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Citations sur Les Doigts coupés (32)

En tant qu'universitaire, elle est arrivée au bout de la course du rat en ayant déjoué tous les pièges. On la traite d'arriviste, mais elle s'en fout car c'est elle qui a le morceau de fromage entre les dents.
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La collecte d'objets naturels remarquables [pierres, fossiles, coquillages...] remonte à l'origine du sensible et marque, bien antérieurement aux fresques pariétales, l'émergence de la pensée symbolique.
(p. 133)
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On notera que nos lointains ancêtres du paléolithique, alors qu'ils maîtrisaient pourtant parfaitement le dessin, la technique de l'estompe et du mouvement, comme en témoigne le magnifique bestiaire naturaliste de la grotte Chauvet, ne nous ont légué aucune représentation d'eux-mêmes.
Ces dernières sont toujours stylisées, comme ces 250 vénus du gravettien retrouvées dans toute l'Europe, dépourvues de tête ou avec des visages sans traits réels (...).
(p. 104)
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L'inégalité structurelle au long de l'histoire entre les hommes et les femmes et plus précisément l'inégalité d'accès à la nourriture ont été décisives dans le processus de sélection et d'adaptation biologique qui a conduit à la sélection naturelle des femmes petites, les seules à pouvoir survivre avec un faible apport alimentaire tout en poursuivant des grossesses et en allaitant. Cette évolution serait coûteuse car les femmes grandes auraient moins de chances de mourir en couches. Cette thèse bénéficie d'une richesse documentaire infinie. A lire absolument.
('Hommes grands, femmes petites : une évolution coûteuse', de Priscille Touraille, Paris, Maison des Sciences de l'homme, 2008)
(p. 189)
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- Ca y est, j'ai compris pourquoi vous nous interdisez de chasser... Pourquoi vous nous empêchez même d'apprendre à le faire... Parce que ça vous permet de vous rendre importants en nous expliquant à quel point on est nulles tout en vous présentant comme nos sauveurs... De nous faire croire que c'est pour notre bien que vous nous punissez... Mais la vérité... la vérité, c'est que vous mourez de peur que l'on découvre que vous ne servez absolument à rien !
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Toute cette veillée funèbre ne rimait à rien de toutes les façons. On y faisait semblant de porter ensemble sa peine, comme s’il s’agissait d’un panier à plusieurs anses, alors qu’on est insupportablement seul, avec sa douleur, celle de ne plus jamais pouvoir se confier à la personne qu’on aime.
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On ne se rend jamais compte sur le moment, quand on est heureux, du coup on ne pense pas à faire des réserves de bonheur pour les moments difficiles, comme on le ferait avec de la viande séchée en prévision des jours où il n’y a plus rien à manger.
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Depuis que j’ai quitté les miens, je ne me suis jamais autant sentie moi ; juste vivante et libre dans l’écoulement des jours et la succession de mes pas.
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Toute cette veillée funèbre ne rimait à rien de toutes les façons. On y faisait semblant de porter ensemble sa peine comme s'il s'agissait d'un panier à plusieurs anses alors qu'on est insupportablement seul avec sa douleur ; celle de ne plus jamais pouvoir se confier à la personne qu'on aime.
(p. 55)
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- écrits de Paola Tabet, théoricienne de l'anthropologie féministe :
Chez les Dani de Papouasie, les petites filles font don [?] de leurs doigts, de 4 à 6 en moyenne, sans que les pouces et les index soient jamais supprimés ; cette précaution évitant que la division sexuelle du travail soit compromise. Ces femmes ne se plaignent que très rarement de leur mutilation [auprès de qui le feraient-elles ?] car elles peuvent toujours exécuter les tâches qui leur sont assignées par le groupe, à savoir rouler de la fibre entre les moignons de leurs doigts pour faire de la ficelle, s'occuper des enfants, élever les animaux, porter de lourdes charges ou collecter des racines grâce à un rudimentaire bâton. Les activités qui nécessitent dix doigts comme la chasse à l'arc, le maniement de la hache et surtout le façonnage des armes et des outils grâce aux matières dures comme l'os, la pierre, la coquille ou le bois, sont exclusivement masculines.
(p. 71-72)
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