Les loups de Prusse

Très intriguée par cette couverture sombre et très esthétique, ainsi que par le résumé des plus alléchants, je n'ai pas hésité très longtemps avant de demander à recevoir Les loups de Prusse via le dernier Masse critique. Je n'ai pas regretté mon choix d'ailleurs, car dans l'ensemble, j'ai passé un excellent moment dans cette aventure steampunk fantaisie. Il n'est pas à mettre entre toutes les mains, par contre, car parfois violent, mais l'ambiance noire se prête tout à fait à l'univers, et rend l'ensemble plus véridique.

Alors que la construction de la Tour Eiffel est en cours, nous découvrons un monde où les vampires, les loups-garous, les sorcières et autres créatures surnaturelles vivent "en paix" avec les humains. Même si les dissensions sont nombreuses, la société s'accommode mettant tout de même à rude épreuve la tolérance qui a cette époque n'était pas monnaie courante. C'est après l'assassinat d'un noble vampire que l'équilibre précaire existant est sur le point de basculer. Et si derrière ce meurtre se cachait quelque chose de bien plus grand encore ?

Les loups de Prusse a ce petit quelque chose que j'adore : la création d'un groupe qui s'unit pour affronter un danger qui pourrait mettre le monde en péril. J'adore cette dynamique, d'autant plus qu'ici les alliés sont loin d'être des personnages qu'on aurait vu collaborer en temps normal. Il y a aussi cette part de destinée qui ajoute un côté "charmant" a cette famille hors du commun. Nos héros étaient faits pour se rencontrer et former cette petite armée. Hétéroclite au possible, c'est aussi ce que j'aime. Les petits accrochages et l'humour au dépend de l'autre, font que les moments plus tendres ont une toute autre dimension. Bref, en partant avec des héros attachants, bougons, excentriques et naïfs, Éric Cazenave avait déjà gagné son pari avec moi.

L'histoire est aussi palpitante, faisant monter petit à petit les enjeux et la tension. Entre enquête et quête, on découvre petit à petit une machination bien plus complexe et vaste qu'il n'y parait. Et l'univers est à la hauteur. On voit le travail derrière l'histoire, les références culturelles aussi. Une part de vérité dans un monde imaginaire. de quoi ancrer encore plus le lecteur. Et qui n'est pas friand de ces petits clins d'oeil ? Moi, j'adore. La seule chose qui m'a un peu freiné, et vous le savez si vous me lisez depuis un moment, c'est le côté religieux / fanatique. Je n'y arrive pas, et ici l'un des antagonistes est la pire représentation de cela. Il joue son jeu, et clairement, sa place est primordiale tout comme son état d'esprit mais... ça me rebute toujours. Même si dans sa perfection, car l'auteur explique les dérives de ce comportement qui a causé plus de mal que de bien, la religion est un élément clé, je ne comprends pas l'aveuglement et le manque de tolérance. Et en même temps, le fait que je ressente cela est positif car cela me place dans la peau de nos héros.

Navigant entre des nuances de gris, Les loups de Prusse ne cherche pas à glorifier ses héros. Ce sont pour la plupart des outsiders, certes très attachants, mais qui n'ont pas réellement leur place dans ce monde. Bauterne, Ysengrin, Rovier, Chasseloup, Anna, Camille, Faustine et Louis nous entraînent dans une course poursuite sombre et poisseuse avec une touche d'espoir. Encore une fois, une touche d'humanité poignante alors que ce sont les "monstres" qui ont nos vies entre leurs mains. Ne pas se fier aux apparences, apprendre à juger par soi-même, faire avec ce que la vie nous donne. de la résilience, de l'humour, de la noirceur et de l'action. Un mélange qui fonctionne extrêmement bien, et on demande même avoir en avoir plus. Car oui, clairement, une suite serait la bienvenue !

Lien : https://loticadream.com/les-..

Je remercie avant tout la maison d'éditions "Crin de chimères" et Babelio pour la confiance qu'ils m'ont accordée en m'offrant le livre d'Eric Cazenave "Les loups de Prusse".

Avec son univers fantastique foisonnant de créatures légendaires et les nombreux personnages l'auteur a réussi un imaginaire steampunk du XIX siècle.

Le cadavre d'un député dépravé est retrouvé dans la chambre où la prostituée Anna a disparu. Chasseloup, l'inspecteur vampire se charge de l'affaire avec l'invalide Beauterne. Accompagnés de sorcières, de loups-garous comme Ysengrin l'équipe découvre que le vampire assassiné de Roynay possédait les manuscrits pnakotiques.
Mais Maldoror convoitait ces fameux documents détenant le sortilège d'une race pré-humaine. Serviteur d'entités maléfiques, il se retrouve sous le joug de l'inquisiteur De Caux qui à la solde de l'Eglise veut aussi détenir le pouvoir. La destruction de l'humanité est proche et pour combattre ces êtres malfaisants l'inspecteur seul ne suffit pas. Sorcières, loups-garous doivent se joindre pour éviter le chaos de l'humanité.
Ce résumé très succinct n'apporte pas la complexité du récit. Quant aux personnages Chasseloup est effacé face à l'équipe de Beauterne, vieux soldat au bras robotisé.
Seul le passé de l'inspecteur a été pour moi intéressant avec une diablesse flamboyante La Borgia. Les autres personnages ont paru enrichir le monde mi-humain mi-vampire avec leurs compétences magiques ou mécaniques.
Cependant le style feuilletonnesque et rythmé donne aux traques un sentiment d'halètement qui me plongeaient dans le Paris d'Eugène Sue.
Plutôt cinéphile de films fantastiques que de romans, ce livre n'a malheureusement pas apporté le frisson que j'imaginais ressentir.
L'atmosphère angoissante n'a pas été au rendez-vous et je le regrette bien. Trop de mélanges de genres à mon goût enlève l'ambiance sombre et crispante que j'attendais.
Le mystère ésotérique était bien présent cependant les émotions m'ont fait défaut .
Je mets tout de même quatre étoiles car l'auteur a beaucoup travaillé sur son roman démontrant une grande culture fantastique et ésotérique et maitrisant au cordeau son sujet.

Paris, 1888 : ambiance steampunk à fond les ballons, association intelligente de technologie avant-gardiste et de magie, ajoutons à cela des créatures de fantasy (magiciens, loups garous, vampires…) et une enquête policière sur un arrière-plan politique-social fort bien dessiné, et on a là une ambiance qui me plait beaucoup.

Les loups de Prusse m'ont d'autant plus plu que ce roman développe bien ce cadre magique steampunk, dans des descriptions assez longues et belles, des personnages nombreux passionnants et une intrigue tout aussi complexe. On est dans un Paris de Zola (plusieurs fois convoqué d'ailleurs), mais plus technologique. Ces inventions avant-gardistes transforment toute la société, mais aussi les individus.

C'est surtout la narration que j'ai aimé. Omnisciente mais effacée, elle donne une impression de point de vue interne, laissant s'exprimer presque sans intermédiaire les pensées des personnages.
Récits emboîtés et changements de perspective finissent de brouiller les contours du récit linéaire traditionnel. J'ai trouvé ça brillant.
Mon seul bémol réside dans la permanence d'un certain nombre de coquilles qui ont terni ma lecture. Sans elles, le roman serait vraiment très agréable à lire.

Surtout, ce roman explore une poétique de l'horreur, assumée, sous le patronage du comte De Lautréamont. L'horreur se dévoile sans filtre, pleine, entière et gratuite, comme pour explorer l'étendue des possibles dans la cruauté. On sent alors que Lovecraft n'est pas loin non plus, et c'est un feu d'artifice de références, qui donnent du corps au roman (peut être un poil trop au final).


J'ai aimé ce roman original, ce Paris des Halles de Zola teinté de magie, de mythe et de religion, cette atmosphère gluante et poisseuse et cette horreur littéraire, qui souffle un petit vent de liberté dans l'écriture.
Lien : https://zoeprendlaplume.fr/e..

Récit très riche mêlant steampunk, fantastique, créatures d'un autre monde, sorcellerie, vampires et loups garou. Dans ce Paris alternatif, fin du 19ème siècle, meurtres et complots, fanatiques et êtres hybrides, tentacules et cruches de sang pullulent. J'ai apprécié l'intrigue pleine de rebondissements et les personnages, fascinants mais trop nombreux pour que l'émotion nous les attache.

L'histoire se déroule en 1888 à Paris suite au meurtre particulièrement violent d'André Louis Lacroix de Rosnay, vampire politicien aux moeurs plus que douteuses. Une enquête va être menée par l'inspecteur Chasseloup, vampire de son état, qui cherche à savoir ce qui s'est passé. En parallèle, on suit aussi un ancien soldat aux prothèses mécaniques encombrantes qui va chercher à retrouver la jeune prostituée qui a partagé les derniers instants de Lacroix de Rosnay avant de disparaître mystérieusement.
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J'ai plutôt passé un bon moment avec ce roman même si je l'ai trouvé un peu inégal. L'histoire commence sur les chapeaux de roues avec beaucoup d'action dans un univers sombre, poisseux et même sordide. L'ambiance est assez glauque et malsaine, pleine de violence, mais ça donne un ton qui fonctionne bien pour cette histoire. le seul souci c'est que parfois, l'auteur allait peut-être un peu loin dans cette violence libidineuse qui paraissait un peu gratuite (je pense notamment à une scène avec une très jeune fille qui ne servait clairement qu'à choquer le lecteur).
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Au niveau de la mythologie employée dans l'histoire, c'est un peu pareil. Ça commençait super bien avec des créatures assez classiques (vampires, loups-garous et sorcières) un peu revisitées à la sauce steampunk. Et puis d'un coup, des créatures Lovecraftiennes viennent faire leur entrée dans le roman et ça commence à partir dans tous les sens.
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Bon je n'ai rien contre Lovecraft (je ne l'ai jamais lu de toute façon) mais l'incorporation de cette mythologie m'a gêné. Peut-être que contrairement aux autres créatures, celles-ci étaient trop attachées à un auteur spécifique, et que ça m'a donné l'impression d'être un peu « facile » ? Je ne sais pas trop à vrai dire, mais en tout cas je n'ai pas vraiment accroché à cette incorporation.
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Concernant les personnages, je n'ai pas vraiment de reproches à faire. Je les ai trouvés bien construits et extrêmement gris. Certains ont une moralité assez douteuse et des tendances à la violence assez présentes mais ça fonctionne bien avec l'univers. Certains développements (de nature romantique) entre les différents personnages font leur apparition dans le dernier tiers, et là, par contre, c'était un peu en trop.
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Je pense qu'au final, c'est surtout le rythme du roman qui m'a un peu déçu. On a une très bonne histoire, très bien écrite, mais on tombe souvent dans la surenchère, dans le too-much, et ça donne parfois des moments assez fouillis. Sans parler de la fin qui est un peu gentille, fleur bleue, et donc pas très cohérente avec la globalité du livre.
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Bon, en me relisant, je me dis que mon avis peut donner l'impression que je n'ai pas trop accroché mais pour le coup ce n'est pas le cas. J'ai vraiment passé un bon moment avec ce livre malgré tous les défauts que j'ai pu soulever ! Par contre, j'émets quand même un gros bémol sur le travail de relecture, clairement insuffisant.

un vampire qui mène l'enquête, deux jeunes adolesentes mêlées a cette histoire a leur insu, des rencontres avec des lychantropes... et une course contre la montre, contre la construction de la tour Eiffel. La croisée de ces destin, l'univers ficelé avec des personnages nombreux et variés m'ont guidé au travers Paris, a dos de leur cheval vapeur, prothèse et autres invention steampunk.

Ce roman inaugure pour nous une première : une lecture commune avec d'autres chroniqueurs du PLIB ! Une façon différente de lire et d'aborder un roman, que nous avons découpé du coup en 3 parties.

Dès les premières lignes, l'auteur nous entraîne dans le Paris du 19eme siècle. Enfin, dans le Paris du 19ème si les vampires évoluaient au milieu des humains et que la politique et la vie courante en était affectées version steampunk. Par exemple, des machines produisent en continu un lourd brouillard opaque sur la capitale afin de permettre aux "sangsues" de pouvoir évoluer dans les rues à toute heure du jour et de la nuit. C'est donc dans une atmosphère à la Penny Dreadful que nous sommes propulsées dans ce roman. Si l'ambiance et les personnages arrivent tout de suite à nous attraper et nous entraîner sans mal dans leur univers, la forme, néanmoins, nous sort par moment de la lecture. Des coquilles jonchent le récit qui aurait mérité une sérieuse relecture.

Côté personnages, on rencontre tout d'abord Anna, dite Nana, qui s'est mise dans de beaux draps. Son histoire nous captive, nous tient en haleine, et c'est ainsi que démarre la lecture : sur les chapeaux de roues. Mais Anna n'est pas la seule protagoniste de cette histoire. Loin de là ! L'auteur a su créer une belle panoplies de personnages évoluant dans cet univers, qu'ils soient humains ou vampires, victimes, enquêteurs ou coupables.

Si la diversité apporte un vrai plus à l'intrigue, elle dessert néanmoins l'émotion. On passe de l'un à l'autre sans arrêt ce qui crée parfois un déséquilibre. Les deux soeurs, présentées au tout début de l'histoire, ont notre préférence, alors les passages où elles ne sont pas présentes sont certes intéressants, mais nous laisse avec une sensation de manque. Un souci que nous rencontrons souvent dans les romans dits "choral". La relation du lecteur au héros n'est pas présente, ou du moins que partiellement, puisque les protagonistes sont multiples.

Du côté de l'intrigue, la sensation de "trop" revient ici aussi. Entre l'histoire, les flashbacks sur les personnages, les divers ennemis et notions qui sont jetés au lecteur ça fini par faire un peu fouillis. Malgré tout, l'ambiance et les personnages parviennent à nous faire accrocher jusqu'au dénouement final.

En conclusion :

Univers : ambiance bien présente et travaillée, immersive. L'alliance steampunk à des éléments fantastiques comme les vampires ou autres créatures surnaturelles marche super bien.
Personnages : riches et multiples, mais de trop nombreux points de vue pour susciter assez d'émotions. Certains mériteraient d'être plus sur le devant de la scène. Malgré tout, on s'attache à eux.
Style : si la plume est fluide et entraînante, elle a manqué d'une bonne relecture / correction.

Un très très bon moment de lecture pourla fan de fantastique et d'horreur que je suis ! Un livre que je conseilles chaudement à tous les curieux de la fin de l'époque romantique en France, on sent que l'auteur a pris beaucoup de soin à rester cohérent avec des événements de notre passé même si, bien entendu, il n'y avait pas vraiment de vampires en 1888... (quoique). C'était absolument fabuleux, même si je regrette quelques petits passages (à titre personnel) que j'ai trouvé peut-être en deça du reste. Mais ce n'est pas suffisant pour ne pas m'avoir fait fortement apprécié le livre, donc un bravo à l'auteur, et j'espère avoir l'occasion de lire d'autres productions ♥

L'histoire évolue dans un univers particulier. Les fantasy que j'ai pu lire jusqu'ici se déroulaient à notre époque. Mais ici, l'histoire se passe dans le Paris du XIXeme siècle. Et j'ai trouvé ça vraiment sympathique !
 
On y croise des personnages et événements historiques de l'époque, ce qui rajoute une petite touche d'originalité ! 

L'univers est sombre, avec un monde parallèle à celui que l'on connaît, où les personnages sont des êtres surnaturels, vivant parmi les êtres humains.
 
Sorcières, loups-garous, vampires, goules, démons & autres sont de la partie. On découvre leurs quotidiens, leurs caractères et aussi leurs particularités magiques au fil des pages.

Plus j'ai avancé dans ma lecture et plus j'ai apprécié tous ces personnages intriguants et intéressants. Mais également l'intrigue, qui est d'ailleurs très bien construite.

On peut dire que l'histoire est bien ficelée, de telle manière à semer des indices nous permettant de faire le lien avec des événements survenus plus tôt. J'ai adoré ce côté-là du roman, me permettant de mener ma propre enquête.

La vérité se dévoile petit à petit, et certaines révélations sont surprenantes, arrivant quand on ne s'y attend pas. Les complots sont nombreux, et nous laissent bouche bée! 

C'est une très bonne lecture, et j'espère qu'il y aura une suite.
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Voilà le livre idéal pour qui a envie de lire du bon steampunk à la sauce fantastique doublé d'une uchronie bien documentée se déroulant au 19e siècle, donc en pleine révolution industrielle, en France. Côté fantastique, tout y est avec des vampires, des hommes-loups, sorcières et plein d'autres créatures fascinantes plus ou moins mécaniques et pour ne pas dire terrifiantes pour certaines. L'intrigue, bien menée conduira le lecteur que nous sommes en compagnie d'un petit groupe hétéroclite de créatures susnommées sur les traces de Maldoror, un sorcier au corps pourrissant à la solde des Grands Anciens, entités cosmiques destructrices et hautement maléfiques chassées par-delà les frontières de notre dimension et dont les noms tels que Azatoth ou Cthulhu seront connus des amateurs de Lovecraft. Pourchassé par notre bande de héros, Maldoror finira entre les mains du vrai méchant de l'histoire en la personne de Bernard de Caux, sinistre Inquisiteur à la solde d'une Église tout aussi sinistre et corrompue. Haïssant les sorciers et les vampires, Bernard de Caux est prêt à tous les extrêmes pour les éradiquer de la surface de la Terre quitte à mettre en périls l'humanité tout entière.
Ce que j'ai aimé dans ce roman au rythme soutenu ? L'imagination de son auteur qui entre autres, transforme Paris en capitale noyée par un éternel brouillard voilant le soleil pour permettre aux vampires de vivre parmi les hommes. Que les créatures fantastiques, même si elles cohabitent avec les humains n'en sont pas moins victimes de préjugés et d'hostilité et j'aime rencontrer ce type de personnage vu tantôt comme des héros tantôt comme des parias dans les livres que je lis. Et pour finir, il est à noter le talent avec lequel l'auteur parvient à faire cohabiter tout ce petit monde fantastique ou banalement humain et surtout sa capacité à nous embarquer dans son Paris à la lumière éternellement crépusculaire et à l'ambiance si chère pour tout amateur de steampunk.
Les petits points négatifs ? À trop vouloir inclure de personnages, l'auteur n'est pas vraiment parvenu à en développer un en particulier. Bien sûr, il reviendra sur le passé de quelques-uns, mais pas au point de me faire réellement éprouver de l'empathie pour aucun d'entre eux. Deuxième point : pleins de personnages et tous basiquement hétérosexuels, c'est con, mais je n'y arrive plus. Mais bon, que ce dernier point venant d'une amatrice de personnages qui arrivent à se libérer d'un tel carcan ne vous freine pas, « Les loups de Prusse » reste une belle plongée dans l'univers steampunk pour tout amateur du genre. Bonne lecture.