La Petite Fille sous la neige

Le 26 novembre 1998, à New York. Kiera Templeton, âgée de trois ans, assiste avec ses parents à la parade de Thanksgiving. Une explosion de confettis provoque une bousculade et l'enfant est séparée de son père lorsque celui-ci tombe. La police arrive rapidement sur les lieux, la foule recherche la petite : personne ne sait dans quelle direction elle est partie. Une heure plus tard, dans un immeuble, des mèches de la longueur de ses cheveux sont retrouvées à côté de ses habits.


Une semaine plus tard, Miren Triggs, une étudiante en journalisme, décide d'enquêter sur cette disparition. Les journaux ont publié des photos de la petite. Miren veut qu'au moins une personne ne la recherche pas pour de l'argent. Elle est déterminée à apporter des réponses aux parents de qui elle devient proche. Aussi, elle est alertée quand, cinq ans plus tard, en 2003, ceux-ci reçoivent une cassette vidéo. Sur l'étiquette, sont inscrits le chiffre 1 et le prénom Kiera. L'enregistrement dure une minute. Sur l'image, une petite fille de sept ou huit ans joue à la poupée. Comme les Templeton, elle est persuadée qu'il s'agit de Kiera. D'autres cassettes seront déposées : peu, mais suffisantes pour entretenir l'espoir.


Le récit alterne entre différentes années (1998, 2003, 2010, etc.), comme une boucle, sans chronologie déterminée. À chaque début de chapitre, la temporalité est indiquée, ainsi que le nom du personnage qui livre sa perception ou ses informations. Envoûtés, nous naviguons d'un élément à un autre, effectuons des retours en arrière et des bonds dans le temps. Même si nous découvrons avant les protagonistes, le déroulement des événements du jour de la parade, ils sont dévoilés tardivement. Aussi, nous cherchons à comprendre et à imaginer l'issue de l'histoire.


Miren s'investit entièrement dans sa quête. Jamais, elle ne lâchera la petite Kiera. Sa recherche de vérité est essentielle à sa propre survie. J'ai été touchée par sa détermination et par son vécu. J'ai aimé son approche du journalisme. Son regard dénonce le sensationnalisme. Elle est, évidemment, ambitieuse, mais pense que son métier est surtout au service des citoyens. Retrouver Kiera répond au besoin de sauver l'enfant et de soulager les parents. Vendre du papier n'est pas sa seule motivation. Ses investigations sont aussi guidées par la compassion. J'ai été bouleversée par le chagrin des parents, à qui je me suis identifiée. L'auteur dépeint leur désespoir, mêlé d'espérances. Il décrit la désintégration de leur existence. Il évoque des affaires réelles, qui glacent le sang. Mes angoisses au sujet de la sécurité de ma fille, qui étaient déjà très prégnantes, ont été attisées. Enfin, la fin m'a ébranlée…


J'ai adoré La petite fille sous la neige.


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Waouh, quelle claque ! Cette histoire m'a prise aux tripes. La disparition de la petite Kiera TEMPLETON en 1998, à New York, en pleine parade de Thanksgiving m'a transporté et fait frissonné. Cette petite fillette de seulement 3 ans avec son petit manteau blanc qui a lâché la main de son papa seulement une fraction de seconde m'a tellement émue et fait fondre le coeur. Dès les premières lignes, mon coeur s'est attaché à elle et a été happé par la spirale infernale de sa disparition. Nous n'aurons plus jamais de nouvelles de Kiera, plus aucune trace jusqu'à 5 ans après sa disparition où ces parents vont recevoir une cassette VHS où l'on y voit la petite fille. Deux autres VHS leurs seront envoyés en 2007 et 2009 puis la dernière en 2010, la seule où Kiera n'y sera pas visible.

Un véritable page Turner à couper le souffle. Une intrigue finement ficelée avec une alternance de récits à travers les années suivant la disparition et aussi à travers le point du vue des différents personnages.

Une disparition qui va se révéler être une réelle captivité. Un sujet parfaitement maîtrisé ici, que j'aime beaucoup retrouver dans les Thrillers. le suspense est permanent, oppressant et insoutenable. J'ai vécu la recherche de Kiera de l'intérieur, comme si j'y participais moi-même aux côtés de Miren, de l'inspecteur Miller et de ses parents.

Chaque sujet de société abordés tels que l'alcoolisme, le viol ou encore les difficultés rencontrées pour concevoir un enfant, est poignant et parfaitement maîtrisé a nous en glacé le sang tellement ces réalités sont tristes et difficiles à surmonter.

L'histoire de la journaliste Miren m'a à la fois touché et tellement bouleversé. C'est ce passé tragique qui l'a lie à Kiera et qui lui donne toute cette envie et cette force de se donner corps et âmes pour la retrouver.

Enfin, l'alternance de récit où l'on vit le quotidien des kidnappeurs avec la captivité de Kiera vécue de l'intérieur est à la fois pertinente et tellement décontenançante de par leur histoire toute aussi chaotique.

A lire sans plus attendre !

J'avais adoré la série sur Netflix avec l'incroyable Milena Smit dans le rôle de Miren et j'étais vraiment curieuse de découvrir le roman. Les deux sont vraiment époustouflants et j'espère vraiment que d'autres romans de Javier Castillo seront très vite traduits. D'ailleurs, le tome deux est paru en Espagne et je serai au rendez-vous des sa parution en France.

A New-York, en 1998, Kiera, une petite fille de trois ans disparait. La police et ses parents la cherchent pendant des années sans succès. A la même époque, Miren, étudiante en journalisme, traumatisé par un viol lors d'une soirée étudiante, se jette corps et âme pour retrouver Kiera. Mais l'état de New York, la démesure de la ville et de ses environs donne l'impression de « chercher une aiguille dans une botte de foin » et malgré le fait que la ville ne se repose jamais, personne n'a rien vu.

Sur la couverture, Joel Dicker écrit « le nouveau phénomène littéraire » et il n'a pas tort. D'ailleurs pendant toute ma lecture, j'ai trouvé des similitudes entre Joel Dicker et Javier Castillo. Leurs romans se deroulent aux Etats-Unis et arrivent à nous faire voyager, les chapitres sont courts avec de sauts de temps constants, avec une alternance des personnages… Tout cela constitue un puzzle fantastique. L'écriture de l'espagnol est peut-être un peu plus sombre, avec une ambiance un peu plus polar mais les deux écrivains arrivent à me séduire.

L'une des pires craintes d'un parent c'est que son enfant disparaisse. La douleur des parents dépeinte ici est si bien décrite qu'elle nous déchire de l'intérieur. En fait, toutes les émotions du roman sont si bien rendues qu'elles sont presque palpables. le désespoir, la tristesse, la colère, la jalousie, l'impuissance dans l'enquete et la frustration du manque de moyens et de ressources des policiers.

C'est une histoire de douleur, de perte, de peur et d'égoïsme. Mais surtout, c'est un livre sur l'amour et l'espoir, qui nous insiste à ne faut jamais renoncer. L'histoire de Miren m'a beaucoup ému et m'a serré le coeur. Je suis impressionnée par le fait que l'auteur, un homme, arrive a si bien décrire une femme, son traumatisme, et que tant de lectrices puissent être capable de s'identifier à Miren. C'est un personnage incroyablement attachant. J'ai beaucoup aimé sa relation avec le « professeur » que j'ai trouvé très touchante.

Enfin j'ai aimé revivre les années 1990 et 2000, voir l'évolution des nouvelles technologies, l'impacte d'internet puis des réseaux sociaux sur les étudiants et le monde de la presse. Tout ça est encore une fois merveilleusement bien décrit.

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La petite fille sous la neige...

Un roman d'atmosphère, une histoire addictive.

Une parade de Thanksgiving.
Une famille heureuse.
Une petite Kiera au sourire des dents du bonheur.
Une envie d'un joli ballon blanc.
Un ballon qui s'envole...
Une petite Kiera qui disparaît...

Tout au long de cette histoire prenante, obsédante, interpellante, on n'aura de cesse de se demander ce qui est arrivé à Kiera.

Une histoire sur plusieurs espaces temporels.

On se balade entre le présent, le passé, le futur, que ce soient pour Kiera, ses parents et Miren, autre personnage central du roman, à qui elle aussi, le destin n'a pas fait de cadeau.

C'est là toute la justesse et l'atmosphère particulière et originale de cette intrigue, de nous balader entre l'histoire de Miren et la disparition de Kiera.

On se prend d'empathie pour les personnages de l'histoire, on espère avec eux, on souffre avec eux, on voudrait tellement savoir.

Une histoire que j'ai lue en une soirée et un début de nuit, happée que j'étais par le destin de ces personnages!

Je me suis longtemps demandée le rapport de l'histoire avec le titre "La petite fille sous la neige".

Et puis j'ai compris...

C'est fort, fin, puissant, subtil, addictif, psychologique, bref vous l'aurez deviné, j'ai beaucoup aimé!
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Voici un roman qui m'a, dès la première page, profondément touché.
Le désespoir de ces deux parents confrontés à la disparition de leur petite fille de 3 ans est déchirant.
L'auteur trouve les mots justes, sans jamais tomber dans le pathos.

La construction est parfaitement maîtrisée car l'auteur joue avec la temporalité qui apporte une tension constante et nous permet, au fil de notre avancée, de remettre les pièces du puzzle dans l'ordre et de découvrir la globalité de l'intrigue.

L'enquête autour de la disparition de Kiera est principalement vue par le prisme d'une étudiante en journalisme qui est un personnage dense et complexe.
Sa soif de comprendre, sa hargne, son abnégation, son entêtement, sa colère insufflent une belle dose de force.
C'est un personnage qui peut déplaire par sa froideur mais j'ai ressenti une forte empathie et donc un grand attachement. (Vive les personnages gris 🔥)

J'ai également apprécié que l'intrigue se penche, en plus de l'enquête, sur les rouages du monde journalistique.

Addictif, immersif (j'étais clairement en plein New york), bouleversant, effrayant et révoltant, La Petite Fille sous la Neige est un roman marquant qui m'a tenu en haleine jusqu'à la dernière page

Il me tarde de découvrir la série sur Netflix !
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