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Titre : Mort d'un sénateur
Auteur : Pascal Chabaud
Editions : de Borée
Année : 2018
Résumé : Juillet 1940, la France est exsangue, humiliée. La débâcle est totale et tandis que les forces du Reich paradent dans la capitale, les membres du gouvernement français fuient vers le sud, dans un désordre indescriptible. Dans ce chaos, l'assassinat du sénateur Etienne Ferrand passe quasiment inaperçu et l'inspecteur Dumont à toutes les peines du monde à mener son enquête entre l'occupant allemand et une épuration féroce menée par le nouveau régime de Pétain.
Mon humble avis : J'aime beaucoup les polars historiques, comme vous avez peut-être pu le constater ces derniers mois. Quand ils sont réussis, c'est souvent une bonne occasion de se cultiver tout en passant un bon moment. Un bon moment c'est exactement ce que je cherchais au moment d'entamer la lecture de ce roman de Pascal Chabaud, un auteur auvergnat publié chez de Borée. En règle générale, pour ce type de polar, j'ai tendance à privilégier le contexte et les personnages à l'intrigue, mais quand tous les ingrédients sont réunis c'est encore mieux et c'est le cas avec ce roman, et je vais tenter de vous expliquer pourquoi j'ai aimé Mort d'un sénateur. Evidemment je ne connais pas personnellement Pascal Chabaud mais je parierais que nous avons affaire ici à un homme sérieux, consciencieux, érudit. Trois adjectifs que nous pouvons tout à fait attribuer à son texte, un polar classique, sans surprise, mais tout à fait efficace. La période évoquée est décrite avec talent, minutie et l'intrigue, sans déployer des trésors d'ingéniosité, tient la route avec des rebondissements qui tiennent en haleine le lecteur jusqu'aux dernières pages de l'ouvrage. C'est prenant, divertissant, malin, avec en toile de fond la montée en puissance des fascistes dans un pays déboussolé par une défaite humiliante. Dans ce roman, Chabaud évoque de nombreux thèmes tels que la montée de l'antisémitisme, les prémisses de la police scientifique, la sénilité de Pétain suivi comme son ombre par son médecin personnel, la chasse aux francs-maçons, mais aussi la duplicité d'un Pierre Laval régnant comme une ombre sur cette période de chaos. Si le récit met du temps à se mettre en place, il se révèle, dans sa seconde moitié, plus nerveux, plus percutant et les personnages, notamment l'inspecteur Dumont, gagnent en épaisseur tandis qu'un voile noir se dépose sur la France. Décidément Pascal Chabaud signe, avec ce premier roman, une entrée remarquée dans le monde du polar historique français et il ne serait pas étonnant d'entendre parler d'une nouvelle enquête de Drumont dans les mois ou années à venir. Et c'est tant mieux.
J'achète ? : Oui sans aucun doute. Rigoureux, précis, instructif, ce texte mérite d'être lu. Pour son contexte historique, pour son intrigue, pour le talent de son auteur à restituer cette période trouble, je ne peux que recommander la lecture de Mort d'un sénateur.

Lien : https://francksbooks.wordpre..
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Adversaire affiché de Pierre Laval et du nouveau régime de Vichy, le sénateur Etienne Ferrand est retrouvé assassiné dans sa chambre d'hôtel, au moment où il s'apprêtait à l'affronter. Assassinat politique? Crime crapuleux? Crime Passionnel? Vengeance familiale? Les pistes sont trop nombreuses au goût de l'inspecteur Dumont qui trouve dans la chambre un pied-de-biche qui n'est pas l'arme du crime. Que faisait-il là?
Pourquoi le sénateur n'était-il pas à Vichy pour le vote qui allait mettre fin à la République? Que faisait-il dans cette chambre d'hôtel à plus de cinquante kilomètres de Vichy? Aucune piste, aucun indice à part des mégots de cigarette, personne n'a rien vu, ni entendu. Il n'y a pas eu d'effraction et rien ne semble avoir été volé. Alors?? Que s'est-il passé dans cette chambre anonyme?
Une enquête difficile pour l'inspecteur Dumont qui a l'impression de marcher sur des oeufs: "La personnalité de Ferrand montrait un homme déterminé, qui avait pu se faire une palanquée d'ennemis potentiels. Tous n'étaient pas des assassins, et certains seraient vite éliminés de la liste des suspects. Mais la plupart des élus étaient retournés dans leur circonscription, et la zone nord était difficilement accessible.." (Page 143) D'autant que la victime est catalogué par Laval lui-même comme un "adversaire sournois prêt à saper l'autorité de l'Etat". Dumont se rend compte que le président se fiche pas mal de savoir par qui et pourquoi le sénateur a été assassiné: "l'essentiel étant de faire coïncider les résultats de l'enquête à la demande de l'Etat."
Dans ces conditions, soit Dumont passe pour un traître aux yeux du nouveau gouvernement et risque d'être viré; soit il renonce aux principes de justice et d'équité auxquels il croit. Cruel dilemme...Un rapport avec les agissements de la Cagoule, bras armé de Vichy?

Roman intelligemment construit selon les difficultés dues au statut de vaincu de la France et son occupation par les Allemands, avec le contexte politique tendu pouvant donner lieu à de nombreux développements pour l'enquête criminelle menée par Dumont. Chaque camp est décrit et illustré avec beaucoup de justesse, la réalité et la fiction se mêlant harmonieusement.
Le+ : Pascal Chabaud en décrivant avec précision l'état d'esprit d'une grande partie des politiques de l'époque, montre combien le climat socio-politique tendu pouvait ouvrir la voie à tout débordement: "Pardonnez-moi, cher monsieur, mais vous ne pouvez qualifier d'envahisseurs ceux qui vont libérer le pays du complot judéo-maçonnique. Un redressement moral est nécessaire, et indispensable, si nous ne voulons pas tomber dans les griffes des socialo-communistes!" (Pages 191-192).
Un premier roman à la documentation et l'écriture soignées, très abouti et très convainquant que je recommande chaleureusement.

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Un contexte historique rarement mis en scène, une intrigue policière sous haute tension, des pistes qui s'enchevêtrent, un dénouement inattendu : un polar comme je les aime !
12 juillet 1940 : la France vient d'être vaincue à plates coutures et les Allemands déferlent sur son territoire, bousculant les colonnes de réfugiés. le gouvernement et les parlementaires fuient en ordre dispersé à Tours, puis à Bordeaux, enfin à Vichy où, le 10 juillet, l'Assemblée Nationale accorde à une large majorité (569 voix « pour », 80 « contre » et 20 abstentions), les pleins pouvoirs constitutionnels au Maréchal Pétain. Et celui-ci, flanqué de Pierre Laval, ne va pas perdre de temps pour engager la France dans la voie d'un Etat totalitaire.
Dans une chambre d'hôtel renommé de Clermont-Ferrand, on vient de découvrir le cadavre d'Etienne Ferrand, sénateur notoirement franc-maçon, opposant à Laval … Que faisait-il dans cette chambre d'hôtel, pourquoi ne siégeait-il pas avec ses pairs ?
La police enquête : la brigade mobile et la police municipale, qui se tirent des bourres. L'enquêteur le plus assidu est Joseph Dumont, qui, en parallèle, cherche toujours à débusquer le chauffard qui a écrasé en septembre 1939 sa femme et l'enfant qu'elle portait. Il est soutenu par le commissaire Champeix, un homme aussi intelligent que bienveillant. Dans l'équipe, il y a le spécialiste en identité judiciaire, Nestor Bondu, un patriote qui aime à faire des calembours, et Espinasse, le marseillais tiré à quatre épingles. Il y a aussi Fernand Brouyard – dit « l'épais brouillard » - 1,65 m et 120 kilos, facho et antisémite. L'affaire, trèssensible, intéresse directement le Président Laval, qui intime à Joseph Dumont l'ordre de trouver le plus vite possible un coupable … quel qu'il soit.
Les ressorts de cette intrigue, dans la touffeur de cet été de chaos, sont multiples. On y relate les immenses difficultés d'un pays coupé en deux et occupé, l'angoisse du ravitaillement, les luttes politiques d'officines secrètes qui ne reculent devant aucun obstacle, d'un côté la Cagoule et ses sbires vendus à l'occupant face aux frères maçons, présentés ici de manière très positive, mais que Vichy ne va pas tarder à pourchasser, comme les Juifs exclus de toute fonction publique.
Les personnages sont attachants, le style fluide, le contexte politique bien défini, la documentation approfondie … Un excellent premier roman. On attend les prochaines investigations de l'Inspecteur Dumont ...
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Pour son premier roman, Pascal Chabaud, ancien professeur d'Histoire, mêle sa discipline avec celle du polar. La rigueur historique côtoie l'intrigue policière pour un rendu fort plaisant. L'auteur nous plonge dans les premiers jours du Régime de Vichy ; une période trouble propice à tous les crimes et donc à la mise en place d'une enquête policière comme la mène le jeune inspecteur Joseph Dumont.


D'une écriture simple mais efficace, « Mort d'un sénateur » présente un double intérêt. Tout d'abord, le contexte de l'intrigue et les connaissances de l'écrivain sur ce sujet apporte une dimension historique quasi-documentaire. Ainsi, on retrouve quelques grands noms de l'époque et les références historiques sont nombreuses. Celles-ci appuient le récit sans l'étouffer. C'est généralement le piège des romans historiques qui peuvent faire passer « l'Histoire avant l'histoire ». Ce n'est pas le cas ici et l'enquête policière est tout aussi captivante. Les rebondissements et suspens sont habilement distillés par Pascal Chabaud dans cette intrigue mêlant conflits politiques avec affaires familiales.


Très bon roman.
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Les semaines qui ont suivi la débâcle de 1940 ne sont pas forcément très connues ou enseignées. Comme si elles n'avaient pas grand intérêt, comme si elles n'avaient pas d'incidences sur la suite. Or, comme le démontre brillamment Pascal Chabaud, elles sont au contraire le fondement de tout ce qui va suivre, elles modèlent les quatre années jusqu'à la Libération : collaboration, résistance, Vel d'Hiv, déportations, milice, attitude de la police et de la population… tout découle de cette poignée de journées pendant lesquelles tout a basculé.
Mort d'un sénateur explore cette période riche, nous la décrit avec minutie, que ce soit au niveau des grands noms (on croise Pétain et Laval, par exemple) ou des petites gens. L'amorce des horreurs à venir est perceptible au détour d'une phrase ou d'un comportement. Et on retient son souffle, parce qu'en tant que lecteur de 2019, on sait…
Qu'il s'agisse de la vie quotidienne, des rationnements, des relations entre les gens, de l'antisémitisme [plus si] larvé, du désespoir des réfugiés poussés sur les routes de l'exode par la terreur de l'avancée allemande (j'ai d'ailleurs appris l'existence de camps de réfugiés), des derniers soubresauts de la République égorgée pour le bon plaisir de l'occupant, l'auteur dépeint ces moments avec justesse et rigueur.
Mais attention, l'aspect historique ne sacrifie pas l'enquête policière pour autant ! Un juste équilibre perdure tout au long du roman, et l'on s'attache aisément à Joseph Dumont, le flic perdu dans la tourmente politique, qui tente tant bien que mal de résoudre le mystère de la mort d'Étienne Ferrand.
La police scientifique, brimée et repoussée par des esprits sceptiques, doit reculer et laisser sa place si chèrement acquise à la brutalité et l'obscurantisme (si les balbutiements de la science au service d'une enquête vous intéressent, n'hésitez pas à vous plonger dans l'excellent Les suppliciées du Rhône de Coline Gatel).
Je salue également l'idée d'avoir commencé chaque chapitre par un extrait du Journal Officiel de l'époque, démontrant ainsi l'érosion rapide de tout l'héritage de la France des Lumières et du Front Populaire pour sombrer dans la haine et le nationalisme.
Bref, un roman passionnant, foisonnant d'anecdotes et de connaissances, ponctué de petites touches d'humour (avec le personnage de Nestor), qui se dévore comme n'importe quel polar.
À suivre absolument par la trilogie Sadorski de Romain Slocombe, plus trash, plus violente, mais qui reste une succession logique pour voir l'Histoire autrement que comme on l'envisage habituellement.
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L'intrigue de ce roman policier se déroule en 1940, année qui sonne le glas de la troisième république quand l'assemblée nationale vote les pleins pouvoirs constituants au Maréchal Pétain. C'est dans ce contexte historique particulier que l'inspecteur Joseph Dumont se voit confier l'enquête sur le meurtre du sénateur Etienne Ferrand, retrouvé assassiné dans une chambre d'hôtel à Clemont-Ferrand. le jeune policier, très éprouvé par la mort de son épouse renversée par un chauffard dont on n'a pu retrouver la trace, va se lancer à corps perdu dans la résolution de cette affaire.
Crime crapuleux, politique, vengeance personnelle ou assassinat lié à une histoire d'espionnage ? Rien n'est simple dans cette investigation et le jeune inspecteur de police va devoir affronter bien des périples et des ennemis, naviguer entre Vichy, Clermont-Ferrand et le Paris troublé par l'occupation allemande pour démêler les fils complexes d'une enquête à hauts risques...

Voilà un polar historique bien troussé dont l'intrique originale nous immerge dans les années noires. A travers ce roman, l'auteur nous raconte les affres de l'exode, la haine du juif et de la franc-maçonnerie, la naissance de la collaboration et les exactions commises par l'organisation secrète d'extrême droite connue sous le nom de la Cagoule.
Ce polar érudit et intelligent devrait combler tout autant les passionnés d'Histoire que les amateurs d'intrigues policières bien ficelées !
Lien : https://leslecturesdisabello..
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une lecture facile et rapide, mais qui ne restera pas dans ma mémoire, un petit manque d'ambiance, une fin un peu plate à mon goût et je ne maîtrise pas assez l'histoire politique de cette époque pour avoir réussi à me plonger complètement dans l'histoire
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Mort d'un sénateur : ce sénateur, c'est Etienne Ferrand retrouvé mort, le crâne défoncé, dans un modeste hôtel de Clermont-Ferrand le 12 juillet 1940. le 10 juillet l'Assemblée Nationale a donné "tout pouvoir au gouvernement de la République, sous l'autorité et la signature du maréchal Pétain, à l'effet de promulguer par un ou plusieurs actes, une nouvelle constitution de l'Etat français". Tout le roman est ponctué d'extraits de documents officiels de l'époque qui permettent de revivre ce que fut l'été 1940, une tragédie pour la démocratie en même temps que l'installation de l'occupant nazi en France.

L'assassinat du sénateur Ferrand est-il un acte politique ? Il n'aurait pas hésité à s'opposer à l'Etat français dont la capitale n'est qu'à cinquante kilomètres, à Vichy. le jeune inspecteur Joseph Dumont de la sixième brigade mobile de Clermont devine que son enquête sera délicate. le contexte politique est en train de changer, les frontières entre le bien et le mal sont bouleversées. La vie personnelle de Joseph a également été brisée par un drame personnel.

La première partie ( juillet 1940 ) du roman offre au lecteur des portraits approfondis des principaux personnages, dans leur quotidien ce qui est prétexte à illustrer un contexte historique dramatique pour la France. L'auteur y mêle habilement une enquête et des procédures solides, détaillées comme il faut avec des indices formels que la scientifique, désormais reconnue pour son efficacité, met en évidence.

Dans la deuxième partie ( août 1940 ) place à l'enquête avec des filatures et de l'action. Des trahisons provoquent des rebondissements. Des révélations surprises offrent de nouvelles pistes aux enquêteurs. L'auteur élargit habilement le volet historique, Joseph se rend à Paris pour les besoins de l'enquête. La capitale est en zone occupée, les troupes allemandes sont omniprésentes, le rationnement sévit. L'extrême droite renait et choisit son camp. Joseph est progressivement entraîné vers ce qui pourrait bien être une affaire d'espionnage industriel.

Ce premier roman de Pascal Chabaud est une belle réussite. L'enquête policière mise en scène est rigoureuse et pleine de suspense. le contexte des mois de juillet et août 1940 est approfondi et instructif. L'inspecteur Joseph Dumont est un personnage attachant et on a envi de découvrir son avenir. Vous voyez où je veux en venir, une suite serait bienvenue...
Lien : http://mille-et-une-feuilles..
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Je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, je ne suis pas fan de l'Histoire et encore moins de la politique. Mais quand l'auteur de ce roman m'a contactée, j'ai souhaité découvrir sa plume à travers son premier roman.

J'ai aimé lire cette enquête singulière. L'auteur a su la mener avec rythme dans un contexte historique plutôt bien documenté. Les années 40 en France n'ont pas révélé tous leurs secrets et l'auteur nous apprend beaucoup de choses ici (bon, peut-être que les férus d'Histoire le savent déjà, mais pas moi!). Monsieur Chabaud arrive à mêler l'ambiance de l'époque avec la politique et l'enquête sur la mort d'un sénateur. J'avoue que ce qui m'a le plus porté dans cette histoire est celle de la femme enceinte décédée. J'avais vraiment besoin d'en savoir plus, de comprendre pourquoi elle avait été renversée.

Joseph Dumont, l'inspecteur en charge de l'enquête sur l'assassinat du sénateur, va avoir bien du mal à avancer. Les potentiels coupables sont nombreux : le sénateur était un franc-maçon et le nouveau pouvoir en place n'aime pas du tout ces groupes ; par ailleurs, les partis fascistes n'étaient pas non plus ses meilleurs amis. L'enquêteur n'exclu pas non plus un problème du côté de sa vie privée parfois un peu mouvementée.

Je ne vais pas cacher que j'ai eu un peu de mal à entrer dans le récit, le début est un peu trop chaotique pour moi, trop "brouillon" avec énormément d'informations. Mais l'intrigue devient très intéressante par la suite et je n'ai pas lâché le bouquin jusqu'au mot fin.

Nous voyageons dans la France des années 40, entre Paris et Auvergne. L'auteur réussi avec brio à mêler L Histoire et la fiction sans trop faire dans le documentaire, ce que je n'aurais pas du tout apprécié. L'enquête est mise en avant, c'est le plus important pour moi.

Je me demande si ce genre de roman, comme ceux de Jean-Christophe PORTES, ne devraient pas être au programme de l'enseignement. Les enfants s'intéresseraient certainement mieux à l'Histoire de France car ce n'est pas rébarbatif, pas ennuyeux et surtout, il y a une enquête qui tient en haleine. A réfléchir!
Lien : http://leslecturesdemaryline..
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Aux premières heures de vie du régime de Vichy, l'inspecteur Dumont doit résoudre le meurtre du sénateur (fictif) Etienne FERRAND ... s'agit-il du meurtre du seul réel opposant à LAVAL, du meurtre d'un franc-maçon ? du meurtre de quelqu'un qui détenait des secrets industriels ?
Des rues familières de Clermont-Ferrand aux ruelles typiques de Paris, la résolution de ce crime qui paraît simple de prime abord connaîtra moult rebondissements avant d'arriver à son dénouement.
On y trouvera des figures locales connues :Pierre BOULANGER, Alexandre VARENNE....
Un roman à dévorer et qui se dévore ...
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