AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,45

sur 113 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je remercie Babelio et Fleuve Editions pour ce beau volume que j'ai reçu dans le cadre de la Masse Critique Mauvais genres : Pieds sur le bitume, tête dans les étoiles, du mois d'octobre. Livre dont j'attendais la lecture avec impatience !

A lecture difficile, critique difficile !

Vorrh est une forêt fantastique mais absolument pas merveilleuse et loin s'en faut, quelque part en Afrique ! Loin de la luxuriance de la couverture, c'est une forêt qui aspire les hommes et les recrache sans souvenirs ni identité ! Impossible d'accéder à son coeur donc de la traverser et si quelqu'un l'a fait, il n'est pas revenu !

Cette forêt que j'aurais plutôt dit maléfique est remplie de monstres fantomatiques, d'anthropophages, de chaman et autres cyclopes. Pour certains c'est l'ancien Eden déchu où Adam aurait été oublié !

A sa lisière une ville typiquement allemande du XIXème, semble-t-il, a été bâtie et prospère grâce au commerce des grumes extraites de Vorrh par des esclaves et des criminels ayant perdu leur conscience à trop fréquenter la forêt.

Le livre est le récit parallèle de la vie de plusieurs personnages vivant près de Vorrh et sur d'autres continents dont la vie va être puis a été modifiée par son contact.

J'ai trouvé l'écriture parfois très brouillonne car il n'est pas toujours possible de déterminer à quelle époque les faits se passent ; chaque chapitre est dédié à un personnage qui parfois est appelé autrement que dans le chapitre précédent !!!

L'auteur, manifestement très instruit, semble croire que tout les lecteurs savent où il veut en venir alors que tous les personnages ne vont pas se croiser (vivent-ils d'ailleurs à la même époque ?)

Malgré quelques notes prises pour parvenir à suivre et imbriquer les histoires, je n'ai pas compris, je pense que c'est le mot adéquat... je n'ai pas compris la globalité du livre et du propos ! Et pourtant je me suis appliqué, c'était ma première participation à une Masse Critique et je voulais faire les choses correctement.

J'ai eu la sensation de ne pas être intellectuellement à la hauteur de l'auteur bien que les histoires contées soient triviales !

Quant à l'introduction d'Alan Moore, je pense qu'il a vidé le dictionnaire de ses mots les plus excentriques et les plus compliqués pour expliquer que c'est le plus merveilleux livre jamais écrit !

Quand j'ai fait l'impasse sur l'attendu livre de Fantasy, que je me suis seulement intéressée aux différents personnages sans tenter de trouver les interférences, c'était beaucoup plus facile mais du coup ça reste de la littérature lambda qui n'a pas de commencement ni de fin !

Je le relirais peut-être (sûrement ?) mais avec moins d'attente et certainement moins de déception.

Commenter  J’apprécie          255
La lecture du résumé laissait entrevoir un récit mystérieux, mais je ne m'attendais pas forcément à ce qu'il soit aussi dur et cruel, et qu'il provoque en moi un tel malaise. La scène d'ouverture gore à souhait aurait dû me mettre sur la piste tout comme ce passage où une sorte de cyclope connaît ses premières relations charnelles avec une machine conçue pour l'élever et lui permettre d'assouvir ses désirs sexuels. L'ambiance était donc un peu trop surréaliste, morbide et malsaine pour moi bien que certains éléments m'aient plu : le mélange entre des personnes ayant réellement existé et des êtres de fiction, l'atmosphère assez mystérieuse du livre, certains thèmes soulevés et le fait que les personnages, à défaut d'être attachants, se révèlent complexes, variés, intrigants et auréolés, pour la plupart, d'une certaine noirceur.

À cet égard, le personnage de Tsungali m'a semblé particulièrement intéressant. Villageois devenu policier et érigé en modèle de soumission par l'occupant anglais, il finira, après un séjour en Angleterre qui le bouleversera, par se révolter et participer à un massacre… Il sera néanmoins embauché des années plus tard pour traquer un individu, un Blanc, pour lequel il ne ressent aucune haine ni désir de vengeance, des sentiments qui ne pourraient que de toute manière nuire à sa mission. À travers ce personnage, l'auteur évoque, entre autres, la colonisation avec ces nouveaux venus qui imposent leurs croyances, leurs manières de faire et de penser, leurs richesses, et ces objets qui sont tout autant de moyens d'éblouir et d'asservir jusqu'à ce qu'une petite flamme fasse tout vaciller…

Et puis personnage à part entière si ce n'est LE personnage du roman, se dresse la Vorrh, mystérieuse, impétueuse et luxuriante forêt, baignée de mythes et de légendes, qui semble aussi intrigante que menaçante. Il est ainsi dit qu'à trop la côtoyer, on risque de perdre une partie de soi et voir son âme aspirée et effacée… Une mise en garde qui n'empêchera pas certains d'être inexorablement attirés par cette forêt, ses richesses et ses mystères, malgré les dangers qu'elle abrite en son sein, et que l'on découvre au fur et à mesure de l'intrigue.

Le roman se classe dans la catégorie des grands romans, de ceux dont l'ambition n'est pas d'offrir un divertissement consensuel et passe-partout, mais une oeuvre à part entière dont la complexité et la richesse se dévoilent dans toute leur splendeur au fil des pages. Au cinéma, on serait ainsi plus dans un film d'art et d'essai que dans un blockbuster à l'américaine, ce qui se traduit ici par une lecture exigeante qui nécessite une attention de tous les instants rendant la lecture ardue et fastidieuse. Il m'a ainsi fallu prendre des notes pour arriver à suivre un minimum le déroulement de l'histoire, l'auteur sautant d'une époque, d'un personnage ou d'un événement à l'autre sans que le lien entre tous ces éléments soit, à première vue, évident. Néanmoins, les éléments finiront par s'imbriquer et s'amalgamer dans un ruisseau de sang, de peine et d'oubli.

Un fil conducteur difficile donc à appréhender ce qui m'a quelque peu déstabilisée ne sachant pas où voulait en venir l'auteur. Quant aux allusions religieuses et questions philosophiques étayant le texte, elles ont fini par me lasser et me faire ressentir un certain ennui. Bien que j'apprécie les histoires complexes qui requièrent de la concentration, je crains donc de ne pas avoir accroché à ce roman que j'ai trouvé parfois assez fouillis. J'ai, en outre, eu l'impression frustrante d'être passée à côté d'une partie du sous-texte comme si j'étais restée aux portes de la Vorrh sans ne jamais arriver à vraiment en pénétrer les profondeurs. Il faut dire que complexe et imagée, l'écriture de l'auteur a quelque chose d'insaisissable et de trop obscur pour moi me donnant parfois le sentiment de comprendre les mots sans arriver à dépasser leur symbolisme pour les faire prendre corps dans mon esprit.

En bref, Vorrh est un roman ambitieux, atypique, érudit et unique qui devrait plaire aux lecteurs cherchant une histoire complexe nécessitant une lecture attentive et « intellectuelle ». Pour ma part, malgré ses qualités et des passages qui ont éveillé mon intérêt, je crains d'être passée à côté et de ne pas avoir su saisir là où voulait en venir l'auteur. Pas pour moi, tout simplement…
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
Commenter  J’apprécie          180
Un ancien officier de l'armée qui a tout abandonné pour suivre une chamane ; un photographe de génie qui parvient à saisir des mouvements d'une rare intensité ; une jeune fille de bonne famille qui élève en secret un cyclope trouvé dans une cave ; un colonisé devenu policier qui finit par se révolter contre les oppresseurs de son peuple.

Vous vous demandez ce que ces quatre personnes ont en commun ? Et bien moi aussi !

Bien sûr, on peut me répondre qu'il y a la Vorrh, cette forêt primordiale qui semble avoir le don de faire perdre la mémoire à ceux qui s'y aventurent (et peut-être tordre le temps aussi?) Mais ce lien est très ténu, et plus les pages passent, plus on désespère de trouver un lien entre ces quatre histoires. Et quatre, mine de rien, c'est beaucoup : suffisamment pour perdre le lien avec un protagoniste et soupirer en le retrouvant parce qu'on voulait plutôt voir avancer l'intrigue précédente.

Il n'y a qu'à la toute fin de ce premier volume qu'on commence à voir les liens, que toute cette complexité ébauche un début de sens. Je ne serais pas surpris que les lecteurs plus tenaces que moi trouvent l'oeuvre complète plutôt réussie : l'écriture est finalement plaisante (quoi que recherchée), et si le dénouement est à la hauteur des efforts des lecteurs, l'ensemble peut être puissant.

Mais pour ma part, mon enthousiasme était déjà parti depuis longtemps, et je n'envisage pas de prolonger l'aventure. Quand on me demande « tu lis quoi en ce moment ? » et que la seule réponse honnête que je puisse faire est « Je ne sais pas », ce n'est pas très bon signe.
Commenter  J’apprécie          110
Je savais avant de commencer cette lecture qu'avec elle, ça passait ou ça cassait. Elle avait déjà clivé tellement de lecteurs qu'impossible de rester insensible. Cependant, j'ajouterais une catégorie aux classiques « J'aime / J'aime pas », celle des « J'ai compris / Je suis restée sur le carreau » et j'ai majoritairement fait partie de cette dernière sans arriver à me déterminer sur le ressenti final que j'avais sur cette expérience. Voici donc la chronique d'une lectrice en perdition, telle une victime de Puck du Songe d'une nuit d'été (Shakespeare) auquel il m'a plus d'une fois fait penser.

Il faut dire que l'introduction d'Alan Moore vendait du rêve, peut-être trop… le monsieur après avoir pris tous les superlatifs de son dictionnaire avait grandement haussé mon niveau d'attente quant à la plume de Brian Catling, artiste sculpteur et cinéaste de son état en plus d'être écrivain, et je suis restée un peu sur ma faim. Il y a certes des passages brillants, ceux en général qui ont trait avec la matérialité charnelle qu'il veut donner à son oeuvre, mais il y a aussi bien trop de passages obscurs pour ne pas dire ampoulés et trop alambiqués sans que j'en ai vu l'utilité sur le moment. J'ai donc eu l'impression qu'on m'avait un peu survendu l'auteur et que « ça faisait bien » dans certains milieux d'aimer et que sinon je passerais pour une inculte au mieux, une aigrie au pire… Pourtant j'aurais aimé aimer, moi, l'amatrice de belles plumes.

Il y avait des promesses intéressantes avec cette mystérieuse Vorrh, une forêt merveilleuse et effrayante telle qu'elle est décrite par la 4e de couverture mais que j'ai trouvé fort peu présente pour ma part. Je m'attendais à ce qu'elle ait la première place dans l'histoire et ce ne fut pas le cas. Elle est longtemps l'objet de discussion, le sujet d'observation et bien trop peu le matériau d'exploration et de sensation que j'attendais. Les pages la mettant réellement en scène sont trop peu nombreuses. Je ne l'ai pas assez arpentée, je n'ai pas assez senti les frissons de ses dangers. C'est l'une de mes plus grandes frustrations.

L'autre promesse était de suivre d'étranges créatures démons, fantômes, cyclopes… Mais au final qui voit-on vraiment ? Surtout les humains qui rejettent et / ou craignent ce lieu singulier et un seul cyclope : Ismaël, qui est au coeur de l'histoire. Les autres, on en croise parfois, mais ils sont surtout là pour le décor pour le moment. Les vrais monstres, ce ne sont pas eux, ce sont les humains et ça, c'est bien fait. Même si je n'ai pas tout saisi, j'ai tremblé de l'expérience d'Ismaël dans cette étrange demeure où il est enfermé d'abord en sous-sol avec des professeurs – robots (?) puis à l'étage avec une condisciple qu'on avait peut-être pas bien préparer. Il y a une forme d'horreur, de body horror et de fantastique qui met très mal à l'aise, d'autant plus avec la plume de l'auteur qui se délecte de ces scènes malsaines comme s'il les absorbait. C'est très étrange et malaisant.

Cependant, en dehors du voyage d'Ismaël pour comprendre ses origines et d'un chasseur de Vorrh pour y survivre et en sortir (?) en suivant des murmures, je n'ai pas pipé grand-chose de l'histoire. L'auteur semble vouloir faire un lien entre cette forêt primitive et notre monde moderne – à quelle date ? je ne sais pas… je dirais fin XIXe mais sans preuve concrète même si ça fleure le steampunk et le freak show -. Il semble dénoncer aussi le colonialisme et ses violences sur les peuples et lieux d'origine, ce qui m'a rappelé le récent Killers of the Flower Moon, mais tout ça est bien flou et noyé sous tellement de pages incompréhensibles que j'ai lu pensant trouver la lumière sans jamais la trouver…

Je retiendrai quelques passages à la fois magiques et dérangeants comme lorsque le chasseur William se fabrique son arc à partir de sa bien-aimée Este, une sorcière décédée. L'auteur incarne littéralement la matière et lui fait prendre vie sous nos yeux. C'est saisissant ! Il fait de même lorsque son héros cyclope, Ismaël, a des relations sexuelles, là aussi il donne vie à la matière de la plus singulière des façons, au point qu'on a parfois l'impression de sentir entre nos mains cette chair qu'il se met à côtoyer de près avec passion. Mais c'est aussi brillant que malaisant.

Factuellement, c'est tantôt passionnant, tantôt longuet. On suit toute une flopée de personnages dont les histoires semblent déconnectées mais qui finissent par s'entrecroiser sans forcément qu'on mette quand même du sens sur l'ensemble. Ils vivent tous dans ou aux alentours de Vorrh dans une ville sud-africaine (?) où les tensions entre gens de la ville et créatures de la forêt devraient rappeler quelque chose. Comme on suit plein de personnages, certains en viennent à nous interpeler plus que d'autres. Ce fut le cas pour moi avec Ismaël et notre chasseur, mais également avec un certain photographe qui va côtoyer un institut rappelant le Bal des folles. Mais ça fait quand même patchwork ou cluedo géant et c'est perturbant. Il y a une forme d'addiction à poursuivre la lecture et tenter de faire s'emboîter ses pièces, c'est pourquoi je n'ai pas lâché l'affaire et ne la lâche pas au final.

J'ai le sentiment de vous livrer une chronique aussi incomplète que mes sentiments sur cette oeuvre, que j'ai l'impression d'avoir à peine effleurée. J'en ai trouvé certains passages brillants et d'autres artificiellement alambiqués. J'ai aimé suivre, même sans les comprendre, certains personnages en recherche d'eux-mêmes comme j'étais en recherche de l'histoire. J'ai cru cerner quelques thèmes profonds et puissants. Si quelqu'un a une grille de lecture, je suis preneuse, car si j'aurais aimé plus de lisibilité, moins de tournants alambiqués, plus de forêt et encore plus de créatures étranges. Je ne suis pas contre y replonger pour tenter encore de décoder M Brian Caitling mais j'ai besoin d'éclaircissements.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          82
Quand je dois rédiger une critique, j'attends d'avoir terminé la lecture du roman mais le temps s'écoule plus vite que je ne lis. Rarement un livre m ‘échappe ainsi, à peine lues les cent premières pages, il m'a fallu recommencer car j'étais perdue. le résumé promet une forêt mystérieuse et un homme lancé dans une quête, suffisant pour déclencher en moi une envie de lecture. J'ai pris des notes pour parvenir à rédiger mon propre résumé, puis j'ai renoncé.
Ce sentiment de m'être égarée vient peut être de ce résumé succinct car en fait on lit le récit des aventures d'une galerie de personnages: un policier, un aventurier français, un photographe, une jeune femme curieuse, un cyclope. de ces protagonistes, dont l'intérêt est inégal, chaque histoire est sombre et torturée, la magie ou le fantastique n'est jamais loin, cependant jamais au même niveau et je ne puis garantir que les histoires se déroulent sur la même temporalité. Certains chapitres sont écrits à la première personne ce qui ajoute à la confusion.
Pourquoi continuer à lire un roman auquel il me semble ne comprendre les histoires que façon indépendante les unes des autres? Parce que je laisse totalement charmer par la poésie de l'écriture et que je me suis attachée à Ghertrude et Ismaël et je veux connaître la suite de leur histoire.
Je modifierais peut-être cette critique un jour, si j'arrive au bout du roman, si la Vorrh me laisse découvrir ses secrets.
Je remercie Babelio et Fleuve Éditions pour cet envoi
Commenter  J’apprécie          50
Voilà un livre bien étonnant, difficilement classable. Un nouvel exemple d'OLNI (d'objet littéraire non identifié).
On vagabonde entre les genres. Entre le roman, la fiction, des personnages réels et d'autres incongrus, la mythologie, la science-fiction, c'est une lecture assurément déroutante, mais aussi exigeante.
Exigeante tant par le mélange des genres que par l'écriture et l'histoire. Un exercice de lecture particulier, qui peut faire penser à un croisement improbable entre Tolkien, Asimov et Joseph Conrad. Ai-je aimé ? Je ne sais pas ! Bizarre sentiment !
Commenter  J’apprécie          50
Voici le premier tome d'une trilogie qui devrait être suivi de The Erstwhile et The Cloven. Mais ne mettons pas la charrue avant les boeufs. Pour entrer dans la Vorrh, une forêt mythique, fantastique, située au coeur du continent africain, il vous faudra beaucoup de courage car, peu ou pas, en sont revenus. La magie y est présente et le temps est mouvant parfois effacé. On y croise toutes sortes d'anges ou de démons, de prêtres, de guerriers. Une forêt de légende, sans fin où se trouverai le jardin d'Eden. de quoi ouvrir les appétits de nombreux explorateurs en cette fin du XIXe siècle. On va suivre ainsi l'Archer un soldat anglais accompagné d'un arc étrange. On croisera un cyclope élevé par des robots mais aussi des personnages historiques un écrivain Raymond Roussel , une héritière Sarah Winchester et un photographe Edward Muybridge. La fiction et les faits sont si bien imbriqués, qu'il est difficile de faire la part des choses. J'ai eu du mal à entrer dans cet univers assez violent. Beaucoup de représentations sexuelles violentes, m'ont perturbé par la place que trouve la femme. Heureusement, il y avait des moments de grâce et de poésies mais aussi des scènes d'horreur dont les cris raisonnent encore en moi. Ce roman est construit de manière fabuleuse au début on ne voit rien venir et on est un peu perdu puis lentement les tableaux commencent à prendre forme pour prendre la tournure d'une véritable toile d'araignée où tous les fils sont finalement reliés les uns aux autres. Un univers où le temps bouge, où les armes sont faites de charmes. L'auteur explore à de nombreuses reprises, le thème de la vision, de l'oeil. Cyclope, aveugle, appareil photo, visions surnaturelles dans un monde vraiment bizarre. La réalité narrative du livre est constamment mis à mal par sa part de fantastique, que trouver des repères n'est pas aisé et l'auteur en joue souvent. Un livre inclassable qui frise le génie même s'il peut déranger par son côté primaire. Bonne lecture.


Lien : http://latelierdelitote.cana..
Commenter  J’apprécie          30
Une déception pour ce livre que j'avais depuis un moment dans ma liseuse, suite aux conseils d'une apprentie libraire.
Le résumé était plus que tentant, cette forêt qui des droits sur la vie ou la mémoire de ceux qui la traversent ; et les critiques plus qu'enthousiastes. Je me suis donc moi aussi lancée à l'assaut de cette mystérieuse Vorrh.⁠
Tsungali, Ismaël, Ghertrude... On suit de nombreux personnages dont la vie semble tourner autour de la Vorrh, cette forêt millénaire qui pousse en marges de leur vie. Un endroit inquiétant, magique et meurtrier dont les lois immuables surpassent celles de la société des hommes.⁠
Pour ma part, la lecture a été laborieuse. J'ai rarement eu autant de mal à prendre un livre en main une fois commencé. Les personnages et leur point de vue se succèdent au fil des chapitres et je n'ai pas toujours compris la cohérence qui rendait les choses plus fluides. J'ai pensé plusieurs fois à abandonner mais il y a avait toujours quelque chose pour m'en empêcher. L'histoire est prenante, mais sans plus et le foisonnements de détails et d'impressions a nui, pour moi, au plaisir de la lecture. ⁠
Toutefois, je ne peux m'empêcher de penser que c'est un parti pris de l'auteur. Ce n'est pas une lecture qui a pour but d'être fluide et facile, au contraire elle est tortueuse et semée d'embuches, un peu comme la vie des personnages que l'on suit. C'est malaisant, très sombre et c'en est presque physique tellement c'est dérangeant. Et en cela, je trouve que l'écriture de Catling est franchement géniale, elle nous met dans l'ambiance de la Vorrh.⁠
Il m'a fallu plusieurs jours pour digérer cette lecture et réfléchir à mon avis. Une fois terminée, j'aurais voulu mettre une seule étoile... mais avec le recul je me rends compte que c'est une lecture qui m'a marquée et dont j'ai apprécié, non pas l'histoire, mais l'écriture.⁠
Commenter  J’apprécie          10
Je pense que je n'ai jamais lu un livre aussi étrange. Lorsque l'on lit le résumé en s'attend à un livre d'aventures à travers une forêt effrayante. Mais le livre parle de tellement d'autres choses. Même si l'auteur écrit très bien je ne m'attendais pas à autant de choses et créatures bizarre à certains moments on frôle horreur. J'ai mis beaucoup de temps à comprendre les differents personnages que l'on suit surtout que certains ne se rencontrent jamais. Je ne pourrais pas classé ce roman car c'est vraiment un monde à part (mais très intéressant) que nous fait découvrir l'auteur.
Commenter  J’apprécie          10
J'ai eut énormément de mal à terminer le livre. (si je me souviens bien, je crois que je ne suis même pas allé au bout. 😅 )

Le récit et l'écriture sont tortueux (volontairement je suppose), ce qui a nuit à mon immersion.

Surtout grosse déception car j'étais très intéressé par l'aventure de l'amant d'Este. C'est surtout son récit que je voulais lire. En réalité il est assez peu présent dans le livre...

Malgré tout, l'univers est intrigant... peut-être que je me tenterai à lire la suite un jour. 👀
Lien : https://www.instagram.com/ki..
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (598) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2492 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}