La Dame de Toscane est un roman envoûtant.
Je l'ai commencé en pensant ne lire que quelques pages car il faisait tard déjà mais prise dans les filets magiques des mots, je n'ai pas pu le lâcher.
Mais qui est donc David Tewp ? Un homme qui nous fait voyager mais il n'est pas le seul car tous les personnages de cette histoire n'arrêtent pas de bouger, de Londres à Paris, d'Istanbul à Moscou, de Calcutta à New York. Avec eux le monde est vraiment petit.
Cette lecture suscite, du début à la fin, des réflexions sur le Bien et le Mal. Dans la dernière partie du « Siècle des chimères » (j'ai su trop tard que c'était le dernier tome d'une série), l'auteur résume les livres précédents d'une manière si subtile que l'on ne sent même pas la coupure.
Les descendants des Galjero nous entrainent dans des aventures sans fin et nous dévoilent tour à tour des mystères incroyables. Par ailleurs, je dois reconnaître que, pour une fois, je ne me suis pas sentie déstabilisée par le nombre croissant de protagonistes (Alessia, Mose, Yohav, Nhuwwas, Monti, Mme Garance, Alantova etc…) car chacun a un temps à faire et une mission à remplir, seule une femme reste : Laüme la maléfique me glace le sang. Tantôt nymphe tantôt démone, rien ne l'arrête. le fantastique mêlé à l'Histoire rend ce roman fascinant. Dalibor, le dernier de la lignée maudite est initié à la magie, au Mal le plus obscur (j'ai sauté quelques passages trop…). A la fin, je suis presque soulagée de voir que ce roman n'est que le fruit de l'imagination d'un auteur de génie. Un instant après, je frémis à l'idée que de telles atrocités soient vraiment commises. le Mal est bien ancré dans ce monde depuis la nuit des temps.
Commenter  J’apprécie         90
Dernier tome - le plus long et sans doute le moins bien réussi de la série.
Si le roman reste excellent, il est un peu moins bon que les précédents à cause de deux détails. L'histoire de Galjero et de Dragoncino qui fait un peu rediffusion télé puis la confrontation finale qui manque de pêche.
Pourtant, le roman reste parmi les meilleurs que j'ai lu, ce qui n'est pas peu dire.
Il y a juste une lassitude quant au mécanisme de répétition des intrigues, et des révélations sur Läume qui se font nommées désirée et d'ailleurs que l'on obtient que partiellement.
C'est pourtant avec plaisir que l'on retrouve des personnages qu'on a déjà croisé, que l'on apprend à connaître Dalibor que l'on assiste à des destinées ambivalentes.
Si la traque est plus poussée que dans les tomes 2 et 3, elle n'en reste pas moins au second plan. Une nouvelle fois ce sont les retours au passé qui comptent : époque post-médiévale, moderne et surtout XIXe siècle.
Si le roman reste très bon, voire excellent, mais pas excellentissime il fait parti de ceux dont la lecture nous change.
Il faudrait lire ce cycle et le faire connaître pour cette seule raison : c'est une lecture dont on ne sort pas indemne.
Commenter  J’apprécie         40
C'est un livre plus violent et plus cru que les 3 autres mais c'est aussi l'histoire de Dalibor Galjero qui nous raconte la déchéance de sa famille mais aussi comment il est lui tombé dans les mains de la fée Laume et pour pouvoir l'égaler et même la supplanter comment il est devenu ce sorcier maléfique.
Après cette terrible traque nous terminons quand même sur une belle note, après une belle bagarre meurtrière le sénateur Monti a sauvé son fils car c'était lui l'Elu pour Laume et David Tewp le tourmenté trouve l'amour.
C'était une belle histoire qui m'a passionnée et j'étais toujours pressée de retrouver les héros.
Commenter  J’apprécie         40
Voilà une aventure rocambolesque de 2000 pages qui m'a duré tout l'été.
Tout y est : Histoire, occultisme, sexe, voyage, mafia, Hitler, Vlad l'empaleur, Raspoutine, l'Angleterre, l'Inde, la Russie, New York, des protagonistes très attachants... tout un cocktail qui invite au dépaysement.
Telles les lectures d'ado, pleines de rebondissements, qui font vibrer et donnent des envies d'ailleurs.
Ces 4 longs tomes en donnent à voir, à apprendre.
Un vrai bain de jouvence exotique et exaltant.
Commenter  J’apprécie         20
Depuis sa promotion au grade de commandant, trois années plus tôt, elle n’avait cessé de travailler sur les cas les plus étranges examinés par le NKVD, le tout-puissant ministère soviétique des Affaires intérieures. Sa formation de physicienne et surtout l’application, la méticulosité, le sens du secret et la brillante intelligence dont elle avait fait preuve dès son entrée en fonctions l’avaient très vite fait remarquer du directeur Nikholai Yezhov. Pragmatique plus que politique, et plus réaliste que bolchevique, Yezhov l’avait choisie, elle, de préférence à d’autres, plus gradés ou plus expérimentés, afin de traiter les affaires hors normes, inclassables, qui pouvaient menacer la sécurité de l’État.
– Il est encore temps de renoncer à cette folie, Messing ! Ne soyez pas stupide. Je trouverai une voie honorable pour annoncer en haut lieu votre défection. Vous n’échapperez pas à quelques sanctions, bien sûr, mais si au contraire vous vous obstinez, votre imposture éclatera au grand jour, et je ne pourrai plus rien pour vous. Personne ne pourra plus rien pour vous. Vous finirez dans un camp en Sibérie, ou pire...
P353
- Paris n'est pas seulement la ville des arts et des plaisirs, annonça Laüme alors que nous franchissions à notre tour le portail. C'est aussi un lieu de mort et de misère. Nombreux sont les malheureux qui mettent fin à leurs jours en se noyant dans la Seine ou en se jetant sous un fiacre.
Sur la banquette arrière de la grosse Exotica modèle 1937 fraîchement sortie des usines géantes de Gorki, le commandant de l’Armée rouge Grusha Alantova ne comprenait pas comment l’étranger assis à ses côtés parvenait à garder son calme malgré l’extrême gravité de l’instant. Impassible, détendu, souriant même, l’homme ne semblait pas mesurer la nature des dangers qui le menaçaient.
P90
A cette époque, Bucarest ne représentait rien sur la carte du monde...
Nous autres, Roumains, n'avons jamais possédé la puissance de la Pologne ni joui de la position centrale de la Hongrie en guise de protection. En première ligne sur la côte de la mer noire, bien des années avant la chute de Byzance, nous avons été les premiers à subir les incursions des Turcs.
le parlement des instincts de Philippe Cavalier aux éditions Anne Carrière
https://www.lagriffenoire.com/le-parlement-des-instincts.html
•
•
•
Chinez & découvrez nos livres coups d'coeur dans notre librairie en ligne lagriffenoire.com
•
Notre chaîne Youtube : Griffenoiretv
•
Notre Newsletter https://www.lagriffenoire.com/?fond=n...
•
Vos libraires passionnés,
Gérard Collard & Jean-Edgar Casel
•
•
•
#lagriffenoire #bookish #bookgeek #bookhoarder #igbooks #bookstagram #instabook #booklover #novel #lire #livres #conseillecture #editionsannecarriere