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4,1

sur 1018 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
La lecture des précédentes critiques, pour la plupart vraiment laudatrices, m'a donné à penser que soit nous n'avions pas lu le même livre, soit le genre thriller n'est vraiment pas fait pour moi .
Même si je n'avais pas été vraiment convaincue par l'intrigue du grand succès de Donato Carrisi "le chuchoteur", j'avais quand même été accrochée à l'intrigue du roman qui me paraissait receler une profondeur narrative certaine.
Dans cet ouvrage, je n'ai adhéré pas adhéré un seul instant à cette histoire vraiment cousue de fil blanc avec ses personnages taillés à coup de serpe à tel point que l'auteur ne leur a donné aucun nom. Trop de coïncidences tirées par les cheveux, des profils psychologiques basiques qui manquent singulièrement de profondeur, une description lapidaire du lieu où se déroulent les faits, bref on se croirait vraiment dans un roman de gare et je suis sincèrement navrée car je pense que l'auteur peut faire mieux, vraiment bien mieux....
D'abord quel dommage de passer si vite sur les lieux enchanteurs qui bordent le lac de Côme présentés comme les rivages de l'Achéron peuplés de vieillards solitaires calfeutrés dans leurs maisons isolées !
La maltraitance infantile qui est au centre du récit est décrite tant du point de vue de la mère malveillante que de l'enfant victime mais le manque d'analyse psychologique nuit à mon sens, à la crédibilité de la narration.
Le personnage principal "l'homme qui nettoie" parait avoir "une case en moins" ce qui est bien compréhensible vu son parcours malheureux mais dans ce cas, comment peut il passer au travers des mailles du filet judiciaire en commettant des crimes répétés alors qu'il peut aisément être identifié pour une partie de ses méfaits ? L'Italie contemporaine aurait elle renoncé à pourchasser les criminels ? La police serait elle impuissante ? On est quand même pas en face de la redoutable Mafia qui peut donner des sueurs froides à certains mais là, il s'agit d'un tueur isolé dont le comportement est vraiment douteux...Aurait il fallu qu'il se trouve face au Commissaire Brunetti pour être confondu ?
Sa rencontre avec "la chasseuse de mouches " cette femme qui se fait une spécialité de défendre les victimes de violences conjugales, tient vraiment du plus pur miracle compte tenu de leur passé commun . Ce type de schéma narratif, qui se trouve fréquemment dans les romans populaires du 19ème siècle , a bien du mal à s'adapter au récit contemporain.
Pour ne pas négliger les points qui m'ont paru positifs dans ce roman, j'ai bien apprécié l'idée que c'est à travers l'examen des poubelles des gens que l'on en apprend le plus sur leur mode de vie et leurs habitudes. Il m'a paru aussi intéressant de mettre en évidence les dérives des réseaux sociaux et l'emprise qu'ils peuvent prendre entre les mains d'individus mal intentionnés. "La jeune fille à la mèche violette " est un peu plus crédible que les autres sans pour autant atteindre le statut envié de personnage vraiment marquant dans l'esprit du lecteur.
J'ai lu rapidement ce roman dans l'espoir qu'en parvenant à la fin je pourrai revenir sur la mauvaise impression qui m'a accompagnée au fil de la lecture.
Et bien non c'est raté !
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Quelle déception !
Nous voici face à un homme sans identité, totalement invisible, qui travaille, se loge sous de fausses identités. On découvre son enfance, sa terrible enfance qui l'a conduit à être hors du monde.
Il est éboueur, il fait des tournées de quelques semaines par quartier et quand il repère un certain profil de femme seule, il récupère sa poubelle pour mieux connaître cette femme.
En parallèle on a l'histoire d'une femme, dont les journées sont consacrées à l'aide aux femmes victimes de violences par conjoint.

Ces 2 personnages n'ont pas de nom, l'un est appelé l'homme qui nettoie et l'autre la chasseuse de mouche.

Quand un jour l'homme qui nettoie sauve une jeune fille de bonne famille de la noyade dans un lac, la chasseuse de mouche enquête sur la "propriétaire" d'un bras échoué de ce même lac au même moment.

Et par des miracles incroyables, des facilités absolument peu convaincantes, la chasseuse va chercher qui est cet homme qui nettoie.

Il ne se passe rien, le meilleur du bouquin est de la page 11 à la page 20. Je me suis ennuyée pendant 346 pages (moins les 10 du début).
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