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3,94

sur 53 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dernière page tournée et encore une fois Cetro m'a complètement tourneboulée et je me suis même demandé s'il était sain d'esprit pour écrire une telle histoire.
Dès le départ il nous décrit une scène où l'angoisse et la tension sont palpables. Une accroche bien amenée pour nous présenter son histoire.
Nous découvrons donc Soraya, une très belle jeune fille de 16 ans, sportive et dotée d'un caractère bien trempé. Plutôt rebelle, elle ne supporte pas l'injustice ce qui va lui apporter quelques mésaventures au grand dam de sa mère.
Elle est très liée à Julien un garçon qui est plutôt son opposé de par son caractère mais aussi sa contenance.
Elle vit avec sa mère et son petit frère de 2 ans Noah, qu'elle trouve particulier.
Mais une nuit leurs vies vont basculer dans l'horreur et la noirceur de l'âme humaine au nom d'une cause : l'art.
Entre frayeur, angoisse et abomination Cédric nous brosse un tableau assez noir de certains qui ont les moyens et se permettent toutes les folies pour assouvir leurs désirs. Mais comme à son habitude il nous montre en parallèle que les liens et l'amour peuvent nous porter, nous donner un courage dont nous n'avions pas conscience pour les êtres qui nous sont chers.
A nouveau je suis totalement rentrée dans l'histoire et me suis laissée trimbaler au bon vouloir de l'auteur.
Nous apprenons à connaitre Soraya, qui je dois l'avouer, m'a énormément plu dès le départ grâce à sa personnalité, sa force aussi bien physique que mentale.
Nous la voyons évoluer ce qui n'a fait que renforcer mon empathie.
Certains personnages sont touchants, troublants et d'autres sont sincèrement horribles et désarmants par leur manque d'humanité.
J'ai énormément aimé cette histoire car je suis passée par des tas d'émotions : j'ai ris à cause de certains personnages mais je n'en dirai pas plus, j'ai ressenti un mal être face à certaines situations ou scènes qui peuvent être parfois très dures.
Comme je l'ai déjà dit depuis le premier livre que j'ai lu de cet auteur, Cédric est pour moi spécial car il a été mon plus gros coup de coeur en 2016.
Il a une plume addictive, directe, sans fioritures et aborde toujours des sujets actuels, qui peuvent être parfois dérangeants ce qui fait de lui un auteur de talent et particulier.
Pour revenir à mon premier questionnement si Cétro n'est pas sain d'esprit alors je le suis encore moins puisque je raffole de ses livres.
Donc si vous ne le connaissez pas et bien mon conseil allez-y et accrochez-vous bien car vous allez être complétement retournés.
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Un thriller noir, très très noir, qui flirte avec l'horreur.

CETRO a un don précieux pour un écrivain, celui d'accrocher son lecteur dès les premières phrases. Et là, il a fait très fort. Nous assistons à la fuite éperdue d'une jeune fille portant son jeune frère de deux ans qui semble être la proie de chasseurs d'un genre bien particulier. La suite nous indiquera qui elle est et comment elle s'est retrouvée là.

La première chose que je voudrais préciser, c'est que ce livre est à déconseiller aux âmes sensibles. On y atteint un niveau de violence insupportable, du moins en ce qui me concerne. Je crois que j'ai atteint mes limites, surtout parce que cette violence atteint de jeunes enfants. Des psychopathes totalement givrés, cruels, sadiques, je peux gérer mais pas lorsqu'ils s'attaquent à des enfants sans défense. Cela dit, je n'ai pas pu m'empêcher de lire Au nom de l'Art jusqu'au bout, même si j'ai un peu de mal à m'en remettre. Parce qu'il est épouvantablement addictif. Parce que le scénario est d'enfer. Et je suis certaine que je voudrai lire la suite, à une condition cependant, il faudra que Cédric m'indique si cela se finit bien ou pas.

Côté suspense, c'est du 200% et la fin nous laisse vraiment dans l'expectative. C'est du CETRO, du grand CETRO. Il nous offre des personnages, je ne trouve même pas les mots pour les qualifier. Soraya, son héroïne, est une adolescente de 16 ans, très belle, un as de l'athlétisme mais elle est habitée par une rage qui la pousse à commettre des actes de vandalisme, à se conduire comme une rebelle. Avec Evelyne sa mère, une femme courageuse, et son petit frère de 2 ans, Noah, elle forme une famille aimante mais qui a du mal à communiquer. Elle a pour petit ami, Julien, un jeune homme adorable prêt à tout pour elle. Tous quatre sont attachants à l'extrême et ce sont bien les seuls avec Icare. Ensuite, nous n'avons plus affaire qu'à des monstres : des « amateurs d'Art » tordus au dernier degré, vraiment des malades, des scientifiques complètement dévoyées, des psychopathes diaboliques. de véritables horreurs mais qui exercent une certaine fascination, si ce n'avait pas été le cas, j'aurais fermé le livre et basta ! Mais CETRO est captivant, il a une écriture fluide, il sait jouer avec les mots et même dans l'horreur, il parvient à me faire rire. J'ai d'ailleurs failli m'étouffer à propos d'une histoire de lapin et de certains intervenants qui se reconnaîtront. Et puis il y a toujours ces passages bouleversants de tendresse et d'humanité qui sont “la patte” de l'auteur, des phrases chantant l'amour d'une mère pour ses enfants et réciproquement, d'autres qui sont une déclaration d'amour à LA femme. CETRO est un poète quand il s'agit de décrire Soraya ou d'exprimer les sentiments qu'elle inspire.

Voilà, vous savez tout, Au nom de l'Art est un livre à lire à vos risques et périls. Je précise qu'il offre deux versions : une censurée donc moins violente et l'autre. J'ai lu la non censurée mais pour avoir lu en diagonale la version censurée, je dirai que ma réaction aurait été la même à cause des enfants.

Lien : http://au-pays-de-goewin.ove..
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Terrifiant
Un premier chapitre qui met l'eau à la bouche et je n'ai pas été déçue, on retrouve la plume de Cetro, violente, percutante mais tendre et remplie d'amour aussi, des personnages attachants mais qui vont vivre l'enfer, être confrontées aux pires horreurs et aux pires fantasmes d'êtres monstrueux.
Soraya, une jeune fille rebelle, courageuse, arrivera-t-elle à survivre à cet enfer et sauver ceux qu'elle aime?
Un roman très intense, violent, original, sans temps mort. Et j'ai bien souri aussi à certains passages faisant référence à des personnes que l'on connaît, des petits clins d'oeil à facebook très drôles dans cette ambiance très noire.
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Wahou, c'est juste ce qui m'est venu pour définir ma lecture. J'ai fini cette 1ère partie hier soir, tard, impossible de reposer ma liseuse tant que je n'avais pas atteint la dernière page.

Je ne connaissais pas encore Cetro. Quelle grosse erreur !
Tres souvent dans les commentaires Babelio nous pouvons lire une succession d'éloges sur un livre ou un auteur, et je ne retrouve pas forcément le même enthousiasme.
Je me suis donc plongée dans le livre afin de me faire ma propre opinion, et quelle claque !
Dès le début le ton est donné, l'action est là sans trop nous en dévoiler. Une adolescente et son petit frère qui fuient mais qui ? Quoi ? Pourquoi ?
Nous allons rapidement en savoir plus et connaître le commencement de cette histoire.
Je ne sais pas ce qui m'a le plus plu, l'histoire tordue et trash à souhait ou l'écriture tout en émotion de Cetro. Il arrive à décrire ce qui est propre à l'Homme dans le meilleur comme le pire. Nous faisons face à des scènes très dures physiquement, et des scènes très dures émotionnellement.
J'ai ressenti beaucoup d'affection pour Soraya et sa famille et pour Julien.

Je précise que j'ai lu la version non censurée, j'essaierai de jeter un oeil à la version "soft" voir comment le récit a pu être édulcoré.

Bref un vrai coup de coeur, je vais aller de ce pas charger la suite dans ma liseuse, je ne veux pas rester sur ma faim/fin
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Lecture de la version "non censurée". Soraya jeune adolescente rebelle, mal dans sa peau et en plein refus de grandir va être confrontée plus vite qu'il ne le faut à la vie en dehors de sa petite personne, l'horreur dans toute sa "splendeur". Julien jeune garçon frêle et sans prétention sera son seul ami. Ils vont être pris dans une machination macabre et découvrir le mal dans toute sa puissance, au nom de "l'Art"… J'ai deux ressentis pour ce récit :

Pour ceux et celles qui ne connaissent pas les personnages nommés, un thriller dans toute sa puissance ou se mêlent le mal, l'amour, l'humain, l'évolution de chaque personne au vue d'événements terrifiants, avec aussi cette petite pointe de fantastique ou l'imaginaire des personnages va très loin. A ne pas mettre entre n'importe quelles mains.
Pour ceux et celles qui comme moi connaissent les noms donnés aux personnages du récit il m'a été impossible de ne pas éclater de rire malgré la noirceur et la folie de certains passages pourtant sinistre.

Ayant lu tout les romans de l'auteur, je peux dire ici que c'est le plus noir de ses livres, l'écriture, les descriptions, le sujet en font un livre d'exception avec aussi de l'amour et de la tendresse.
Je ne veux pas spolier alors je crierais juste à Cédric : Je suis très frustrée…..
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Quel roman incroyable, de par la cruauté de ce qui s'y passe et par son aspect addictif. En le lisant j'ai repoussé mes limites de ce qu'il y a d'acceptable dans les scènes macabres et tordues. Cetro parvient à dresser l'image de l'horreur pure, de ce que l'homme est capable de pire mais aussi du meilleur. En effet on retrouve tout un aspect horrifique mais il y a aussi de belles scènes d'amitiés, d'amour maternelle/fraternelle qui donnent une part importante d'humanité à ce roman. Cela est fait avec un juste équilibre entre l'horreur et la beauté des liens entre les personnages mis à rude épreuve. Il faut avoir l'estomac bien accroché, j'ai souffert pour les victimes de cette organisation machiavélique qui « au nom de l'art », réduit l'être humain à un objet. Mais nous sommes pas dans n'importe quel art, on est dans l'horreur, il s'agit de fixer la souffrance, la peur, l'abandon des familles kidnappées pour le plus grand plaisir de gens fortunés. L'être humain réduit à une attraction et sujet d'expériences cruelles. Ce n'est non sans avoir eu une pensé pour une oeuvre de Schmitt, « Lorsque j'étais une oeuvre d'art » que j'ai appréhendé ce roman. Jusqu'où l'homme peut-il aller ? Jusqu'à quel point peut on réduire un être humain, que ce soir une femme, un homme ou un enfant, à l'état d'objet.
Un roman très noir, très dure à lire mais incroyablement bien fait, il me fait presque oublier -petit bémol-, les quelques fautes de syntaxes tout de même présente dans le texte.
Il s'agit du premier opus d'une saga, j'ai hâte de découvrir ce qui va advenir de Soraya et de cette créature lâchée en pleine nature, à sa poursuite...
Je ne peux que le recommandé mais ayez l'estomac bien accroché.
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fans de Musso, Coben et autres Bussi passez votre chemin, parce que CETRO, lui, ne fait pas dans la dentelle.
C'est cru, c'est violent mais il y a de l'amour, et il en faut une sacré dose dans cet univers sombre.
Est ce un thriller ? un livre d'horreur ? est ce du fantastique ? non, c'est du CETRO, un nouveau nom qu'il faut inventer pour une nouvelle catégorie de livres ... et du CETRO dans toute sa splendeur !
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On pourrait qualifier ce livre d'un tas d'adjectifs, mais le principal c'est l'Horreur.
Il faut savoir prendre du recul pour cette lecture, et une âme sensible peut y faire face, avec cela....mais c'est tellement bien écrit et imaginé par l'auteur, que la lecture en devient addictive.
C'est une atmosphère "d'enfer" angoissante, terrifiante et écoeurante, où se mêlent des expériences scientifiques de "cinglés".
Cetro a le don et le pouvoir d'auteur de nous faire entrer de suite dans son histoire, avec un réel talent.
(une petite parenthèse: deux noms associés bien connus dans les personnages...a un peu "cassé" l'ambiance morbide car c' est comique dans l'idée): une pointe d'ironie de Cetro.
Mais pour "adoucir" ce climat d'horreur, l'auteur sait toujours y ajouter de la tendresse, de l'amour grâce à Juju, Soraya, le petit Noah....
Je vais, de ce pas lire la suite (non censurée de préférence).
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Il m'a fallu plusieurs semaines pour venir à bout de Au nom de l'art de Cetro. Non pas parce qu'il est tout moisi, juste par manque de temps. Ce bouquin c'est une bombe intersiderérale, dégoulinant de violence, de perversion et de noirceur humaine.
Quand l'humain puant le fric à plein nez laisse l'éthique, son sens moral et son humanité de côté pour assouvir ses pires fantasmes. (sérieux les gars vous êtes frappé 😱) Et pourtant au fond de l'horreur et du sadisme il y a l'amour, l'espoir.
Et de l'humour. Cet humour si particulier à Cetro (en vrai tu es combien dans ta tête ?)
Un livre dur, qui ne fait pas dans la dentelle, un auteur addictif que je vous conseille si vous avez votre petit coeur bien accroché.
RDV courant septembre pour la suite. 💃
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Impressionnant
Troisième livre de cetro que je lis , vraiment impressionnant de maîtrise ! J'ai lu la version non censurée , quelle imagination dans l'horreur , des personnages attachants avec une envie que l'histoire ne finisse pas ! Elle ne finie pas puisque c'est un premier tome .Bluffée par les dernières pages , je ne m'attendais pas du tout à ça ! à lire absolument !!!
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