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Citations sur Le parlement des instincts (23)

En vérité, mon ami, vous n'avez pas perdu grand-chose. Honnêtes ou catins, les femmes provoquent plus d'ennuis qu'elles n'apportent de satisfactions.Ce que l'on aiment en elles, ce sont nos espérances et non leur vérité. On est toujours déçu.
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_ Lire quoi ? Comprendre quoi ?
_ De hautes connaissances que je pourrais t'enseigner ! Elles ont pour nom "philosophie" et confèrent une puissance à nulle autre pareille.
_ "Philosophie" qu'est-ce donc ?
_ l'art de se passer de Dieu !
Ce fut comme si l'air s'était retiré du monde d'un coup. Terribles et impies, ces mots exprimaient pour moi l'inacceptable.....
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Mieux vallait donc pour le salut de notre âme nous contenter de notre sort et végéter dans une sainte ignorance que de subir les tourments que suscite toujours l'envie d'un trop grand connaitre.
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Ballogant constamment à leur côté, une petite besace de cuir enveloppait un crâne dont ils ne se séparaient jamais et qu'ils avaient pour devoir de déposer devant eux chaque fois qu'ils cessaient de travailler de leurs mains, afin dde méditer sur les vanités de l'existence.
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Trop d'intelligence peut conduire à de grandes catastrophes. Il faut être un peu niais si on tient à sa tranquillité (p99)

Le rire est la bûche qui nourrit l'incendie de la calomnie (p269)

Ce ne sont point les despotes qui font les esclaves, mais les esclaves qui font les despotes (p650)
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J’étais fort optimiste et l’avenir ne fut pas long à me démontrer que je me trompais. Venise ne jouait point à la blessée. Son mal était véritable et profond. Venue du nord par les mouvements de troupes qui ravageaient toujours le Saint Empire, l’infestation avait franchi les eaux pour se loger dans la cité comme un ver dans un fruit. Dans les palais et les cabanes de pêcheurs, dans les ruelles, à l’Arsenal et le long des rii, la mort noire œuvrait. Avant même d’atteindre la mer, cela se sentait. Et quand j’emploie ce verbe, c’est bien dans son sens premier qu’il faut le comprendre. L’odeur de la mort…
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S'il est une règle à connaître lorsqu'on se mêle à une foule, c'est que le pouvoir d'attraction qu'elle exerce s'accroît toujours au double de la proportion de son volume. En d'autres termes, plus un rassemblement capte de membres, plus il lui est aisé d'en séduire de nouveaux. De même, plus il enfle et moins ses chefs sont contraints de justifier leur légitimité ...

L'aisance avec laquelle se forma cet agrégat me surprit au point de me convertir pleinement à une cause que la seule fascination amoureuse que je ressentais envers Aletheia m'avait fait primitivement épouser.
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Le besoin de croire est à la veille ce que le rêve est au sommeil : une nécessité sans laquelle l’esprit d’abord s’affole, puis se délite et enfin s’annihile.
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Étendu dans l’ombre et le silence, je n’aurais su dire si j’étais revenu dans la matrice qui m’avait porté ou enseveli déjà dans ma sépulture. Certes, mes yeux étaient ouverts, et pourtant c’était comme si j’étais aveugle. Ma poitrine se soulevait, mais c’est à peine si je respirais. Mon esprit lui-même réagissait encore, cependant nulle pensée ne s’y formait. Où étais-je ? À quel moment était-ce ? Tant d’années vides s’étaient écoulées depuis que j’avais fui la comtesse Bátoriová que j’avais perdu toute notion de l’espace et du temps. À ne point avoir émis de paroles depuis si longtemps, ma bouche ne savait plus que grogner. Ma langue avait oublié les mots et mes lèvres le sourire, et si ma mâchoire s’ouvrait encore, ce n’était que pour dévorer la viande que déposait à mes pieds mon seul compagnon au retour de sa chasse.
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_ Nous sommes tous vagabonds sur cette terre ! Et parfois de curieuse façon. Tenez, nous, par exemple ! Certes, nous avons connu nos petites pérégrinations lorsque nous étions jeunes, je vous l'accorde. Cependant, j'ai pour ma part l'impression de n'avoir jamais autant voyagé depuis notre établissement dans ce pavillon, alors que, depuis trente années que nous l'avons fait édifier, nous n'en avons pas bougé !

_ ...C'est un sentiment que je partage. Si notre corps est retranché du monde, notre esprit, lui, ne s'est jamais mieux affranchi des limites du temps et de l'espace que dans ces murs. C'est le miracle de l'étude !
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