Il hurla de terreur, trempé par la gifle d'eau boueuse, l'animal retomba avec une détonation de bombe. Kerando, sans se relever, rampa sous l'entrelacs des mousses et des feuilles, creusant le sol de ses talons frénétiques.
Le reptile l'avait attendu, il avait toujours su qu'il était là. Il avait replongé, préparant le deuxième assaut.
Les vraies causes des grands choix sont toujours aléatoires et anodines. Je serai africain parce que ce printemps 1972 fut pourri sur le Bassin parisien.
Sommes-nous moins transportables qu'on ne le croit ? C'est peut-être une erreur de se croire indépendant de sa terre natale...