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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est toujours un petit bonheur de retrouver le monde de Gail Carriger. Je trouve que l'auteur arrive à mêler pas mal de genres différents, tout en gardant une grande originalité dans son univers. J'ai accroché du début à la fin avec ce second tome des aventures de Rue, même si clairement, une page est bel et bien tournée avec la précédente saga.

Imprudence, le titre de ce second tome, est plus que bien trouvé. Déjà pour le jeu de mots mais aussi pour l'ambiance générale du tome. Et cela ne s'applique vraiment pas qu'à notre héroïne, bien au contraire. J'ai trouvé que la plus grande partie des personnages se montrait négligent à de bien nombreuses reprises. Certes, cela donne des intrigues et le côté décalé et amusant du roman, mais cette désinvolture à certains moments est peut-être trop cocasse. Entendons-nous bien, cela va à ravir aux personnages, mais quand on voit les désagréments qui s'en suivent (alors qu'ils sont pour la plupart habitués aux catastrophes...), il y a un je-ne-sais-quoi de "ils ne retiennent rien" ou bien, bien après.

Imprudence marque aussi une rupture avec l'ère d'Alexia. Elle était déjà bien engagée dans le tome un de la saga, mais ici, les choses arrivent à leur point final. Et c'est assez douloureux. Même si, je pense que l'on reverra certains des anciens personnages, il n'en reste pas moins que la cassure est aussi difficile à supporter pour nous que pour Rue. C'est à peine si l'on a pu dire au revoir à certains, et d'autres intrigues restent en suspens. En même temps, c'est aussi un très bon moyen de marquer le passage à l'âge adulte de notre jeune héroïne. Elle vole de ses propres ailes et elle doit maintenant faire sa vie. C'est toujours quelque chose que l'on recherche, adolescent, mais une fois qu'on est devant le fait accompli... c'est une toute autre histoire.

J'avais regretté dans le premier tome que les relations filiales entre Rue et ses parents biologiques ne soient pas assez exploitées. C'était un peu comme si Alexia et Conall n'avaient pas vraiment "participé" que seul Dama était présent. Ici, les choses sont plus ou moins rétablies. On ressent vraiment les liens familiaux, il y a plus de "démonstrations" et aussi d'interactions qui rendent plus concret la vie de famille de Rue. Depuis le tome un, j'ai un ressenti étrange, comme si on était dans la peau d'une adolescente rebelle qui ne voit en ses parents que des empêcheurs de tourner en rond. Rue manque de maturité pour son âge, dans pas mal de circonstances, mais au fur et à mesure, et encore plus grâce à sa relation avec Quesnel dans ce tome, on parvient à mieux la cerner et ne pas voir que cette jeune femme gâtée et imprudente. Rue souffre, émotionnellement parlant. le monde dans lequel elle vit ne l'a pas accueilli les bras ouverts et malgré l'affection de toute sa famille et de ses amis, il n'en reste pas moins qu'elle ne se sent pas "humaine", comme si elle ne valait rien, et qu'elle n'était pas digne d'être aimée tout simplement. le personnage prend soudain plus d'ampleur et de présence et j'ai vraiment apprécié.

Cela se ressent aussi vis à vis de la Coccinelle à la crème. L'équipage et les relations qui se nouent sont vraiment très sympathiques à suivre. Il y a une réelle dynamique et un esprit de groupe qui fait chaud au coeur. le retour d'un ancien personnage a aussi été un petit bonheur. Il m'avait manqué et j'ai hâte de le voir plus interagir avec Rue. Elle arrivera peut-être à lui faire cracher des secrets et des révélations qu'on attend depuis longtemps. En parlant de révélation... On apprend enfin le destin de Ormond Tunstell, l'ancien porte-clés de Conall... Je ne sais pas mais j'ai trouvé cela trop cocasse et vite expédié. Cela ôte un doute, certes, mais tout de même, c'est brutal.

Quant à l'intrigue principale, je l'ai trouvé assez opaque. Elle tient en haleine, vu qu'il se passe énormément de choses mais en fin de compte, c'est un peu un pétard mouillé qui en plus n'a pas de conclusion. J'ai trouvé cela étrange même si je ne doute pas que Gail Carriger a prévu de traiter tout cela de façon plus approfondi dans le tome trois. le hic étant que vu ce que j'ai pu comprendre, Primrose serait notre prochaine narratrice. Je ne sais pas trop comment cela sera gérer et j'ai quelques petits doutes. Mais je garde confiance, en espérant vraiment que des intrigues trouvent un point final car on commence à les accumuler.
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J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir la narration emplie d'humour de Gail Carriger. On la trouvait dans son premier cycle, le Protectorat de l'Ombrelle, on la trouve également dans son cycle spin-off, le Protocole de la Crème anglaise. Je ne m'en lasse pas. Chaque phrase nous plonge dans cette société britannique si convenable et vis-à-vis de laquelle on peut tellement faire de l'humour...

A cette narration truculente à souhait, s'ajoute des personnages auxquels on s'attache irrémédiablement, qu'ils appartiennent au cycle initial ou au nouveau, qu'ils soient principaux comme secondaires. Car en effet, la jeune génération n'a rien à envier à l'ancienne selon moi et on a un camaïeu de personnalités. L'équipage de Rue est haut en couleurs et nous promet d'incroyables aventures avec des caractères si disparates. J'ai bien envie de m'enrôler sur la Coccinelle à la Crème à mon tour!
Mais on retrouve aussi bon nombre des personnages du cycle initial comme Akaldama mais surtout le couple Maccon. Ces deux protagonistes, que je trouvais dommage d'avoir juste aperçus dans le tome 1, est très présent dans la première moitié de ce deuxième tome. Et pour cause, ce récit donne la sensation d'une boucle qui est bouclée, revenant sur les aventures passées d'Alexia tout en promettant de nouvelles aventures à sa fille.
Pour ce qui est de la protagoniste principale, cela tourne beaucoup autour de sa maturité, des nouveaux enjeux qui y sont liés, qu'elle en soit consciente ou non. Jouant très souvent la détachée, Rue se retrouve pour de multiples motifs confrontée à des sentiments qu'elle affronte avec tout son flegme britannique... ou presque. Il ne faut pas oublier le côté impétueux de la demoiselle.

L'ambiance reste là encore très réussie : un mélange de steampunk et d'urban fantasy. Friande de ces deux univers, je me suis régalée.

L'ambiance, la narration, les protagonistes sont indéniablement les points forts de ce récit qui a pour principal bémol une action très longtemps imprécise. En effet, on perdure à se demander quelle sera l'aventure proprement dite. Aventure qui arrive au final assez tardivement et se retrouve terminée trop vite à mon goût. Un peu plus de matière est nécessaire selon moi. D'autant plus si on la compare avec une certaine éducation de Rue qui, pour le coup, là, est trop présente pour moi sans apporter grand chose si ce n'est quelques émotions et quelques scènes qui ne manquent pas de nous faire sourire.
Il y a donc un problème de dosage au niveau de cette aventure et je pense ne pas me tromper en disant que pour certains ça a été rédhibitoire. Je le comprends tout à fait : nonobstant les points positifs cités au-dessus, moi aussi j'aurais été déçue.

Il s'avère que le Protocole de la Crème anglaise est une série de 4 tomes dont seuls les deux premiers ont été traduits ce jour. Pour autant, il semblerait que les tomes 3 et 4 soient consacrés aux jumeaux Tunstell. Aussi, je pense que je peux en conclure que le cycle sur Rue est bouclé. N'hésitez pas à me dire si tel n'est pas le cas en commentaires...
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On retrouve avec plaisir la coccinelle à la crème et tout son equipage.
Cet equipage va un peu s'agrandir dans ce 2ieme tome.
Cela reste léger comme de la chantilly.
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Je remercie NetGalley et le livre de poche pour l'envoi de ce roman! J'avais le 1er tome dans ma PAL, donc une bonne occasion de le lire et d'en découvrir la suite dans la foulée!

Quand on donne son ressenti de lecture sur une série, on n'échappe pas à un certain plagiat de soi-même, d'un tome sur l'autre, car même si une évolution est souhaitée et attendue, le fond ou la forme reste sensiblement semblable!

Gail Carriger a le chic de nous offrir des petits bijoux de légèreté bitlit – steampunk à la mode victorienne, que ce soit avec le protocole de la crème anglaise, le protectorat de l'ombrelle ou le pensionnat de Melle Géraldine.

Quand l'ambiance aristocratique alliée à une note « so british » mêlée d'insolence est rafraîchissante au possible, et qu'entre badinerie, frivolité, froufrous et dentelles, étiquette et convenances, l'humour se glisse entre toutes les pages, c'est l'assurance d'une lecture sympa!

Nous avions découvert dans le 1er tome, Rue, la fille d'Alexia, tout juste majeure, encore gâtée et insouciante, fonçant vers la liberté avec naïveté, aux côtés de ses amis Primerose, Percy, Quesnel. Un franc cafouillage gai et léger.

Cette fois-ci, Rue va devoir grandir un peu!
Même si elle se préoccupe de son éducation sexuelle aux côtés d'un Quesnel plus séducteur que jamais, elle doit affronter une situation délicate: le mâle alpha de sa meute devient fou.
C'est normal, c'est une malédiction qui touche tous les alphas.
Mais quand elle touche votre papounet, faut trouver une solution!
Et voici notre joyeuse troupe en route vers l'Égypte et une autre malédiction venue du fin fond des pyramides censée être le remède tant recherché.
Mais la Coccinelle à la crème, son dirigeable, fait l'objet d'attaques.
Qui est visé?
Comment s'en sortir?

Ce tome est donc marqué par une certaine maturité qui s'infiltre peu à peu chez nos jeunes protagonistes. Affranchis de la protection parentale ou de celle de la Reine Victoria, ils vont devoir oublier un peu leurs tasses de thé, leurs grandes robes et foulards de soie et leurs bavardages pour tâter un peu de l'arbalète, éponger le sang, se défendre et attaquer!
Des blessures au corps mais aussi à l'âme.
Comment trouver sa place quand Rue est unique en son genre et qu'elle doute même de son humanité?
Quand le monde est dangereux et que l'immortalité de certains est somme toute très fragile?

Ce voyage nous entraîne en Égypte et aux sources du Nil, dans la quête de métamorphes demeurés dans l'ombre, sur fond de mythologie et de traque par d'obscurs poursuivants.
Le voyage par les airs est superbe à l'époque où la Nubie existait encore, la Nubie ou le Royaume de Kouch, pour les fans d'égyptologie.

C'est un passage de relais davantage marqué dans ce tome, entre la génération précédente du protectorat de l'ombrelle et celle des enfants. Un petit pincement au coeur, bien évidemment, de laisser Maccon, Alexia, Dama et les autres un peu en arrière mais je pense que nous aurons l'occasion de les revoir de temps à autre!

L'intrigue reste nébuleuse quand plusieurs pistes sont ouvertes. Est-ce la cuve d'incubation (incubation, vraiment?) de Quesnel qui attise les convoitises? Est-ce la révélation de l'existence de nouveaux garous exposée par Percy qui réveille les chasseurs? Ou tout à fait autre chose?

De nouveau, le lecteur ne s'ennuie pas avec ce volet! Les relations entre les personnages sont marquées par un esprit d'équipe de plus en plus soudé, que ce soit entre l'équipage, les nouveaux venus ou Madame capitaine! Des personnalités s'affirment, des noms d'oiseaux s'envolent et des sentiments inavoués montrent le bout de leur nez!

Un savant mélange d'humour et de frivolité assombri par la vie d'adulte en apprentissage approfondit la trame de cette nouvelle série. L'ambiance steampunk est plaisante et reste très visuelle! Tout transpire l'énergie et le dynamisme!

Entre scènes cocasses, combats et aventures, une bonne dose de fantaisie et de plaisir pour cette lecture récréative!
Curieuse de voir lire la suite quand une page est résolument tournée avec Imprudence… les choses sérieuses vont pouvoir commencer, je pense!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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On retrouve Rue à Londres après son retour d'Inde où les choses ne se sont pas vraiment passées comme prévu, ce qui a légèrement contrarié la reine Victoria. Rue n'est donc pas vraiment en odeur de Sainteté dans le palais royal ce qui la chagrine légèrement. Cependant, plus troublant pour elle, la meute de son Papatte semble se comporter bizarrement et son Papatte est introuvable. Rue est obligée de se tourner vers sa mère (ce qui lui coute beaucoup, une conversation avec Lady Maccon n'était jamais simple) et de lui faire avouer ce qui se passe réellement. C'est à partir de là que les ennuis commence et Rue va une nouvelle fois devoir compter sur tout l'équipage de la coccinelle à la crème pour l'aider avec une nouvelle destination : l'Égypte !

Comme je vous l'avais dit dans ma chronique du tome 1, je trouve cette nouvelle série un cran en-dessous de celle du Protectorat de l'ombrelle, Prudence n'ayant pas l'aura de sa mère, Lady Maccon, on a franchement l'impression qu'il manque un petit quelque chose. Effet de l'auteur assez troublant également avec cette nouvelle série : le lecteur connait plus de chose que Prudence, l'héroïne notamment sur l'histoire de la meute et sur les décisions prises par Lord et Lady Maccon. J'avoue que par moment c'est déroutant et même assez troublant pour le lecteur mais c'est clairement un effet recherché par l'auteur.Cette série n'en ai pas moins sympathique à lire et ce que j'aime particulièrement c'est qu'elle soit une suite direct du Protectorat de l'ombrelle, on retrouve donc au second plan beaucoup des personnages qui ont fait le succès de la premier série : Lord et Lady Maccon, Lord Akeldama, la meute de Londres et même quelques surprises supplémentaires dans ce deuxième tome ;)Le scenario d'Imprudence est bien plus accrocheur que celui de Prudence. Après tout ce retour en Égypte pour la famille Maccon était prévue depuis 20 ans et la fin du tome 5 du Protectorat de l'ombrelle ;) Ce deuxième tome nous permet de retrouver tout les membres de l'équipage de la Coccinelle à la crème dont Quesnel et les jumeaux Thursdell. J'ai encore un peu de mal avec les caractères parfois franchement futiles de Rue et Primrose qui les rendent, dans certaines situations franchement ridicules. Mais finalement cela fait aussi parti du charme de cette série qui ne se prend pas au sérieux. Second degré de rigueur ou vous serez carrément déçu. Gail Carriger garde une plume très fraiche et collée montée, c'est parfois anachronique mais ça reste plaisant et original.L'auteur garde cette fois un très bon rythme dans son récit et alterne facilement entre moments de badinage et bataille de haut vol sur la coccinelle à la crème. le ton est, comme toujours, plein d'humour et léger, ce qui en fait un bon roman feel-good. Gail Carriger distille les secrets et les manipulations de chacun tout au long de ce tome pour nous laisser en attente ligne après ligne et ça c'est franchement agréable !J'ai passé un très bon moment avec Imprudence : un roman feel good et un deuxième tome qui dépote plus que le premier. La plume de Gail Carriger est toujours aussi fraiche et j'apprécie particulièrement de retrouver son univers entre Steampunk et Urban Fantasy original. Une très bonne lecture qui j'espère nous prévoit une montée crescendo pour les prochains tomes !
Lien : http://chutmamanlit.blogspot..
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J'ai bien apprécié ce tome. L'histoire se déroule presque exclusivement à bord de la Coccinelle à la crème. le petit plus par rapport au premier opus est la véritable apparition des personnages du protectorat (...).

Ce qui est déstabilisant dans cet opus, c'est que nous savons que les personnages sont menacés mais pendant presque tout le roman, nous ne savons pas précisément par qui et pourquoi. Cependant il faut dire qu'ils ont des tas de raisons de s'attirer des ennuis! Les personnages de cette nouvelle génération sont vraiment délicieux tous autant qu'ils sont. Et ils sont également très surprenants! (...)

Gail Carriger nous livre vraiment ici un récit d'aventures en dirigeable. Nous retournons en Egypte après un rapide saut à Londres. L'équipage de la Coccinelle grandit et se construit au fur et à mesure du voyage. (...)

En bref, c'est sans surprise que j'ai apprécié ma lecture. Et pour la toute première fois je vais devoir attendre la sortie du prochain. En effet, le troisième tome n'est pas encore sorti en France, hélas.

La chronique complète sur mon blog!
Lien : https://degustationslitterai..
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Avant toute chose, je remercie les éditions le livre de poche pour l'envoi de ce roman. Aussi, je vous rappelle encore une fois qu'il est préférable de lire la saga le protectorat de l'ombrelle avant de vous lancer dans le protocole de la crème anglaise au risque d'être quelque peu perdus dans les références et de vous spoiler toute l'intrigue de la série principale. Personnellement, j'ai préféré ce tome au précédent que je trouvais plus lent !

Nous revoilà en compagnie de Rue dont les agissements en Inde ont eu des conséquences plutôt fâcheuses pour l'empire britannique, ce qui n'a pas enchanté la reine Victoria. Privée de la protection octroyée aux créatures surnaturelles et sans plus aucune tutelle du fait de sa majorité nouvellement acquise, Rue ne devra plus compter que sur elle-même. Pour ne rien arranger, il se passe des choses étranges avec la meute de son Papatte qui ne semble plus être dans son état normal. Ainsi et afin de sauver sa famille, Rue va être embarquée dans une nouvelle aventure à bord de sa Coccinelle à la crème, direction l'Égypte !

Comparativement au premier tome où j'avais noté quelques longueurs, l'intrigue de ce second opus se révèle beaucoup plus rythmée et prenante. En effet, les événements s'enchaînent sans trop de temps mort et l'action est au rendez-vous. Entre rebondissements, batailles de haut vol et autres interactions mettant en scène Rue et son équipage, on n'a pas le temps de s'ennuyer. Certes, certains éléments du scénario semblent répétitifs, mais une fois qu'on est pris dans les engrenages du récit, il est difficile de lâcher ce roman avant la dernière page. Gail Carriger nous offre par ailleurs un univers riche mêlant à la fois surnaturel et steampunk avec ses dirigeables et autres inventions loufoques. La plume de l'auteur est encore une fois agréable et son style aussi frais que décalé apporte tout son charme et son originalité au récit. Mention spéciale pour son humour so british qu'il faudra bien évidemment prendre au second degré pour en apprécier toute la subtilité.

Pour ce qui est des personnages, j'ai pris plaisir à retrouver aussi bien l'équipage de la Coccinelle à la crème que l'entourage familial de Rue, mais aussi agréablement surprise de revoir certains personnages du Protectorat de l'ombrelle auxquels je ne m'attendais pas. Malheureusement, j'ai été assez déçue par le comportement de Rue, qui pouvait se montrer exaspérante par sa naïveté et son manque de discernement. Primrose n'emmène pas large non plus avec son air frivole et sa philosophie selon laquelle le mariage est la finalité de toute jeune fille respectable. Quesnell et Percy sont les deux personnages dont j'ai le plus apprécié l'évolution. Ainsi, si l'un d'eux apprend davantage à se sociabiliser, le second dévoile une facette plus sérieuse et mature de sa personnalité. On en apprendra également davantage sur les origines de Mlle Sekhmet, qui fait partie des personnages qui m'ont le plus fasciné parmi les nouvelles têtes de la saga. Petit bémol par contre concernant la romance qui prenait trop de place à mon gout et était frustrante au possible !

En bref, cette suite se révèle plus accrocheuse que le tome précédant. Gail Carriger nous plonge une nouvelle fois dans un récit exotique rythmé par des voyages en dirigeable et des personnages hauts en couleurs. Il me tarde en tout cas de lire le prochain tome qui promet d'être fort intéressant !
Lien : https://serialbookineuse.wor..
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