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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Voilà un autre roman qui m'as bouleversé. Bon, je n'ai pas pleuré mais ça m'as perturbé en bien.
Le roman est essentiellement italien, normal vous me direz. Oui normal, j'ai appris quelques mots sympa. Ce qui m'a essentiellement plut dans cette histoire, ceux sont les personnages et principalement Marzio. Oui l'histoire tourne principalement sur lui. On est dans un petit village loin de tout où le luxe n'existe pas et qu'on gagne sa croûte grâce au dure labeur dans les champs. Oui bienvenue à la campagne :p

Mais revenons à Marzio, je n'arrivais pas trop à définir son âge au moment des faits, mais que cela tienne, ce n'est pas important. Ce qui l'est, c'est sa façon de voir l'avenir, de ressentir ses émotions. L'amour n'avait pas spécialement sa place dans l'histoire malgré ce qu'on voyait. Non, l'amour n'était que passagère, une simple illusion. Ce que j'ai ressenti à travers les chapitres, c'était de la colère et beaucoup de fierté. La colère n'était pas celui de notre Héros Kaleb, non loin de là, une colère rageante, révoltante ! Oui, c'était une furieuse envie de se révolté contre son père, contre le village, contre l'humanité. Pourquoi, je dis que l'amour n'a pas sa place ici ? Ophelia est invisible, avant comme après. On sentait qu'ils s'aimaient mais les conditions ont fait que ce qui arriva devait arriver dans tous les cas.

Dans ce genre de village, rien n'est impossible et tout reste étrange. Les autres personnages aussi ont leur lot de souvenirs et d'empreintes dans cette histoire. Chacun avait leur rôle bien défini, du meilleur comme au pire. Et le pire peut être le meilleur. Je ne me suis pas sentie mal à l'aise en le lisant non plus, mais je n'aurait pas pu vivre à cette époque.


L'histoire se termine sur une note, sous forme de dédicace. Marzio n'est pas mon héros, mais comme je le comprends. On a pas envie de le câliner, mais de l'encourager à voler encore plus haut, comme les aigles royaux.

Phillippe Carrese m'a éblouit et m'a transporté dans un autre pays, dans une autre époque. Il m'a aussi appris des choses sur l'écriture. J'en prendrais grand soin, si j'y arrive. Merci.
Lien : https://leschroniquesaleatoi..
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Le virtuose obstiné.
Volturno Belonore est un patriarche respecté de San Catello, petit bourg de la montagne lombarde. Sous l'oeil sévère et acrimonieux de la Mama, il règne sur ses trois fils adolescents, Lucio, Marzio, et Toma, et sur sa deuxième femme Ofelia, à peine plus âgée que les garçons, qui vient de lui donner une fille. San Catello est un petit village comme tant d'autres, avec ses fêtes, ses rivalités, ses joies, ses rancunes.
1911. Marzio a quinze ans. La voiture d'un "Monsieur" de Milan s'embourbe sur la route voisine d'un champ de Volturno. Pendant que les villageois dégagent de mauvaise grâce l'engin, le bourgeois, se voulant affable, révèle la présence de plusieurs minerais précieux dans le champ de Volturno. Une idée fixe germe dans le cerveau de ce dernier : extraire et vendre ces minerais, et devenir riche. Il s'attelle à la tâche, contraignant ses trois fils à un dur et dangereux labeur. Malgré de nombreux déboires, Volturno s'acharne à en perdre la raison, entrainant sa famille dans son délire, et semant la confusion dans le village.
1930. du désastre issu de l'idée fixe de Volturno, seul Marzio a échappé. Après les combats de la grande guerre, dans les tranchées de la campagne française, il est devenu violoniste concertiste. Son renom grandit dans l'Italie Mussolinienne naissante. Ofelia s'est enfuie, chassée par l'oppression de San Catello. Marzio apprend son lourd secret, auquel il est mêlé. Et, finalement, il croise de nouveau, dans les rues de Milan, le chemin du "Monsieur", l'expert en minerais.
La vie de Marzio a été une suite de choix. A-t-il fait les bons ? D'autres se présentent/se présenteront à lui, seront-ils heureux ?! … "Chi non vuol ascoltare, gli imparerà a propie spece" (qui ne veut croire aux leçons apprendra à ses dépens).

Ce livre est le premier d'une trilogie (cf. "La légende Belonore" sur ce même site).
Philippe Cartese, que je découvre, est un excellent conteur, débordant d'imagination ; son histoire est originale, solide, et intéressante. le récit est habilement construit, alternant différentes époques, retours en arrière, et, finalement, ouverture sur l'avenir, en points de suspension. le style est fluide et plaisant, parfois d'une beauté poétique (description du concert à la Scala), et le vocabulaire riche*, saupoudré de mots italiens et expressions lombardes.
Le "Virtuoso ostinato" est un roman de passions et de vie, un chant d'espoir et de détresse, chargé d'émotions de toutes sortes. Un roman dur comme la terre lombarde, mais flamboyant comme ses montagnes.
Un livre à lire.

* on pardonnera à l'auteur quelques erreurs, hélas communes, comme l'emploi de "achalandé" pour "approvisionné", ou "dentition" pour "denture"…
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