Aubaldévlhanis, aubaldévlhanis, ohé, ohé
Aubaldévlhanis, aubaldévlhanis, ohé, ohé
Aubaldévlhanis, aubaldévlhanis, ohé, ohé
Aubaldévlhanis, aubaldévlhanis, ohé, ohé
Au bal, au bal mortel, ohé, ohé
Elle danse, elle danse, elle danse au bal mortel
Elle ne peut pas s'arrêter, ohé, ohé
De danser, danser, danser au bal mortel
Au bal, au bal mortel, ohé, ohé
Au bal, au bal, au bal, au bal mortel
Elle ne peut pas s'arrêter, ohé, ohé
De danser, danser, danser, danser, danser
Après quelques tergiversations pour savoir si la suite des aventures d'Andrea Cort allait se faire, la réponse est là : OUI (sûrement grâce à mon billet où je jouais avec les lecteurs comme avec des pantins). Pour celles et ceux qui n'ont pas suivi, vous n'aviez qu'à suivre en temps et en heure... Comme avec ce tome : Faut-il lire les autres tomes ? L'éditeur, dans son introduction au livre, répond non. Normal pour un éditeur. Mais je suis d'accord avec lui, à l'inverse de nombreux collègues blogueurs. de toute manière, tu fais comme tu veux, c'est à cause de toi, toi qui n'a pas lu les deux premiers tomes, que ce livre a failli ne pas voir le jour. Mais peu importe, la seule question qui vaille est : ce troisième tome vaut-il le coup ? On ouvre le bal avec la nouvelle
Les Lames qui sculptent les Marionnettes
Sur notre chère Terre a lieu chaque année un bal populaire avec en guise d'apothéose un feu d'artifice. Sur Vlhan, c'est le même principe, mais en version hardcore. Il s'agit d'un ballet dans un amphithéâtre où les participants meurent à la fin. Pourquoi ? Les us et coutumes...
On suit les pas de deux jeunes qui vont se trouver confronter à ce ballet funèbre. Même si on retrouve avec plaisir l'écriture d'
Adam-Troy Castro, la surprise est dans l'absence d'Andrea et de sa personnalité. Une mise en bouche pas désagréable qui permet de prendre connaissance de l'histoire de certains protagonistes rencontrés dans les autres récits. Reste un goût d'inachevé que les autres textes devrait combler.
On continue avec le plat de résistance, le roman
La guerre des Marionnettes
Toujours sur Vlhan, mais Andréa fait cette fois son retour, crépusculaire. C'est comme avec le bal des fin d'année qui clôture une époque, un âge. Cela faisait deux tomes que nous la suivions, nous demandant si elle allait comprendre le pourquoi du carnage qui a fait d'elle ce qu'elle est devenue. La réponse est au bout du chemin, sanglant et sombre.
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le récit, l'arrivée d'Andrea sur cette planète étant à mon sens un peu fumeuse et il m'a manqué une vraie enquête comme elle m'avait habitué. Nous sommes ici dans la géopolitique avec les principales races rencontrées au cours de ses périples. Mais qu'importe cette légère déception, cela reste un roman offrant d'autres qualités, l'auteur arrivant à nous offrir autres choses que sa sempiternelle enquête.
L'ensemble ce clôt par la nouvelle
La Cachette
Un meurtre, un coupable, des aveux. L'enquête est close dès les premières lignes alors que vient faire Andreas là dedans ?
Une des particularités de ce cycle, c'est que l'un des protagonistes est un inseps. Késako ? Des personnes qui sont liés par leurs personnalités, souvenirs, sensations entre elles. Bref, pour faire simple, un cerveau, plusieurs personnes.
Dans notre problème, le coupable est devenu insep après son crime. Si on l'envoie en prison, on envoie avec qui il est lié. Dilemme moral...
Beaucoup plus linéaire, c'est le texte que j'ai le moins aimé bien qu'il nous mette dans la tête d'Andrea.
Ce troisième tome est donc celui que j'ai le moins apprécié, mais aussi celui qui m'a le plus marqué par ces images affreuses qu'il dégage. Si l'auteur, et l'éditeur, poursuit son chemin avec son personnage, nul doute que je ferai parti de l'aventure.