Fontainebleau, 2068.
Mécanique Céleste nous emmène dans un monde où l'eau a englouti les paysages que nous connaissons, où la radioactivité a fait des ravages, et où, malgré tout, l'espoir et la vie persistent. Les survivants se sont regroupés et vivent sur des îlots, à l'abri des eaux. Formant maintenant des groupes bien distincts, ils reproduisent, à leur façon, les organisations humaines qui existent depuis la nuit des temps : des groupes qui s'usent au travail sous l'égide d'un chef plus ou moins fort, des exclus qui tentent de survivre en chapardant ci et là, des bandes ultra organisées qui terrorisent les plus faibles et leur volent le fruit de leur labeur…
Aster, est une jeune fille pleine de ressources qui vivote dans la forêt, sans grand avenir, sans grand espoir. Son ami, Wallis, fait partie d'un groupe survivant sur un îlot. Les croyances et peurs qui ont grandi durant les années qui ont suivi la catastrophe paralysent ces gens qui n'entrevoient guère dans leur condition une porte vers un monde meilleur.
Mais quand des hommes équipés et technologiquement avancés arrivent sur leur îlot, les choses vont irrémédiablement changer. Aster, courageuse et futée, prouvera par ses qualités qu'elle mérite bien mieux qu'une place en dehors de la société. Wallis, fataliste et paresseux, saura lui aussi, à sa façon, montrer que l'humanité n'a pas dit son dernier mot.
Un jeu de balles permet aux plus méritants de décrocher le passeport vers une vie meilleure. Mais encore faut-il être doué, intelligent, rapide, précis et… soudés. Les équipes s'affrontent dans un jeu aussi intrigant qu'addictif.
La patte de Merwan est puissante et délicate. les regards des personnages, les gestes et leurs postures sont tout simplement remarquables. A cela s'ajoute le choix de la technique, l'aquarelle, qui donne un effet coloré et doux aux planches, contrastant avec la dureté des conditions de vie du récit.
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