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4,02

sur 252 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Deux personnages principaux féminins. D'abord, Amalia, qui doit succéder à sa mère au Conseil des Neufs, qui dirige Raverra. Et puis, la deuxième, c'est Zaira, une sorcière avec un très grand pouvoir. Bien que tout les oppose, elles se trouveront liées à jamais, et contre leurs grés. Mais bon, au final, les deux femmes feront face ensemble aux menaces qui flottent au-dessus de Raverra. Deux personnages que j'ai beaucoup aimé. Les décors sont splendides.... on se croirait presque à Venise, avec tous ces canaux... J'ai également beaucoup aimé le côté politique du bouquin... Bref, j'ai bon espoir pour le deuxième tome !
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Rencontre improbable entre Amalia Cornaro, fille de la Contessa, à laquelle elle doit succéder au Conseil des Neuf, instance dirigeante à Raverra, et Zaira, sorcière qui maitrise le malefeu.
Voilà les deux femmes liées à jamais, à leur grand regret. Ce n'est pas la voie qu'elles auraient choisi mais elles vont devoir s'allier et faire face aux menaces de guerre qui pèsent sur Raverra.
J'ai beaucoup aimé cet univers très véniticien, avec ses palais, ses canaux et ses familles puissantes dirigeantes. Les personnages sont attachants et les intrigues politiques ajoutent une touche machiavélique à la magie.
Le côté fleur bleue d'Amalia est assez mièvre mais ce n'est pas gênant.
Une bonne découverte en somme qui m'incite à lire la suite.
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On se retrouve aujourd'hui pour la chronique de la sorcière captive, de Melissa Caruso. C'est un roman young adult, de la récente collection Big Bang des éditions Bragelonne, qui nous entraîne à Raverra dans l'Empire Sérénissime, sur les pas de deux jeunes femmes, Zaira et Amalia, au coeur d'une intrigue politique pleine de complots. Je ne savais pas très bien à quoi je devais m'attendre, n'ayant lu qu'une seule chronique, assez sévère au demeurant, avant de me lancer mais cela a été une plutôt bonne surprise.

Pour commencer, j'ai particulièrement apprécié l'univers mis en place par l'auteur, très inspiré de l'histoire politique de Venise. Comme cette dernière, Raverra est une cité lacustre sous la coupe du Conseil des Neuf, présidé par le doge. Elle est la capitale de l'Empire Sérénissime, qui a annexé nombre de petits royaumes, lesquels n'ont pas forcément apprécié. Parmi ces derniers, la cité universitaire d'Ardence qui commence à faire des vagues, rompant les accords sérénissimes. C'est une histoire assez politique, donc ? Oui, mais pas que.

Car Melissa Caruso a également intégré la magie à son univers. Les mages ont beau être rares, ils existent, et ils ne peuvent pas cacher leur capacité, elle se lit dans leurs yeux. Sous prétexte de les protéger, on les enrôle de force dans l'armée de l'empire, ils deviennent des faucons sous l'emprise d'un fauconnier, lequel contrôle leur magie et est lui-même aux ordres du doge bien sûr. de quoi rendre une situation politique déjà compliquée carrément explosive ! Surtout quand l'héritière des Cornaro devient la fauconnière d'une sorcière du feu capable de faire brûler toute une cité…

C'était top alors ? Pas tout à fait, mais j'ai quand même passé un agréable moment de lecture. Ce qui m'a un peu chagrinée, c'est la trop grande naïveté de l'héroïne, Amalia. Certes, c'est une noble surprotégée, mais pour une fille censée prendre la suite de sa mère au Conseil des Neuf, elle n'est quand même pas très fute-fute, il faut bien le dire. Zaira ne se gêne d'ailleurs pas pour le lui faire sentir. C'est un personnage attachant, mais il lui faut du temps pour s'affirmer et prendre un peu d'aplomb ! À l'inverse, la sorcière du feu est carrément cynique et acerbe. Difficile pour elles de s'entendre, mais l'auteur a eu l'intelligence de ne pas forcer les choses.

Malgré tout, on ne coupe pas à une histoire d'amour prévisible et sans grand intérêt, mais elle ne prend pas le pas sur l'intrigue et c'est ma foi le plus important. Au final, entre complots politiques et retournements de situation, je me suis laissée embarquée par cette histoire qui, malgré sa légèreté apparente, soulève des questions intéressantes. Je lirai la suite avec grand plaisir.
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
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Amalia est l'unique héritière de la grande famille Cornaro, une des familles les plus riches de Raverra, et sa mère siège au conseil des Neufs, le gouvernement de l'Empire sérénissime en somme. La jeune fille est vouée à de grandes responsabilités et son destin semble déjà tout tracé, rythmé par les soirées mondaines, les assemblées politiques traitant de trahison, d'Accords et autres déclarations de guerre. Mais cette vie déjà faite se voit chamboulée lorsqu'Amalia rencontre Zaira, une jeune sorcière de feu en mauvaise posture, et Marcello Verdi, un lieutenant des Fauconniers. Cette rencontre est le point de départ d'une aventure entre espionnage, trahison, tension politique et magie. le destin d'Amalia semble sur le point d'emprunter une toute autre direction que celle prévue par sa mère.


J'ai beaucoup apprécié cette lecture que j'attendais de faire depuis un moment déjà (depuis la sortie du livre, en fait), et honnêtement, je ne suis pas déçue.

Melissa Caruso nous plonge dans un univers fantasy original, travaillé et complet qui nous immerge dans un monde très intéressant à découvrir.
En effet, ce que j'ai préféré dans ce livre, c'est l'originalité de son univers. L'idée de la magie elle-même n'a rien de nouveau, certes, mais la façon dont l'auteure l'a amenée dans son histoire est vraiment sympa.
Le fait que les sorciers soient spécialisés (feu, orage, …) et de séparer les vivomanciers, les sorciers, les alchimistes et les façonniers est assez intéressante, et personnellement, j'ai beaucoup aimé les façonniers. Je trouve l'idée de l'Artifice et des enchantements assez sympa.
J'ai aussi beaucoup aimé le lien avec la fauconnerie, cela apporte encore de l'originalité à l'univers et j'ai vraiment eu l'impression de lire quelque chose de différent.

L'histoire est assez addictive et sympa à suivre, mais j'ai trouvé le rythme un peu long dans la première moitié du roman, pour finalement monter crescendo dans la seconde partie : on gagne en action, en rebondissements et en révélations surprenantes, pour terminer sur une fin ouverte sur le tome 2. Je pense que ce manque de rythme du début vient du fait que cette histoire est essentiellement basée sur la politique et que l'auteure prend le temps de mettre en place son histoire et ses personnages, ce qui dans un sens nous permet de vraiment apprendre à les connaitre de voir leur évolution au cours de l'histoire.

Les personnages, donc. Je les ai trouvés attachants sans être non plus très marquant dans leurs caractères. En effet, leur personnalité est assez « basique », mais ce qui apporte de l'intérêt à ces personnages, sont les rapports qu'ils entretiennent entre eux. Ils sont très différents les uns des autres et en même temps très complémentaires (la différence sociale et les caractères totalement opposés de Zaira et Amalia, la différence de rang entre Amalia et Marcello, …). Sans l'un ou l'autre de ces personnages, l'histoire aurait été très différente. Et ce sont ces différences qui font évoluer les personnages (surtout Amalia, je trouve) en les sortant de leur zone de confort et en les mettant en difficultés.


Ce fut donc une très belle découverte, et un livre que je recommande vivement à tous les amateurs de magie et d'histoire young adult. Ce que je retiendrai de ce livre sera son originalité, et j'ai hâte de découvrir la suite.
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Critique portant sur la trilogie :
Amalia Cornaro est une jeune aristocrate de 18 ans promise au siège du conseil des Neuf à la succession de sa mère, la célèbre et redoutée Contessa. Mais la jeune fille ne s'intéresse pas à la politique. Ce qui la passionne, ce sont les livres et la science, plus particulièrement celle du façonnage d'objets leur conférant des propriétés magiques. Elle sait cependant que ses études terminées, tous ses efforts devront être focalisés sur la postérité de l'Empire Sérénissime mené par le doge qu'elle se doit de servir fidèlement.
Alors qu'elle s'est déguisée et a quitté sa luxueuse maison pour se faufiler dans le quartier malfamé de la ville de Raverra à la recherche d'un livre rare, Amalia tombe sur une bagarre opposant une jeune fille de son âge à plusieurs malotrus. Cette dernière, en mauvaise posture, perd le contrôle et libère son pouvoir de mage. La jeune Cornaro découvre alors qu'il s'agit d'une sorcière de feu, un don extrêmement rare et destructeur. Tandis que les flammes gagnent du terrain et menacent de détruire le quartier voire la ville, Amalia n'a d'autre choix que de passer un jet au poignet de la sorcière. Les jets sont des objets artificés par des façonniers qui permettent d'emprisonner ou libérer le pouvoir d'un mage d'un mot (Revincio pour éteindre et Exsolvo pour libérer). L'Empire s'en sert pour contrôler les mages appelés Faucons qui sont dépendants de leur Fauconnier pour user de leur pouvoir. La plupart des Faucons sont repérés très jeunes car ils portent la marque des mages (un cercle de couleur entourant la pupille). Ils sont alors enrôlés de force dans l'armée de l'Empire et arrachés à leur famille pour vivre aux Mues où tous les Faucons sont formés avec leur Fauconnier. Bien que le doge pourvoit à tous leurs besoins, il s'agit bien d'une cage dorée limitant strictement leurs libertés.
Zaira, la sorcière de feu qui avait échappé à ce destin en survivant tant bien que mal dans la rue, se retrouve tel un chien en laisse soumis au bon vouloir d'une jeune fille née avec une cuillère en argent dans la bouche... Pire, elle devient malgré elle un atout stratégique militaire inestimable pour l'Empire qui la garde comme pièce maîtresse sur son échiquier en cas de guerre. Elle n'aura pas d'autre choix que de brûler des milliers de soldats ennemis si l'occasion se présentait. Pour toutes ces raisons, l'entente entre les deux jeunes filles que tout oppose est très mauvaise, du moins au début. Car elles vont devoir composer avec ce lien au quotidien et dépasser leurs préjugés, surtout quand une série d'enlèvements d'enfants les pousse à s'allier.
J'ai trouvé le monde et le système de magie bien exploités et riches. Les règles sont claires et l'on comprend assez rapidement les tenants et les aboutissants. Les intrigues de cour sont prenantes et les enquêtes d'Amalia bien ficelées. Les enjeux sont clairement énoncés pour les protagonistes, comme les antagonistes qui sont très humains, leurs motivations cohérentes et crédibles. En outre, le choc des cultures et des classes sociales est intelligemment soulevé. Les personnages souffrent et tout le monde ne s'en sort pas indemne. C'est parfois assez sombre mais on rit aussi. J'ai beaucoup apprécié ma lecture et je la recommande fortement aux amateurs de ce genre. Peut-être même qu'il y aura une suite car je trouve qu'il y a bien assez de matière pour continuer avec plusieurs tomes.
Ma critique complète était trop longue et est dispo sur le blog.
Lien : https://www.paracosme.com
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Après les éloges que j'ai entendus sur cette saga, j'ai été un peu déçu.
Toutefois j'ai passé un agréable moment de lecture. J'ai tout particulièrement apprécié la multitude de personnages que rencontrent les jeunes filles. Il y a une grande diversité et une richesse des tempéraments !
L'univers construit est très dense, ce qui ne m'étonne pas à vu des sujets abordés.

En bref, une lecture riche qui fait voyager !
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J'ai adoré cette lecture ! Un univers de fantasy complexe et très bien construit, des personnages aussi différents les uns que les autres, mais tous très attachants ! Ce tome 1 fait, certes, office d'introduction pendant une bonne partie de l'univers, mais cela ne m'a pas dérangé, car un univers aussi riche à besoin d'être développé, les personnages aussi, et les intrigues et les complots doivent se mettre en place pour plus de suspense ! le côté vicieux, coups montés, complots entre royaumes, tout ce côté intriguant entre les grands de cet univers livresque est très bien construit, et absolument passionnant ! le concept des Faucons, et des fauconniers est de loin le point le plus original de cette histoire, et un de ceux qui font la particularité de ce livre. C'est aussi un livre que j'ai trouvé féministe à sa manière, et qui amène aussi des réflexions sur les valeurs de la liberté et des droits humains. Néanmoins, j'ai trouvé tout de même d'importants points faibles à ce livre, notamment des révélations qu'on devine, nous lecteurs, trop vite, trop facilement, avant même les personnages, et j'ai été assez peu surprise dans ce roman, car il suivait un schéma que j'avais envisagé dès le départ. Aussi, j'aurai aimé une fin plus spectaculaire, car j'ai trouvé que les dernières pages n'étaient pas à la hauteur de l'action qu'il y a dans le roman. Bref, une très bonne lecture, que je vous conseille vraiment, j'ai vraiment hâte de pouvoir lire la suite !
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--- Mon péché mignon ---

Vous connaissez mon amour pour les intrigues politiques, pas vrai ? Non ?! Eh bien, c'est désormais chose faite. Vous comprenez donc pourquoi il m'était impossible de résister aux Faucons de Raverra.

Alors, oui, c'est du young adult, et ça se sent à la lecture. Néanmoins, même s'il reste accessible à un public plus jeune, ce récit est de qualité. J'ai pourtant eu quelques frayeurs en débutant La sorcière captive…

--- Je dis oui à la rapidité, mais non à la facilité ---

C'est indéniable, Melissa Caruso sait comment captiver son lecteur. Dès les premiers chapitres, on rentre dans le vif du sujet ; Amalia et Zaira se rencontrent en effet dans des circonstances pour le moins exceptionnelles. Si ce rythme effréné m'a plutôt emballée, la facilité avec laquelle nos deux héroïnes se trouvent liées m'a laissée un peu perplexe. Les enjeux sont pourtant considérables, mais l'auteure n'a pas ressenti le besoin de s'y arrêter.

Bref, cette entrée en matière ne m'a pas convaincue.

--- L'intrigue politique prend davantage de temps à se mettre en place… ---

…et c'est bien normal. Melissa Caruso pose avec habileté ses pions sur l'échiquier, nous explique leur rôle et amorce de possibles interactions entre eux. La relation qu'entretiennent Amalia et Zaira débute d'ailleurs ici, et pas sous les meilleurs auspices.

En parallèle, l'univers se dévoile petit à petit et des étoiles n'ont pas tardé à apparaître dans mes yeux. Outre la très célèbre Venise complètement revisitée, c'est un monde de magies qui s'ouvre à nous. Avez-vous remarqué le pluriel du mot « magies » ? En effet, l'auteure a imaginé différentes castes (vivomanciens, façonniers, sorcières de feu…) avec chacune leurs particularités.

Bon, il est vrai que ces découvertes ne parviennent pas totalement à masquer les quelques lenteurs de l'histoire, le temps que celle-ci décolle vraiment. Mais rien de bien grave, rassurez-vous !

--- Une héroïne démunie… ou presque ! ---

Les Faucons de Raverra est une saga écrite à la première personne ; le lecteur accède donc aux pensées les plus intimes d'Amalia. Encore jeune, celle-ci ne s'intéresse tout d'abord qu'à l'Artifice, une forme de magie complexe dont elle est pourtant dénuée, laissant à sa mère le soin de gérer les dissensions de la Cité Sérénissime. Mais voilà qu'elle endosse, bien malgré elle, la charge de Fauconnier, ce qui la projette au coeur de complots auxquels elle n'entend rien.

C'est avec un réel plaisir que j'ai suivi son entrée dans les hautes sphères de l'Empire raverrain. Pour une fois, l'héroïne de l'histoire ne possède pas de pouvoirs qui dépassent l'entendement, même si son statut est loin d'être anodin. Amalia devra donc user de toute son intelligence, apprendre des manigances de sa mère pour se sortir de situations inconfortables. Et j'ai adoré !

--- La romance, un incontournable du young adult ---

Et encore une fois, c'est l'élément qui m'a fait grimacer. Cette romance, niaise pour ne rien arranger, est beaucoup trop présente, coupant sans cesse l'intrigue dans son bon déroulé. On assiste ainsi aux premiers émois d'Amalia, à ses premiers battements de coeur pour un homme charmant – trop lisse, si vous voulez mon avis –, mais inférieur à son rang. Classique !

Alors, si vous savez ne pas pouvoir supporter les égarements d'une jeune fille rêvant d'un amour impossible, surtout ne vous lancez pas dans la trilogie. Par contre, si cela vous plaît ou si, comme moi, vous êtes capable de passer outre, foncez ! Les Faucons de Raverra a en effet d'autres atouts, comme…

--- Des jeux de pouvoir passionnants ---

La situation politique de Raverra est propice aux complots, aux coups bas et aux trahisons. Même si la résolution de certaines difficultés se veut parfois simpliste, je me suis prise au jeu très rapidement.

Le hic ? le scénario reste prévisible, du moins pour un lecteur de fantasy aguerri, comme c'est mon cas. Ainsi, même si l'intrigue est très bien construite – et j'insiste sur ce point ! -, j'ai deviné l'identité des traîtres et ai anticipé nombre de rebondissements. Pour autant, je n'ai pas boudé mon plaisir de voir mes prédictions se réaliser.

--- Un final grandiose ---

Les Faucons de Raverra, c'est avant tout une lente montée en puissance. En fait, Melissa Caruso a construit son scénario comme un puzzle, nous offrant quelques pièces au détour de l'un ou l'autre chapitre. Et, alors que la conclusion se profile, il est impossible de s'arrêter, tant nous sommes pris dans un tourbillon d'événements captivants. En d'autres termes, j'ai dévoré les 100 dernières pages avec une avidité croissante.

Pour tout vous dire, j'ai déjà lu le tome 2 et, croyez-moi, c'est un chef-d'oeuvre. Je vous en reparle très vite, c'est promis !
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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Voici un premier tome riche en complots et manigances que nous offre Melissa Caruso.


Amoureuse des livres relatant les complexités de la magie, artefacts, sciences complexes et entrelacs de pouvoir, malgré le fait qu'elle ne possède pas une goutte de magie, Amalia Cornaro, héritière de la puissante Contessa Lissandra Cornaro, voit son destin basculer au détour d'une rue malfamée. Une jeune femme se fait agresser et avec un sens moral et un bon fond, elle ne peut continuer son chemin en serrant son précieux objet rare qu'elle était allée chercher dans les bas fonds et faire l'aveugle.

C'est là que l'auteur place rapidement le début crucial de son intrigue : la jeune fille attaquée déploie des flammes qui ne s'éteignent pas. Elles brûlent tout. Les balles, les vêtements, la peau, l'eau, la terre. Pour sauver sa chère cité Raverra de la folie enflammée de la sorcière de feu, Amalia passera à son poignet, sous recommandation d'un Fauconnier, Marcello, un jet : objet qui annihile le pouvoir du Faucon (le mage) tout en le liant à vie avec un Fauconnier qui sera le seul en mesure de le contrôler.

Le malefeu dévasta la ville durant trois jours et trois nuits d'horreur. A chaque victime qu'il faisait, l'incendie devenait plus fort, nourri par l'énergie de ceux qu'il consumait. Après une centaine de morts, après un millier rien ne pouvait plus l'arrêter, pas même le sorcier qui l'avait déclenché. Seul un mot de son fauconnier pouvait y mettre fin.

La déchirure s'installe alors, fille d'une de l'une des plus puissantes familles, elle ne peut pas être traitée comme un bon soldat obéissant. Et ainsi se déroule un flot sans fin de décisions et choix politiques, de prises de mesures, de réflexions, menaces subtiles et détournées, d'autres à peine voilée, d'ultimatums et tous les dérivés du mot « complot » se trouvent dans ce livre.

Ce côté riche en détails narratif, aussi bien sur l'histoire de Raverra et de ses anciennes guerres avec ses actuelles cité-empire, que leur propre histoire et comment ils en sont venus à lui prêter allégeance.

Alors oui, si vous vous attendez à de l'action à chaque coin de rue, vous allez être déçus. Il y a bien de l'action, mais ce qui prédomine, c'est l'histoire, l'explication de la magie, les discussions mouvementées sur l'avenir des traîtres qui se dévoilent au fil des pages et sur comment désamorcez une situation qui parait perdue où une autre cité sera réduite en cendres.

Concernant les personnages, celle que j'ai le plus apprécié est Zaira, la sorcière captive. Elle a vu la misère, la vraie, et son comportement pour elle a qui on a passer un jet sans qu'elle ait le choix est totalement compréhensif. Elle est revêche, franche, n'a pas sa langue dans sa poche mais n'a pas mauvais fond. Ses répliques sarcastiques m'ont souvent fait rire. Elle est intrépide, a confiance en ses capacités sans se monter stupide et impulsive.

Plus complet sur le blog.
Lien : https://letempodeslivres.wor..
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Un premier tome assez prometteur, mais un peu trop introductif à mon goût.
Une galerie de personne est présentée et j'ai hâte d'en savoir un peu plus sur eux dans la suite des aventures.
L'intrigue politique est bien ficelée, impossible de déterminer qui est à l'origine du complot contre Raverra jusqu'à la fin, on est bien tenu en haleine !
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