Les faucons de Raverra, tome 1 : La sorcière captive

J'ai abandonné la lecture de ce livre parce que je m'ennuyais après des pages et des pages de dialogues de conseils de guerre, au tout début du livre alors qu'on connaît à peine les personnages. Les intrigues politiques je suis pour. Mais elles ne se suffisent pas à elles-mêmes. Pour qu'on puisse s'intéresser à la géopolitique d'un univers imaginaire, encore faut-il qu'on s'intéresse aux personnages, d'abord. Or, je ne me suis attachée à aucun des personnages. J'ai trouvé l'héroïne sans intérêt, de même que le jeune homme dont elle tombe amoureuse très rapidement et sans raison apparente. Ensuite, le système même des fauconniers qui consiste en gros à mettre des magiciens en laisse pour les contrôler, nous est présenté comme quelque chose de positif, de nécessaire. C'est pour leur bien, nous dit-on. Pour moi c'est juste de l'esclavage. Je désapprouve et je n'aime pas la façon dont c'est présenté. Finalement je crois que j'aurais préféré voir des vrais faucons plutôt que cette métaphore bizarre. Donc voilà déception, et abandon pour moi.

Chers Aventuriers livresques

J'ai été happé par le résumé de ce bouquin. Tout été promesse d'un monde magique, intéressant et envoûtant. Une promesse incluant deux héroïnes bad ass.
Cependant, je n'ai pas réussi à aller au delà de l'aspect politique. Une nécessité pour la mise en place du décor.
Peut être une relecture dans quelques mois s'impose pour me faire un nouvelle avis.

Mais voilà, mon dernier ressenti se définit par un FLOP.

Dans l'Empire la magie est étroitement contrôlée afin d'éviter les abus, mais aussi pour protéger les mages reconnaissables à leurs yeux, aussi bien des populations que de l'absence de contrôle fatal sur leur don que subissent les plus puissants.
Zaira vivant dans les quartiers pauvres a réussi à échapper à l'intégration dans les Faucons pendant des années. Amalia, héritière de la plus puissante familles régnante n'aurait jamais du rencontrer Zaira, et encore moins d'en devenir la Fauconnière, cependant les circonstances leur ont joué ce tour et ont lié l'aristocrate et la dangereuse sorcière, toutes deux devront s'adapter et survivre au milieu des intrigues qui embrasent l'Empire …


Une cité sérénissime, capitale de l'Empire et dirigée par le doge est parcourue de canaux et située le long d'une lagune. Ça vous rappelle quelque chose ? L'autrice semble ne pas disposer d'un talent suffisant pour évoquer une ville parcourue de canaux sans nous asséner tous les qualificatifs dédiés à Venise, si elle avait l'ambition de créer un monde original, c'est raté, d'autant que la subtilité ne semble pas être son fort vu les rappels qu'elle nous inflige.
L'héroïne est formée depuis l'enfance pour diriger, elle a déjà échappé à plusieurs tentatives de meurtre … mais c'est une parfaite ingénue et on se demande comment elle a pu échapper aux multiples agressions tout le long du livre.
Zaira c'est autre chose, puissante sorcière elle ne maîtrise pas son don et dès sa petite enfance elle a exterminé sa famille, mettant le feu au quartier par la même occasion, à l'adolescence elle a remis ça avec la femme qui l'avait accueillie, puis elle a survécu en volant, ne voulant pas être intégrée aux Faucons. Dès sa rencontre avec Amalia nous apprenons que lorsque son pouvoir s'échappe il se nourrit de ceux qu'elle tue et devient impossible à arrêter si elle n'est pas liée à un fauconnier … mais comment a-t-elle fait pour ne pas raser la ville tout ce temps, surtout qu'elle s'en fiche ?
Je vous épargne le reste, l'intrigue et les personnages sont du même tonneau, plus on avance dans le livre et plus les invraisemblances et incohérences se multiplient. J'ai vraiment dû faire des efforts pour finir le livre …


Nous avons en mains un livre de consommation courante qui se lit facilement … si on supporte la bêtise et les invraisemblances sans criser. Rien d'original, de l'action sans queue ni tête "agrémentée" du minimum de romance indispensable à toute "oeuvre" stéréotypée. Aucun risque que je lise la suite …