Saddam Hussein est mort depuis quelques mois, les américains sont présents depuis quatre ans, la vie quotidienne des bagdadis est devenue un véritable enfer. C'est dans ce contexte que nous faisons la connaissance de Naïm , de sa compagne Sohrab et de Niko Barnes.


Naïm, jeune artiste fragile décide suite au décès de son père lors d'une intervention militaire américaine de rejoindre les moudjahidin. Pour expliquer son choix il précise à sa compagne "ils (les américains) nous méprisent et se comportent en maîtres. Tu constates comme moi que l'occupation a augmenté l'insécurité et, à mon grand regret les élections n'ont rien arrangé. Les religieux de toutes tendances se combattent plus que jamais pour savoir qui aura davantage d'influence. Ils ne sont d'accord sur rien, à part sur les moyens de nous pourrir la vie".

Sohrab n'ayant pas réussi à le dissuader, prend la décision de partir avec lui. Habillée en homme, elle passera pour un petit cousin un peu simple et muet. Cette aventure sera un échec total

Niko Barnes sergent dans l'armée américaine, apprécié de ses hommes, dépressif , supporte de plus en plus mal la vie militaire, la guerre, la mort de ses copains. Pour survivre il note ses souvenirs ,ses réflexions sur un carnet et rédige les premiers chapitres d'un roman.

Peu importe de quel côté ils se trouvent, ils sont les victimes des conséquences de cette guerre qu'ils n'ont pas souhaitée (vengeance, peur, attentat, deuil... ).
Leurs chemins se croiseront pour leur plus grand malheur.

La conclusion en fermant le livre est de se dire quel gâchis cette guerre. Si elle a débarrassé l'Irak d'un dictateur, elle a amené le chaos, aggravé le conflit confessionnel entre chiites et sunnites, facilité l'implantation d'Al-Qaïda et ses affiliés.



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On est à Bagdad en 2007. NaÏm, un artiste pacifiste voulait rejoindre une bande armée après avoir été choqué et bouleversé par la mort de son père.Sohrab, sa petite amie avait l'intention de le suivre dans sa quête de vengeance, après réflexion.
Au même moment, Niko Barnes, américain écrivait l'absurdité de la guerre dans ses carnets noirs.
Sohrab décida de se raser la tête et de s'habiller en homme, de même qu'elle prit la décision de devenir muette.
Qu'allait-ils devenir ? Etait-ce la bonne décision ?

Ce roman pose la question de l'utilité de la vengeance. Faut-il répondre à la violence par la violence ? Mais alors, que faire pour se défendre ?
Le roman nous apprend le passé des différents protagonistes, ce qui révèle des zones d'ombres et explique comment ils ont agi pour en arriver là et annonce certains évènements futurs.
Smith et Straw, du côté américain ; Zhouar et Mustafa, du côté irakien sont d'autres personnages importants. L'intrigue va faire se rencontrer les uns avec les autres pour le meilleur et pour le pire, ... surtout le pire.

A la fois thriller de guerre, roman historique et même histoire d'amour, ce livre, aidé par le style puissant et poétique de Louise Caron m'a beaucoup plu.
Pourtant, à chaque fois que je reprenais la lecture, il me fallait un long temps avant de replonger dans l'histoire. D'où cela vient-il ? L'histoire et le style sont tellement forts que la combinaison des deux en devient insoutenable et que j'avais réellement peur de découvrir la suite. En fait, c'est plutôt un compliment et je suis d'accord pour dire que ce livre est un grand livre qui doit être lu pour la morale de l'histoire.

Je remercie chaleureusement Babelio ainsi que les Editions Aux forges de Vulcain pour m'avoir donner la chance de découvrir Louise Caron et son roman formidable.
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Naïm, jeune irakien, s'engage dans une bande armée après la mort de son père lors d'une intervention militaire américaine. Il entraîne malgré lui sa petite amie Sohrab. Parallèlement à cette histoire, nous suivons celle d'un soldat américain, Niko Barnes, qui se questionne sur les raisons de son engagement.
Par l'écriture de Louise Caron, on s'attache très facilement aux personnages et leur histoire se dévoile au fil des pages avec beaucoup de fluidité. Quelque soit le camp, les personnages sont confrontés à la violence du contexte mais également à certaines personnes qui les entourent. En filigrane du roman, la question de la légitimité de l'intervention américaine peut être posée.
L'auteur arrive à nous monter la perception de ce conflit par les deux camps sans pour autant prendre position ni à nous influencer.
Je recommande vivement la lecture de ce livre et sur les nombreuses questions qu'il soulèvent : jusqu'où pouvons-nous aller par amour ? Qu'est-ce que la haine ?
Enfin, je tiens à remercier Babelio pour l'organisation de l'opération Masse Critique et pour la découverte de ce roman et par la même occasion de l'auteur.
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Ce roman coup de poing m'a happée, bouleversée, questionnée. Il est de ceux qui habitent ses lecteurs longtemps après en avoir tourné les dernières pages. Et pas uniquement parce qu'il fait écho à une brûlante actualité.

Chronique des jours de cendre nous relate l'après-guerre en Irak après la chute de Saddam Hussein, pendant la mission pseudo-démocratique des Américains.

Nous sommes en 2007.
Dans ce pays exsangue règnent l'insécurité, la violence, la religion détournée et la peur, paranoïaque, dangereuse, manipulatrice, aveugle. Une attitude, une parole, une absence, une rumeur brisent femmes et hommes, familles, destins, colportent haines et vengeances.

C'est au coeur de ce marasme que Louise Caron nous fait faire connaissance avec Sohrab Haguigui, Naïm Benali et le sergent Niko Barnes.

Parce que la guerre englue, étouffe, broie des individualités, qui se confrontent, s'opposent et se ressemblent, l'auteure a opté pour une narration à deux voix, les faisant s'alterner à chaque chapitre, nous permettant, à nous lecteurs, d'appréhender la dualité de chaque situation, sans parti-pris.

On entend d'abord celle de Sohrab.
Une jeune fille libre, cultivée et éduquée dans un esprit d'ouverture au monde par son père et qui, malgré ses convictions, décide de suivre le désir de vengeance de son petit-ami Naïm, dont le père vient d'être assassiné.
Lui, artiste et poète, à l'identité complexe et inconsciente, s'est laissé convaincre par le discours fanatico-politico-religieux de Mustafa, rattaché au groupe radical de Moqtada.

La deuxième voix est celle du sergent Niko Barnes.
Il est à la limite du burn-out et gavé de cachets en tout genre. Il est maintenu à son poste car il est très apprécié de ses hommes.
Solitaire et colérique, Barnes se confie à ses carnets qu'il noircit de ses pensées sombres et folles, de ses souvenirs, doutes et culpabilités. Il ne comprend plus sa présence en Irak, s'interroge sur sa condition de soldat, qui ne le contraint qu'à obéir. Encore, toujours.

C'est à la suite d'une horrible bavure, énième effet collatéral, que les chemins de ces deux personnages vont se croiser, se répondre, s'inverser et justifier les haines réciproques. Alors que Sohrab sombre, lui commence à émerger, à entrevoir un futur, un possible, loin de tout ce chaos.

Jusqu'à la fin, amère, empreinte de fatalité, au goût de cendre...

Jusqu'où la guerre peut-elle aller, transformer les êtres pour n'imposer que la loi de la violence, à coup de mensonges, d'humiliations, de perversion de leurs idéaux et de leur humanité ?
Y a-t-il une issue ?

Chronique des jours de cendre pose des questions qui dérangent et retranscrit tout le paradoxe de cette guerre (et de celles qui suivent), choc de cultures et de civilisations.
Ce roman fait partie des livres qui font mal, mais qui sont nécessaires et qu'il faut absolument lire!
Suite de mon article ici: http://vivrelivre19.over-blog.com/2016/02/chronique-des-jours-de-cendre-louise-caron.html
Lien : http://vivrelivre19.over-blo..
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Cette chronique parle de guerre, parle d'intervention américaine, parle d'islamisme, parle de musulmans, parle d'arabes, parle de religions et pourtant il ne parle pas de la Syrie, ni de Daesh. En fait, Louise Caron parle quand même de tout cela mais à travers l'intervention américaine en Irak.

Nous sommes en 2007, pratiquement quatre ans après le début de l'intervention de l'armée américaine. Sorhab, étudiante à l'université de Bagdad, décide sur un coup de tête de suivre Naïm, dont elle est amoureuse, qui vient de lui annoncer son engagement auprès des troupes d'Al-Qaida après le décès de son père. Les familles de Sorhab et Naïm ont déjà été durement touchées. Ils ne sont que la représentation de la souffrance de toutes les familles irakiennes.

Nous sommes en 2007 et Niko Barnes sert dans l'armée des Etats-Unis et participe aux opérations sur le terrain, voit ses compagnons d'armes tomber les uns après les autres, écrit dans ses carnets les pensées qu'il n'a pas le droit de livrer à ses supérieurs et rêve de les publier. Il a déjà participé aux interventions en ex-Yougoslavie. Chacune de ces guerres laisse des traces profondes dans la chair et la psychologie de ce soldat pas comme les autres qui va finir par tuer Naïm, par erreur.

Les chemins de Sorhab, de Naïm et de Niko se croisent et se recroisent jusqu'au dénouement, jusqu'à l'ultime pied de nez qui verra Sorhab mourir et Niko survivre.

Louise Caron invoque les fantômes d'êtres vivants et d'événements qui n'ont jamais eu l'occasion d'avoir la main sur leurs destins ou sur leur déroulement, subissant sans cesse la volonté de puissances inatteignables, inexorables. Les cendres évoquées par Louise Caron planent au-dessus des ces êtres et de ces événements. Abu Ghraib, Bassora, Bagdad, Saddam Hussein sont autant de lieux et de noms qui parlent à notre (in)conscient collectif, qu'on a entendu à l'envi, que nous avons intégré à notre propre histoire malgré la distance.

Louise Caron dénonce, tout au long des pages de son récit, le rôle aujourd'hui dévoyé de la religion et l'impact qu'elles ont toutes eu sur notre histoire récente, sur notre rapport à l'islam, sur notre façon de penser l'intégration et notre relation aux autres. Elle dénonce ainsi l'instrumentalisation de la religion. Elle dénonce aussi l'impossible compréhension ou réconciliation de deux visions de la vie, l'aveuglement des uns face à l'aveuglement des autres et surtout les conséquences dramatiques sur les populations civiles tant physiquement que moralement.

Cette chronique est un magnifique récit sur la vengeance, sur le destin, sur une certaine forme de fatalité, sur une autre de futilité. Louise Caron livre un récit plein d'humanité dans le sens de nature humaine dans ce qu'elle comporte de parts de lumière et d'ombres, de feux et de cendres.

Lien : http://wp.me/p2X8E2-yO
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Je ne sais pas si les évènements de ces dernières semaines qui on eu lieux a Paris et au 4 coins de la terre m'ont rendus plus émotive ou si c'est ce livre qui ma pris aux tripes, mais ce que je peux dire, c'est que je ne suis pas sortie indemne de cette lecture.

Sans les éditions "Aux forges de Vulcain", je n'aurais pas été de moi même vers ce roman qui parles de guerre, de soldats américain, d'Irakiens, de kamikazes ou d'attentats terroristes, mais comme a chaque fois, je suis tomber sur une pépite qui ma fait prendre conscience d'une chose: Les victimes, comme les tueurs ne sont pas toujours ceux que l'on croit.... Je suis loin d'être bête, je le savais déjà, mais le voir écrit sur 275 pages, lires l'histoire de 3 personnes tellement différentes et pourtant semblable m'as fait prendre conscience qu'un jour nous pourrions passer d'un côté ou de l'autre de la barrière pour un choix qui nous est propre et la claque du roman est là, dans ce petit quelque chose....

J'ai envie de vous parlez des 3 personnages clés de se roman, mais j'ai pas envie de vous édulcorés leur vie pour en faire un conte de fée, car les sentiments sont brute, violent. Les morts tombent a la pelle, l'amour n'as pas sa place, les rêves non plus et encore moins d'Happy End et d'avenir heureux.

Louise Caron a su parfaitement mettre en forme la vie en temps de guerre, celle des soldats envoyés en pays ennemis pour ramener la paix, éradiquer la violence et aider les populations a se reconstruire, mais aussi la vie de centaines de familles détruites par la guerre, d'enfants orphelins qui on vu leur parents mourir et leur maison souffler par les bombes, des hommes et des femmes qui s'enroulent par vengeance dans les milices et des amoureux qui tentent de vivre leur amour malgré les balles.

Je terminerais avec ces quelques mots pour ne pas tomber dans le mélodrame... C'est un livre dur, vraiment violent qui n'est pas a mettre entre toutes les mains....
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Une plongée dans la guerre terroriste. Bagdad. Alternance entre des civils pacifistes qui changent de camp pour vivre parmi les terroristes pour diverses raisons et un militaire américain qui n'est plus dupe de la portée de l'action armée.
Aujourd'hui 14.11.15, je le recommande à tous qui souhaitent une fiction qui, au lendemain des attentats parisiens, résonne tout particulièrement.
Merci aux éditions "aux forges de Vulcain", et à Babelio via l'opération masse critique pour cette belle découverte.
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En bref :
Un roman perturbant et fort en émotions. Nous passons près de trois cent pages dans un monde où la guerre règne pourtant ce n'est pas ce qui ressort de ses pages.

Le moins :
Un sujet pas évident. Je ne pense pas que j'aurais lu ce roman de moi-même.

Le plus :
Les points de vue de personnages ennemis de par leur nation qui sont croisés.
Lien : https://mabiblio1988.wordpre..
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