AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,9

sur 26 notes
5
4 avis
4
8 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis
Il y a des livres qui n'arrivent pas par hasard dans votre vie. Car certaines épreuves vous amènent ailleurs, dans des contrées aussi noires que vraies. le gardien de l'inoubliable, le titre est déjà une petite merveille, la couverture aussi poétique que puisse l'être ce roman qui bouscule les frontières entre imaginaire et réalité.

Tristan Karadec est un jeune enfant singulier, à l'imagination débordante. Totalement incompris par ses parents dépourvus d'amour pour cet enfant étrange, Tristan va grandir grâce à des rencontres charnières. Résilience et imagination sont à mon humble avis les plus importantes armes que l'on puisse offrir à un enfant afin qu'il se construise dans les marécages de la vie.  Les souffrances de cet enfant incompris sont palpables, ses envies de rêver, de faire de ses rêves la réalité m'ont laissée songeuse. Ses refuges feront de lui le gardien de l'inoubliable.

« Enfant, les parents me disaient toqué, mais je suis certain que si je ne l'avais pas été, ils m'auraient rendu fou. Pour de vrai. »

En grandissant, dans ses études d'histoire de l'art, Tristan s'intéressera à un sculpteur Charles-Félix Lorme, mort depuis environ un siècle.

Ses recherches vont nous amener dans des contrées très complexes, sur la rive de la mythologie grecque par exemple ou encore dans des tirades des Métamorphoses d'Ovide. J'avoue que mon état actuel et ma petite concentration m'ont rendue peu encline à suivre l'enquête de Tristan.

Cette frontière borderline entre imaginaire et réalité n'a pas été toujours très simple à suivre. C'est un livre ici onirique, très poétique, initiatique certainement puisqu'on suit l'évolution de Tristan, ses amis partis trop vite mais tellement présents dans son coeur, dans sa tête, sa grand-mère qui l'accueillera et lui donnera un peu de valeur et puis son frère qui n'aura de cesse de veiller sur ce petit frère incompris.

J'ai rencontré dans ce livre des passages de toute beauté qui ont fait jaillir chez moi de fortes émotions. Certains écrivains ont cette faculté à parler de nous, petites gens avec une précision poétique spectaculaire. Marie-Laure de Cazotte en fait indéniablement partie. Je vous suggère d'aller les lire sur mon blog.

Je vous recommande ce livre si vous êtes un petit ou grand matelot attiré par les vagues, si vous vous sentez attirés par les mirages dans le murmure du vent face à une enfance piétinée, par le parfum des rêves quand ils viennent vous bercer pour vous tenir debout.

Orphée, le Minotaure, le labyrinthe de Dédale et d'autres mythes vous tiendront en attention si ces sujets ne vous effraient pas.

N'hésitez pas à découvrir ma page consacrée aux livres relatifs aux traumas de l'enfance, dans chacun d'eux, il y a peut-être un peu de vous, de votre enfant intérieur. 

https://coccinelledeslivres.be/trauma-de-lenfance/
Lien : https://coccinelledeslivres...
Commenter  J’apprécie          7810
«Si j'avais été un véritable artiste»

Dans son nouveau roman Marie-Laure de Cazotte imagine un jeune homme quittant la Bretagne de son enfance pour Paris où il se passionne pour l'oeuvre d'un sculpteur. Jusqu'au jour où il relève quelques incohérences dans les documents. Un roman sur l'imagination, l'art et le mensonge.

Tristan Karadec est un garçon sage qui aime la mer et les bateaux et les vacances. La première rencontre qui va durablement le marquer est celle de Marc Kurosawa, un Japonais qui débarque dans classe et s'installe à côté de lui. Après avoir pris la défense de ce jaune, il devient vite son meilleur ami. Et puis un jour, il lui offre un livre de contes japonais dans lequel, il a écrit au revoir. Tristan va alors compenser l'absence avec un ami imaginaire sortant du livre: «J'ignorais où peut mener le manque d'un ami et, l'aurais-je su, que peut-être n'aurais-je pas cru en ce personnage en kimono qui surgit, s'installa sur mon lit et avec lequel je me mis à bavarder en l'appelant «monsieur Kurosawa». Sa présence qui devint une habitude m'éloignait de la villa Ulysse, de l'irascibilité de ma mère, de la dureté de mon père, des absences de mon frère, de l'odeur des lessives, de l'école.»
Jacob sera sa seconde bouée de sauvetage. Avec lui, il apprendra la voile et, quand il retournera en Australie, lui laissera Bel Ami, son bateau en gage de reconnaissance.
Après le passage de la tempête Lothar, le voilier ne sera que partiellement touché, mais il abrite un petit chien qui va devenir très vite un compagnon inséparable que le cancer finira par emporter. Mais grâce à son galet magique, «le gardien de l'inoubliable», il continue à converser avec ses amis.
C'est alors qu'au hasard d'une lecture Tristan découvre l'oeuvre du sculpteur Charles-Félix Lorme et décide de suivre des études à la Sorbonne tout en participant aux recherches afin d'établir le catalogue raisonné de l'artiste. À la galerie d'art François Courtin, il va se plonger avec passion dans cette oeuvre à travers les archives - papiers, lettres et dessins préparatoires - et finir par noter quelques incohérences.
À partir de là Marie-Laure de Cazotte va nous entraîner dans un tourbillon où le mensonge, le secret et l'art vont s'associer dans un épilogue étourdissant.

Lien : https://collectiondelivres.w..
Commenter  J’apprécie          301
J'ai du m'y reprendre à deux fois pour lire ce roman. J'avais entamé sa lecture en faisant le choix de ne pas lire la 4ème de couverture. Grave erreur. Pour bien entrer dans l'histoire il faut savoir que Tristan est un menteur à l'imagination débordante, sinon on a l'impression que ça part dans tous les sens. Il va habiter chez sa grand-mère et étudier l'histoire de l'art à la Sorbonne et s'intéresser à l'oeuvre d'un sculpteur Charles Félix Lorme.
Même si la partie « recherches » a plus retenu mon attention je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire si singulière
Commenter  J’apprécie          270
Tristan est un jeune garçon sensible et imaginatif, à la personnalité bien éloignée de celle de ses parents, un couple bourru et agressif, qui passe leur temps à le rabaisser et lui procure un sentiment d'abandon, de solitude et de manque d'amour. Attiré par l'art, Tristan décide de se lancer sur les traces d'un peintre nommé Charles-Félix Lorme. À Paris, il vivra avec sa grand-mère, qu'il ré-apprendra à connaître, puisque souvent dénigrée par ses parents, qui ne lui faisaient pas bonne presse aux yeux de Tristan. Passionné par son travail et ses recherches, Tristan va mettre le doigt dans un mystérieux engrenage autour de ce peintre et de son oeuvre, qui semblent être l'un comme l'autre, l'ombre d'un faussaire. Toute une enquête se met en place avec comme inspecteur préposé : Tristan.

Je ne m'attendais à rien de spécial en commençant cette lecture, mais j'ai quand même été déçue, puisque les quelques avis que j'avais lu étaient tous plutôt positifs. Je n'étais peut-être pas forcément dans un état d'esprit adéquate pour découvrir ce roman : le fait est que je suis passée à côté de l'histoire. C'est un livre qui se laisse lire, assurément, mais avec lequel je n'ai pris aucun plaisir. Je n'ai trouvé aucun intérêt à l'intrigue, que j'ai trouvé bien peu rationnelle et je n'ai pas accroché aux personnages, hormis un peu de tendresse ressenti envers Tristan et sa grand-mère, vilains petits canards aux yeux du reste de la famille en raison de leur originalité d'état d'esprit et de pensée.

Car Tristan est quand même touchant : il vit dans son propre monde, aux côtés d'un ami imaginaire qui l'épaule, le conseille, le suit dans ses aventures ; les souvenirs d'amitié passées ; et son défunt chien, à qui il pense souvent avec tendresse. Entre rêve et réalité, le jeune garçon est constamment balancé entre deux mondes qui l'assaillent et font de lui un être parfois distrait, qui peut sembler benêt mais qui souffre d'être incompris aux yeux des autres. Heureusement, sa grand-mère est le pilier qui manquait à sa vie, présente pour le soutenir, l'aider dans tout ce qu'il entreprend et lui redonner confiance en lui.

De la Bretagne à Paris, un voyage initiatique qui navigue entre rêves et réalités, que je n'ai pas réussi à apprécier à sa juste valeur. Un protagoniste sensible et touchant, mais une histoire qui manque de saveur et de profondeur.
Lien : https://analire.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          180
Tristan est un incompris. Cet enfant à l'imagination débordante est grondé, houspillé, brimé par des parents indifférents, qui le traitent de menteur, lui qui ne fait que vivre dans son imaginaire.

Bien sûr il y a les voisins, la famille Kurosawa avec qui il s'entend si bien. Mais un jour ils quittent la ville et Tristan se retrouve seul.
Heureusement, il y a ce cailloux trouvé au bord de la mer.
Il y a cet ami, apparu lorsque les voisins sont partis, ce monsieur Kurosawa qui est son confident, son guide, son ami intérieur.
Il y a le pouvoir de l'imagination, la puissance de résilience dont Tristan est capable pour continuer à vivre a vie normalement, loin de ces parents mal-aimants qui infligent des souffrances dont ils ne semblent même pas être conscients.

C'est décidé, il quitte la ville pour étudier l'art ; il part à Paris travailler dans la galerie qu s'occupe d'un artiste mystérieux dont l'oeuvre l'a totalement subjugué. Chance inouïe, tenter de comprendre la vie et l'oeuvre d'un artiste. Il y passe ses journées avec un bonheur évident.

Là, à la rencontre d'une grand-mère qui l'héberge, la seule qui le comprend, il se lance sur la piste de l'artiste…. mais n'est-ce pas plutôt sur une fausse piste que le galeriste souhaite l'envoyer ?

Et de fil en aiguille, ou plutôt d'enquête en suspicion, c'est sur la piste d'un faussaire que le jeune Tristan s'embarque !

Un brin de fantastique, pas mal de poésie, une piste artistique savoureuse, et quelques notion de japonisme, voilà un roman qui fourmille de références à l'art sous toutes ses formes.

Si l'intrigue attendue se fait parfois attendre, si les notions artistiques foisonnent mais sont un peu noyées sous les références mythologiques, c'est malgré tout une lecture tout à fait intéressante, en particulier sur la notion de maltraitance des enfants par leurs parents. Et pour cette approche de l'art et des faussaires très bien présentée ici.

https://domiclire.wordpress.com/2023/06/22/le-gardien-de-linoubliable-marie-laure-de-cazotte/
Lien : https://domiclire.wordpress...
Commenter  J’apprécie          130
Bretagne. Tristan n'a pas eu une enfance facile, étant constamment malmené par des parents brutaux. Il ne peut compter que sur son frère. Lorsque le jeune homme décide d'aller à Paris pour faire des études d'Histoire de l'art, il doit trouver un logement. C'est alors que son frère lui propose de se rendre chez sa grand-mère, bien qu'il ne l'a presque jamais vue. Lors d'une visite à une exposition, Tristan va faire connaissance avec l'univers de l'artiste Lorme. En menant des recherches, il va s'apercevoir que l'artiste a disparu sans laisser de traces. Tristan débute alors une enquête.

C'est un beau roman que propose ici l'auteure. Malgre quelques pages pour que l'histoire se mette totalement en place, une fois que cela a été chose faite, c'est avec plaisir que j'ai découvert l'aventure de Tristan, personnage sensible et différent et qui m'a beaucoup touchée.

J'ai trouvé que l'auteure a créé un personnage principal empli de nuances et particulièrement réussi, avec ses forces et ses faiblesses. le lecteur suivra son parcours tout au fil des pages.

Pour apprécier pleinement ce roman, il faut se laisser porter par l'histoire. C'est très déroutant au départ, et je dois dire que j'ai pris quelques pages à m'accoutumer à l'univers proposé par l'auteure, mais cela a été une bonne découverte littéraire.

La plume de l'auteure est tout en douceur. Avec des descriptions bien dosées mêlées à des dialogues assez présents, l'auteure réussit un subtil mélange qui rend la lecture très fluide.

Un roman très original. À découvrir.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
Commenter  J’apprécie          130
Tristan est un petit garçon sensible dont les parents tentent de brider l'imagination. Ils ne supportent pas sa personnalité rêveuse et l'accusent de mentir ; seul son frère, son aîné de douze ans, lui apporte de l'affection. Quand il est âgé de huit ans, un nouvel élève arrive dans sa classe : il s'appelle Marc et est japonais. Auprès de lui, Tristan vit de belles aventures. Mais un jour, son copain lui offre un cadeau et ne revient plus à l'école. C'est alors que son ami intérieur, Monsieur Kurosawa entre dans sa vie. Il sera rejoint par Jacob, un vieux marin. Ensuite, il rencontre Sultan, un chien, qu'il peut adopter grâce à l'appui de son frère.


Une autre figure bienveillante lui permet de traverser l'adolescence : Marc-Antoine Donnadieu, un psychiatre. le docteur est le seul à entendre ses confidences et ses silences. « Je suis devenu psychiatre pour ne pas mourir de mon enfance. » (p. 55) Auprès de lui, Tristan peut être lui-même. Il perçoit que ses parents ne l'acceptent pas. Il ne reçoit pas d'amour, que des critiques et de la maltraitance physique, psychologique et matérielle. Son monde intérieur lui permet de survivre. « Enfant, les parents me disaient toqué, mais je suis certain que si je ne l'avais pas été, ils m'auraient rendu fou. Pour de vrai. » (p. 68)


Après son bac, contre l'avis parental, Tristan entame des études de l'histoire de l'art. En visitant une exposition, il découvre les oeuvres d'un artiste disparu en 1913, parti sans laisser de trace. Ébloui par les oeuvres de Charles-Félix Lorme, le jeune homme décide de percer ce mystère. Il se fait, alors, engager par le galeriste qui travaille à la publication d'un catalogue raisonné. C'est « un ouvrage rassemblant l'intégralité de l'oeuvre d'un créateur et la documentation s'y afférant. » (p. 81) Sa maîtrise de l'onirisme l'entraîne dans les pas d'un étrange faussaire.


Pour lire ce roman, il faut accepter de se laisser porter. Il faut déposer les armes, oublier la rationalité et être prêt à un voyage entre rêve et réalité. En effet, la frontière entre les deux n'est pas marquée, les deux s'entremêlent et créent un nouvel espace : celui dans lequel évolue Tristan. de nombreuses fois, nous nous demandons si sa perception est réelle ou imaginaire : chacune empiète sur l'autre ; chacune livre les souffrances de l'enfance de Tristan et ses repères pour résister. Il tire ses forces auprès de personnes bienveillantes : certaines existent, d'autres naissent dans son coeur. Ses recherches le confrontent à des décisions qui oscillent entre mensonges et vérités, entre enfance et âge adulte. le gardien de l'inoubliable est un voyage initiatique et onirique qui oblige à lâcher prise et à se questionner. Il est différent de mes lectures habituelles, mais je l'ai beaucoup aimé.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
Commenter  J’apprécie          100
L'enfance de Tristan n'a pas de quoi réjouir, ce petit garçon connaît la solitude, la maltraitance de ses parents. Heureusement pour lui, il peut toujours se réfugier dans un monde onirique et compter sur son grand frère. Il a beaucoup d'imagination et s'est créer un ami imaginaire japonais. Il vit aussi de belles aventures avec un chien perdu. Entouré par ses tuteurs, il grandit dans la rêverie, en travestissant bien souvent la vérité. Plus tard, il étudiera à Paris l'histoire de l'art et sera accueillit par sa grand-mère aimante. Enfin un peu d'amour apparaît dans ce récit et c'est touchant de voir que ces deux là possèdent de nombreux points communs. Un personnage primordial pour Tristan et fort réconfortant pour le lecteur. En travaillant auprès d'un galeriste, il se passionne pour un sculpteur disparu Charles-Félix Lorme et pour ses oeuvres pourtant certains détails vont le mettre sur la piste d'un faussaire. Commence alors une enquête que Tristan va s'attacher à mener jusqu'au bout avec toute la passion qui le caractérise.
Un roman qui offre aux lecteurs la possibilité de larguer les amarres et de se laisser aller à vivre une expérience qui transcende les frontières de la conscience ordinaire et explore les profondeurs de l'imagination. C'est un périple où les frontières entre ce qui est réel et ce qui est imaginé deviennent floues, créant un état intermédiaire où les deux se mêlent. le personnage de Tristan est magnifique de courage et de résilience. J'ai aimé cette lecture toute en poésie comme un voyage initiatique. L'auteure même son personnage et sa quête dans une histoire fabuleuse, remplit de péripéties mais qui ne verra son dénouement qu'à la toute fin pour notre plus grand plaisir. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
Commenter  J’apprécie          80
Coup de coeur ❤️

Le Gardien de l'inoubliable de Marie-Laure de Cazotte

Nous allons suivre l'histoire du jeune Tristan Karadec jeune homme aimant la mer ,les bateaux et qui aime les vacances plus que l'école .

Il est souvent isolé durant sa scolarité ,un jour va débarquer dans sa classe un japonais prénommé Marc kurasawa , il deviendra vite son ami en prenant sa défense face aux remarques désobligeantes sur ses origines ,mais, un jour Marc va s'en aller , il lui donne un recueil de poèmes avec inscrit à l'intérieur .
« Au revoir ».

Pour se consoler de cette absence Tristan karadec va s'inventer un ami imaginaire du nom de monsieur Kurosawa vêtu d'un Kimono et Japonais avec lequel il bavarde pour supporter la dureté d'un père médecin et d'une mère irritable .

Tristan aura d'autres alliés pour s'évader de la villa Ulysse où il vit avec ses parents, son frère plus âgé que lui , qui ne vît plus à la maison avec eux , mais , sait comment amadouer les parents qui n'osent pas lui dire non. Son ami Jacob qui lui apprendra la voile et lui laissera son bateau et Sultan son chien retrouvé dans son bateau échoué après que L'ouragan Lothar soit passé sur la Bretagne , Sultan étant le seul survivant d'une portée de chiot . Un jour Jacob retournera en Australie son pays Natal et Sultan qui aura grandi en même temps que Tristan disparaîtra d'un cancer , il continuera à garder un lien imaginaire avec eux grâce à un galet magique trouvé sur la plage .

Tristan après une lecture d'un article sur l'oeuvre de Charles-Félix Lorme ., annonce à son frère vouloir étudier à la Sorbonne , il part pour Paris et il va être hébergé par sa grand-mère . À Paris , il va être engagé par la Galerie D'art Courtin et il va plonger dans les archives de l'artiste Charles-Félix Lorme qui révéleront certaines incohérences et qui vont amener Tristan a essayé de les résoudre et mettre son nez là où il ne devrait pas .

Que va-t-il trouver au bout de ses interrogations ?


Ce livre est une pépite ❤️car parfois se plonger dans l'imaginaire peut sauver la vie et dans d'autres circonstances trop de mensonges peuvent amener à se perdre.


Joyce Cicchero




Commenter  J’apprécie          20
Dans cette belle histoire, nous suivons Tristan qui suit des études d'Histoire de l'Art pour échapper à son milieu et à sa famille. Son imagination, ses mensonges et ses épisodes de rébellion vont l'entrainer dans une folle aventure à la recherche d'un étrange artiste disparu depuis un siècle.

J'ai beaucoup aimé ce roman, notamment le fait qu'il soit à la frontière entre l'imaginaire et la réalité. Les thématiques sont très intéressantes et très bien travaillées. J'ai adoré tous les sujets qui tournent autour du rêve et de l'imagination.

La souffrance de cette enfant m'a beaucoup touchée et ses refuges nous amènent à espérer et à voyager en dehors de la réalité. En effet, le sujet autour des traumas de l'enfance était abordé de manière très intéressante.

J'ai adoré également tout ce qui tournait autour de l'histoire de l'art et à la mythologie grecque, cela enrichit considérablement le roman et apporte une valeur ajoutée.

L'enquête de Tristan était palpitante et très bien menée du début à la fin. On peut se retrouver, trouver des similitudes avec nous-même et évoluer en même temps que Tristan.

Les personnages sont très attachants notamment Tristan et sa grand-mère qui subissent un certain rejet aux yeux des autres de par leurs personnalités.

Tout cela est écrit avec une plume magnifique, profondément poétique et bien écrite. Certains passages nous transpercent le coeur. Je ne peux que recommander ce roman.




Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (50) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3671 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *}