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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'avais adoré "Fondamentalement détestable", du même auteur, je retrouve ici la même qualité d'écriture et la même envie de ne pas s'arrêter de lire.
La façon de narrer chaque nouvelle fait qu'on se sent proches de chaque protagoniste, on se met à leur place, on comprend ce qu'ils sont en train de vivre, ce qu'ils ressentent. Difficile de tirer une nouvelle du lot, elles sont toutes extrêmement bien écrites.
Encore une fois, bravo Fabrice pour ce travail de qualité !
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Et si on prenait une photographie en noir et blanc lors d’une nuit de pleine lune ? Une photo qui capterait des bribes de vie derrière une fenêtre, où l’on observerait différentes scènes relevant de l’intime… de la douleur de rencontrer le monde lors des premiers instants de vie, à la douleur de le quitter dans un dernier souffle, en passant par toute l’obscurité dans laquelle l’être humain peut se perdre entre les deux… La lune serait ainsi le seul témoin de chacun de ces moments où tout peut vriller… Et lorsque l𠆚ube naissante succéderait à cette lune inébranlable, le verdict tomberait : peine capitale…

Voilà ce que nous propose Fabrice Causapé dans ce recueil de nouvelles, où il met en exergue ce théâtre absurde qu𠆞st la condition humaine dans toute sa déchéance. En utilisant la deuxième personne du singulier, il provoque l’identification du lecteur; dans chacun de ces textes, cela pourrait être toi comme cela pourrait être moi, cette douleur de vivre personnifiée dans toute son entièreté, habillée de solitude, de désillusion, de désespoir. le fil de la vie est fragile, ce livre nous le rappelle…

La prose est soignée, comme toujours chez Fabrice Causapé, le tableau est sombre, torturé, et l’écriture prend aux tripes. Les différents parti pris d’écriture sont osés mais fonctionnent bien. A lire, un soir de pleine lune, où le champ des possibles est infini…
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Je remercie chaleureusement Fabrice pour l'envoi de son recueil de nouvelles, dans lequel je figure dans les remerciements (quel honneur !).
Comme vous le savez, je ne suis pas friande de recueil de nouvelles et pourtant... celui-ci m'a carrément transportée. J'ai tout adoré, du début à la fin. Ç'a été une surprise à laquelle je ne m'attendais pas.
J'avais lu Fondamentalement détestable que j'ai beaucoup aimé, la plume m'avait déjà séduite. Mais ici, elle est encore plus incroyable. L'auteur nous propose des nouvelles renfermant des personnages tous aussi torturés les uns que les autres. Tout le monde y passe : de l'enfant terrorisé par les monstres sous son lit, à la jeune femme dépressive, ou encore à la vieille dame atteinte d'Alzheimer. Il y aura forcément un personnage qui saura vous toucher, vous émouvoir ; des situations que vous aurez déjà vécues ; des sensations que vous aurez déjà ressenties. Une impression de déjà-vu parfois. le tout avec poésie, justesse.
La narration m'a quelque peu surprise au début car en effet, pas de « je » ou de forme impersonnelle mais un « tu » qui nous désigne à chaque phrase.
Mais c'est un recueil de nouvelles sombre cependant, presque aucune ne finit bien, hélas. Pour seule lumière la clarté argentée de la Lune. Vous l'aurez deviné : toutes les nouvelles se déroulent la nuit. Et moi qui suis un hibou, je me suis davantage sentie concernée.
Le tout est bien sûr travaillé avec réalisme bien que, parfois, j'aie eu l'impression de tomber dans des clichés. La preuve que ça ne m'a pas dérangée, je l'ai dévoré ! Les nouvelles se lisent avec une facilité déconcertante mais restent dans les esprits. J'ai eu l'impression étrange de ne pas lire un recueil mais un roman où il circule nombre de personnages... J'ai été happée.
Je ne peux que vous conseiller de lire La 28e nuit et de découvrir cet auteur de talent : Fabrice, le poète réaliste.
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Cet auteur, dont j'apprécie beaucoup la plume, vous propose ici un recueil de nouvelles noires.

Dans ce livre, où tout est brillamment orchestré, l'auteur vous fait partager le destin de différentes personnes dont l'existence bascule, un soir de pleine lune. Qu'elles soient, enfant, adulte ou vieillard, leurs choix sont décortiqués avec beaucoup d'intelligence et d'aisance.
L'auteur a une écriture cinglante, criante de vérité qui lui est propre. Une plume sombre, travaillée, habile. Il sait mettre à nu les blessures profondes de ses personnages. En lisant ces nouvelles j'ai le sentiment qu'il est capable de tout ressentir, de tout analyser. Il a ce talent de retranscrire à la perfection le mal-être.

A l'instar d'un cycle de lune, Fabrice Causapé nous raconte des cycles de vie. La naissance qui commence par une intolérable agonie. Puis viennent les premières terreurs nocturnes, celles qui nous terrifient mais que l'on tait par crainte de potentielles représailles paternelles. C'est ensuite que l'on côtoie les dangers de la vie, comme un besoin d'attention, qui peuvent nous pousser à faire des choix qui auront un impact terrible sur le cours de notre existence, qui parait tellement banale à l'adolescence. Puis, viennent les premiers affrontements avec les parents et ce sentiment d'être incompris, mal aimé. Passage obligé pour s'imposer, se construire, exister ! Et toujours cette rage au fond du bide qui nous pousse à faire des conneries, à jouer avec le feu. Les prémices de rencontres hasardeuses qui virent parfois au cauchemar. La solitude qui s'engouffre dans chaque pore de notre peau et qui crée cet état latent qui nous ronge de l'intérieur et qui nous empêche d'envisager un avenir plus radieux. L'envie de fuir une vie dans laquelle on ne s'épanouit plus, de changer de vie le temps d'une soirée au risque de tout perdre. Puis, la fin s'approche sournoisement et il arrive que l'on oublie ces choix, de façon volontaire ou non. On vit ensuite avec un regard critique sur cette vie passée, avec des remords, des regrets. On sait la fin proche et sa vie derrière soi. Vient alors la lente déchéance de ce corps qui est difficile à accepter, à assumer. Tout comme se sentir diminué, et le voir, parfois, dans les yeux de l'être cher.

La lune est témoin de ces instants, de ces pans de vie. Des tranches de vie sombres, bercées par la lumière de cet astre nocturne. Et puis au bout, peut-être…la lumière
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