Le pitch de présentation de l'éditeur et le texte d'accroche de la 4e de couverture de ce livre m'attirent, me donnent très très envie de lire ce qui est présenté comme "un livre-monstre". On ne parle pas ici que de ce pavé de 650 pages et de ses deux suites : Les Ancêtres, et Les Divis, mais de l'univers créé et du style. Fantastique ? Imaginaire, c'est certain. Heroic fantasy ? Mythologie ?
Brian Catling est un sculpteur et poète anglais. J'ignore si ceci est son unique et monstrueux roman, mais, ce que je sais, c'est qu'après avoir été fasciné par la beauté du texte, la poésie des images, le rythme lent et étrange, le récit destructuré.... je m'ennuie. Je n'arrive pas à m'intéresser aux personnages, même si aujourd'hui encore (et c'est un espoir) l'étrangeté de ceux-ci reste dans ma mémoire.
Il y a une sorte d'intemporalité bien que le récit soit à peu près situé dans le temps et une géographie que je n'arrive pas à visualiser. Il y a des Noirs (je cite), des colonisateurs, des cyclopes, des Proches (sortes de robots remplis d'une crème qui les anime), un arc fait du corps d'une femme, un fugitif et un flic-chasseur Noir, une ville artificielle... des légendes, une forêt dont on ressort changé si on en ressort, belle et terrible forêt
VORRH...
Je me suis efforcé de me laisser porter sans tout comprendre (un petit côté chasse au snark). J'ai fait confiance au lyrisme, à ces images poétiques, à ce monde étrange, à la volonté de l'auteur. Les critiques officiels trouvent cela original, délicieux, marquant... moi je me suis lassé de ne pas être accroché après presque 200 pages, de m'ennuyer encore et encore. Alors, j'ai abandonné. Il y a sûrement des amateurs, je vais d'ailleurs passer ce volume à un fan de littérature alternative, peut-être saura-t-il me guider, me remotiver. Quand j'étais ado, il m'a fallu 3 tentatives pour enfin entrer dans le chef d'oeuvre qu'est le Seigneur des Anneaux. Nous verrons après l'avis de mon "expert" si j'arrive à entrer dans cette forêt merveilleuse et terrible. J'en ai assez fréquenté l'orée pour y reconnaître l'influence, entre autres, de
Lewis Carroll... 😉 mais je suis resté à l'extérieur. Dommage.