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Alexia se retrouve à devenir hyper active à son huitième mois de grossesse.

Pas facile pour notre héroïne préférée de faire face à son désagrément embryonnaire. Tout d'abord parce qu'il est considéré comme une menace par une ruche vampire. Ce qui la rend susceptible de subit un assassinat (rien de moins). de plus, il y a un risque que son enfant soit un sans âme, ce qui veut dire qu'elle va être repoussé par lui (il paraît que c'est courant). Par conséquent, Alexia se retrouve dans une situation où elle doit éviter à tout prix de s'attacher à son futur enfant car soit il risque de se faire tuer, soit il va la repousser.

Enjoy ! Sans compter que à cause de ledit enfant, elle s'est retrouvée rejetée par sa famille et son mari il y a quelques mois tout simplement parce qu'ils en ont déduit qu'elle avait eu une aventure extra conjugale. On a beau dire que cet état pouvait être passé, la pilule, elle a dû mal à l'être et on comprend bien pourquoi.

Aussi, Alexia s'occupe. Elle s'occupe du déménagement de la meute près de la maison de Lord Akeldama. Ensuite, elle s'occupe d'une enquête de fantômes (et sans l'aide du bureau secret, ou presque) alors que bon. Elle approche de ses couches. Et tout le monde se borne à lui dire qu'elle devrait quand même être recluse chez elle car non présentable. Bref, la pauvre n'est pas sortie de l'auberge


Et pourtant, on a le sentiment qu'Alexia trouve enfin sa place de choix.

En effet, on découvre en réalité le statut de femme d'Alpha, même si c'est un peu particulier puisque c'est une sans Ame, d'Alexia au sein de la meute. Et, cette fois ci, elle ne le prend pas comme une femme au foyer, elle le prend comme une femme active qui a aussi un statut de Mujia. Et donc, elle se réinvente elle-même ce job, entre diplomatie et actions. Et surtout, elle retrouve la place qu'elle a auprès de son mari. En effet, elle découvre qu'il la désire toujours, qu'il s'inquiète pour elle, même s'il lui laisse plus de manoeuvre qu'avant. Bref, c'est un véritable domaine d'affection et de complicité qui s'ouvre devant eux. Ce n'est plus un couple passionnel que nous avons là, mais un couple rock qui a un rôle social, un rôle familial aussi.

Ainsi, Alexia peut développer (même tardivement) son activité professionnelle à fond ! Et cela lui fait du bien. Elle va devoir organiser sa propre petite organisation et enfin, on voit émerger le Protectorat de l'Ombrelle. Mais je ne vous en dis pas plus, je sens qu'il va falloir le lire... Et patienter jusqu'au prochain tome.

Un régal, comme toujours !
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Le Protectorat de l'ombrelle est une série coup de coeur, un ovni littéraire de par son style teinté d'une délicieuse ironie, et l'intérêt qu'elle suscite ne diminue pas avec le temps. Au contraire, il ne fait que se renforcer, d'autant plus que Gail Carriger n'a pas son pareil pour créer des personnages attachants, grâce à des descriptions mi-affectueuses mi-moqueuses. du grand art en mots, au service d'un Londres victorien totalement loufoque, avec ses créatures surnaturelles qui malmènent les convenances pour notre plus grand plaisir.

Au fil des tomes, nous avions appris à chérir la relation entre Alexia et son gros mari, hirsute les soirs de pleine lune, eh bien, sachez que dans cet opus, c'est un peu la consécration de leur couple. Un Conall, on en voudrait toutes un à demeure, quitte à devoir supporter sa capacité pulmonaire hors norme, qu'il utilise avec entrain. Que ne ferait-on pas pour profiter de l'amour tendre d'un tel homme, qui vous parle avec un accent écossais, et dont les manières maladroites deviennent touchantes ?

Contrairement aux précédents livres, on ne voyage pas, on reste dans ce bon vieux Londres, dépoussiéré par une Gail Carriger à l'imagination hallucinante. L'intrigue repose cette fois sur l'entourage proche de notre Sans Âme, ce qui fait qu'on passe gentiment chacun de ses amis ou connaissances à la loupe. Et cela donne par moments des scènes émotionnelles, tout en pudeur, auxquelles on ne s'attend pas, et qui ont, de ce fait, encore plus d'impact sur nos petits coeurs. On retrouve avec bonheur tout ce petit monde, qui supporte les humeurs d'une Lady Maccon enceinte jusqu'au cou, qui n'en peut plus de la réduction de sa mobilité causée par son « désagrément embryonnaire ». Ce bébé, on l'attend avec fébrilité depuis le tome précédent, qui nous laissait entrevoir sa nature particulière. Mais avec les fantômes qui font des leurs en chuchotant des complots ourdis contre la reine, on n'a pas vraiment le temps de penser à une soirée layette.

C'est un tome qui bouge beaucoup malgré l'état de notre Muljah, qui fait passer son devoir avant son propre bien-être, au grand désespoir de son mari qui grogne dans tous les sens. Des compromis improbables doivent être pris pour faire face à cette naissance inédite, des amours contrariés se compliquent, tandis qu'on mène l'enquête pour découvrir qui veut tuer la reine. En terme d'enquête, chapeau à l'auteure, qui nous mène pas le bout du nez jusqu'au bout, faisant pleuvoir au passage des révélations surprenantes. Entre contraintes domestiques et retours sur le passé de certains personnages clefs, cet opus n'est pas avare en sensations. On sourit toujours grâce à un Lord Akeldama passé maître dans l'art du « surnommage » aigu, qui nous régale avec sa présence haute en couleurs, et il nous arrive même de verser une petite larme pour un certain Beta, qui fait décidément honneur à son titre…

Je vous laisse le plaisir de découvrir tout cela dans ce quatrième opus, plus intimiste, qui permet d'apprendre bon nombre de choses sur la petite troupe qui suit Alexia depuis le début. L'action cocasse est toujours de mise, et la fin de Sans Coeur ne manque pas de piquant. Je vous arrête tout de suite, cela n'a rien avoir avec quelques porcs-épics zombies… À déguster sans modération. Comme le bon thé, on en redemande sans jamais arriver à satiété. Vivement le prochain et dernier tome !
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Un tome de transition, que j'ai trouvé bien moins enlevé.

Même si l'humour est toujours très présent et que Lady Alexia a toujours un si charmant caractère, accentué par sa grossesse, les enjeux développés par l'histoire restent peu importants.

Mais le roman reste très plaisant à lire
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Résumé : " Lady Alexia Maccon a de nouveau des problèmes.Sauf que cette fois, elle n'y est vraiment pour rien. Un fantôme fou menace la reine. Alexia mène l'enquête jusque dans le passé de son époux. Pendant ce temps, sa soeur rejoint le mouvement des suffragettes, Madame Lefoux met au point sa dernière invention mécanique et des porcs-épics zombies envahissent Londres, le tout une nuit de pleine lune. Alexia découvrira-t-elle qui tente d'assassiner la reine Victoria avant qu'il ne soit trop tard? Loups-garous et vampires verront-ils le soleil se lever? Et qui ou quoi, exactement, a élu résidence dans le deuxième dressing préféré de Lord Akeldama?"

Ce tome et un peu décevant au niveau de l'action mais bien entendu il faut tenir compte du fait que notre héroïne, si turbulente d'habitude, est enceinte jusqu'aux yeux. Ce qui, il faut le reconnaître calmerait la plupart d'entre nous mesdames. Heureusement pour le lecteur, et ses admirateurs, elle cumule toujours les boulettes ce qui amène des situations assez cocasses du fait de son ventre proéminent. J'ai beaucoup aimé le fait qu'Alexia dise clairement les inconvénients de la grossesse plutôt qu'enjoliver ce moment où on ne maîtrise plus totalement son corps. Elle est resté fidèle à elle-même en étant critique et un peu cynique.
Lorde Akeldama, bien qu'absent une bonne partie de ce tome, illumine par sa folie et son excentricité la seconde parti dans ce tome.
On retrouve bien sûr tout ce qui fait l'étrange et l'extraordinaire de cette saga steampunk mais j'espère qu'une fois son "désagrément embryonnaire" né, Alexia retrouvera sa fougue et que le prochain tome sera un peu plus déluré est intéressant que celui-ci.

Le style d'écriture reste le même c'est-à-dire familier osé, si on se situe dans l'Angleterre du 19ème siècle. J'ai retrouvé avec grand plaisir le style emphasé et décalé que j'aime chez Gail Carriger dans cette saga.
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Si vous aimez le Londres victorien, les vampires, les loups-garous, la mode et les héroïnes pas nunuches, ce livre est fait pour vous. Je l'ai adoré. Et même si j'ai adoré retrouvé Alexia Maccon, née Terrabotti, je dois dire que ce tome se suffit parfaitement à lui-même.
Nous retrouvons Alexia dans une situation qui ne lui est pas favorable. Elle est enceinte de son loup-garou de mari, presque à terme. Croyez-vous qu'elle aura perdu de son caractère combattif ? Pas du tout - même si, très souvent, son entourage voudrait bien qu'elle se calme - et pas qu'un peu. Alexia ne se plaint jamais, sauf à son "désordre embryonnaire" : "Je refuse de commencer notre relation par de la désobéissance. Celle de ton père me suffit." Et pourtant, les désastres ne manquent pas autour d'elle - et je ne vous parle pas des nouvelles tenues de sa soeur Félicité.
Protéger la reine Victoria, aider des amis dans la détresse, faire face à des situations dangereuses, y compris des tentatives d'assassinat contre sa personne sont le lot quotidien d'Alexia. Pourtant, elle ne se sépare quasiment jamais de son humour, ou de son ombrelle, indispensable en toutes circonstances.
Elle use de l'un comme de l'autre sans jamais s'économiser - ni économiser ses proches, qui, de temps en temps, aimeraient bien être ailleurs, loin des humeurs caustiques de lady Maccon.
Réjouissant, divertissant, remplis de péripéties, ce quatrième tome est hautement recommandable.
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J'avais pris plaisir à lire le troisième tome et attendait avec impatience ce quatrième, je n'ai pas été déçue du voyage !

La situation est juste intenable et fait encore monter l'humour d'un cran, principalement à cause de l'état d'Alexia et des ses réflexions à ce sujet.
Mis à part ces quelques soucis d'ordre domestiques, l'intrigue du tome met un peu plus de temps à se mettre en place mais on ne peut pas vraiment s'en plaindre, on prend grand plaisir déjà même sans ça !

Le cercle habituel de personnage, qu'on retrouve avec plaisir, est tout chamboulé par les derniers évènements quand finalement surgit l'intrigue Lefoux qu'on peine à comprendre à la base et qui plonge Alexia dans un conflit d'intérêt assez délicat.
J'adore le personnage de la française qui accentue l'aspect steampunk de la saga, et avec ce tome on n'est pas en reste ! Il y a de l'invention dans l'air :)

On fait également connaissance de la reine de la ruche vampire de Londres, pas tout à fait à son avantage au cours de l'épisode mais intéressante toute de même.

Avec tout ça pas besoin de vous dire qu'on ne s'ennuie pas une seconde et le final est juste explosif, un vrai régal !
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[...] Pour conclure, "Sans Coeur" est un excellent tome où vous découvrirez enfin de que cache le ventre rebondi de notre chère Alexia. L'intrigue se renouvelle sans cesse, l'humour est présent et, par dessus tout, je suis une grande fan de l'époque et du steampunk dans cette série.
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Sans Coeur ?
"Ma première rencontre avec Alexia Tarabotti remonte à tellement loin que je ne saurais m'en rappeler. J'avais même acheté les premiers tomes en anglais, avant qu'ils ne soient disponibles dans la langue de Molière, c'est dire..."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Alexia est sur le point d'accoucher mais un complot contre la Reine semble être à l'oeuvre, les vampires font toujours toute une histoire de l'enfant à venir et les loups-garou ne sont pas beaucoup plus disciplinés qu'à leur habitude. Ajoutez à cela, les lubies de Félicité, la soeur de Lady Maccon et il ne reste alors vraiment pas beaucoup de temps à cette dernière pour souffler une minute..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"Je ne sais pas pourquoi, je garde toujours l'impression avant de commencer un de ces livres, que ce sera une lecture rapide. Peut-être parce que c'est ce que ça devrait être et pourtant, ce n'est pas le cas. Cela fait quatre tomes que je cherche ce qui m'empêche d'adorer cette série alors que les personnages et l'histoire sont interessants et que le tout est ponctué de beaucoup d'humour et j'ai enfin mis le doigts dessus. C'est ce trop plein de détails inutiles, d'atermoiements et de descriptions, de détours et de circonvolutions. J'ai, à un moment donné, sauté quelques paragraphes parce que la conclusion était évidente et que le chemin tortueux pour y arriver m'ennuyait pour finalement me rendre compte que l'évènement que j'attendais ne se produisait que trois chapitres plus tard. Je connais bien le procédé, je faisais ça aussi pendant mes examens au lycée. Ma prof d'histoire (une pensée émue pour Mme Croisée) barrait la moitié de ma copie et inscrivait en gros "remplissage". C'est exactement ce que j'avais envie de faire tout au long de ma lecture."

Et comment cela s'est-il fini ?
"J'aimerais quand même savoir comment tout cela se termine et je lirai donc le dernier tome mais franchement, cela fait bien longtemps que l'on tourne en rond, il me semble."
Lien : http://booksaremywonderland...
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Encore une fois, je dois dire que j'ai vraiment beaucoup aimé ce tome et j'ai passé un très bon moment. Je l'ai lu assez rapidement malgré une petite panne de lecture ces derniers temps. le style de Gail Carriger est toujours aussi efficace et me plait toujours autant.
Les interactions entre les personnages sont importantes et j'adore.
Alexia nous reviens en grande forme (c'est le cas de le dire avec son désagrément) avec ses réflexions et ses réparties. Je trouve quand même qu'elle en fait un peu trop au vu de son état mais ça ne m'a absolument pas gêné dans ma lecture.
Conall est présent mais pas assez à mon goût, j'en veux plus lol. Mme Lefoux est toujours aussi folle et déjantée, je dois dire que j'avais un peu envie de l'étriper. Les autres personnages comme Floote, Biffy, Lord Akeldama, … sont bien présent et ça fait plaisir. J'adore l'idée d'Alexia à la fin concernant Biffy, je pense que ça va lui aller comme un gant.
Je me suis très rapidement douté de qui était l'agent destructeur, ce n'était vraiment pas difficile à trouver. Par contre, je ne m'attendais pas à certaines révélations de son passé.
J'avoue que pour la reine je suis complètement tombée dans le panneau.
La petite phrase prononcée par Ivy pour faire partie du protectorat m'a beaucoup plu.
Ce que j'ai également vraiment aimé c'est l'attitude de la meute envers Alexia, qui entre autre se déplace toujours avec de la nourriture dans leur poche au cas où, ça m'a bien fait rire.
Le côté steampunk est un peu plus présent je trouve et ça m'a plu.
Je dois dire que ce quatrième tome est très bon.
Lien : http://lesephemeresgourmandi..
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Après un voyage épique à travers l'Europe, la réputation d'Alexia a été lavée et son époux est plus présent et tendre que jamais. Avec ce quatrième tome, les choses se concrétisent, le désagrément embryonnaire est sur le point de voir le jour, des révélations étonnantes sont faites. On est dans la dernière ligne de la saga steampunk originale au possible et bien des choses changent.

Alexia s'en sort toujours la tête haute des pires embrouilles ! A ce niveau-là, c'est carrément un don, et il en va de même pour le fait de s'attirer tous les ennuis possibles. Après qu'un compromis culotté et inattendu mette fin aux tentatives de meurtre d'Alexia et de son enfant à venir, elle se retrouve en plein coeur d'un complot qui la pousse à déterrer des squelettes dans les placards de presque tout ses proches. Conall apparait de son côté bien plus humain et touchant, il change peu à peu, on sent l'influence de sa femme. Biffy a du mal à s'adapter à sa nouvelle vie et cela fait des dégâts, même chez Akeldama qui au final se fait bien à son nouveau poste de potentat.

Bien que précédement Conall faisait une blague sur le Protectorat de l'ombrelle, le groupe qui reste au côté de sa femme et la protège, cette fois-ci la dite société voit réellement le jour et part en mission sous les traits d'un agent étonnant. Mais le récit se centre avant tout sur une enquête suite à un message transmit par un fantôme : quelqu'un veut attenter à la vie de Sa Majesté. En tant que mujah, Alexia se jette tête la première dans sa mission alors qu'elle est sur le point d'accoucher et les retombées de ses recherches ne sont pas du tout celles qu'elle attendait.

Le final est une fois de tout surprenante, nous prenant de court et nous donnant envie de lire la suite au plus vite. L'écriture ampoulée du 19ème siècle est toujours de mise et les doutes, enfin surtout les faux-semblant de bienséance peuvent parfois fatiguer à la longue. Il n'empêche que c'est rythmé, il y a de l'humour et de l'action, on forme des hypothèses au fil des chapitres et la vérité est encore plus folle. Pieuvre, loup-garou et bébé inconnu sont au rendez-vous et promettent un final que plus intrigant dans le prochain opus !
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