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J'ai été surpris et à la fois un peu agacé par le style de Michael Chabon dans ce qui est son premier roman, paru en 1987.

D'une lecture un peu diletante, où j'étais même tenté d'abandonner la lecture de l'ouvrage tant ma progression était ridicule, je suis passé à l'attitude inverse, dévorant le "gros" du livre en deux jours.

Je le viens de le refermer avec un certain contentement, tant et si bien que je ne saurai pas trop dire s'il s'agit du plaisir d'avoir enfin achevé le livre, ou de celui d'avoir passé un bon moment.

Si le quatrième de couverture vante un roman sur l'adolescence, l'été et le doute sexuel, toute la première partie du roman est un peu lourde, et la mise en place du décor parfois décourageante.

Pourtant quand arrive enfin, très tardivement, ce vascillement tant attendu, ce doute amoureux, l'histoire prend enfin du sens, et malheureusement s'achève aussi vite qu'elle semble n'avoir commencé.

Les mystères de Pittsburgh me laissera donc un avis mitigé, oscillant entre le plaisir vague d'avoir savouré le goût de l'interdit dans cette relation duelle, et le peu d'enthousiasme face au style dispersé et chaotique du récit.
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Il y a des romans dans lesquels on entre tout de suite. D'autres où on s'installe peu à peu. D'autres, enfin, dont on ne parvient jamais vraiment à pousser la porte et à franchir le seuil. Celui-ci fait malheureusement partie de cette dernière catégorie. J'avais pourtant été séduit par l'histoire telle qu'elle était résumée au dos du bouquin, j'ai même été intrigué par les premiers chapitres mais je n'ai finalement pas trouvé cette étincelle qui m'aurait amené à vouloir dévorer le roman en une seule fois. Je suis resté étranger aux personnages, je n'ai même pas réussi à les visualiser. Seul Arthur Lecomte, ami/amant du narrateur, m'a semblé sortir un peu du lot. le reste m'a indifféré, que ce soit les histoires de famille d'Art, sa relation avec la jolie Phlox ou son amitié avec l'étrange Cleveland.
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J'ai beaucoup entendu parler de Michael Chabon, pour son roman "Les extraordinaires aventures de Kavalier & Clay", qui a reçu le prix Pulitzer - rien que ça - et qu'il faut absolument que je lise, même si ma PAL est prête à exploser.

Art Bechstein passe son dernier été sur le campus de l'université mais aussi dans Pittsburgh, ce dernier été qui va changer sa façon de voir la vie. Il va commencer son éducation amoureuse entre le beau Arthur, et la jolie Phlox; sans compter son amitié naissante avec le mystérieux Cleveland, un garçon qu'il ne fait pas toujours bon fréquenter. Mais l'entrée dans le monde des adultes et de la vie active qui se profile à l'horizon, ne va-t-elle pas faire voler en éclat cet instant de liberté totale, loin de toute contrainte?

Le style de Michael Chabon est fluide et détaché, il permet de suivre les aventures d'Art Bechstein avec intérêt, mais le lecteur a du mal à ressentir une quelconque empathie pour le narrateur, ni particulièrement pour les autres personnages. Bien sûr il se passe des choses dans ce roman, entre ses différentes relations amoureuses, ses histoires de famille, son amitié avec un criminel charismatique, on ne peut pas dire qu'il ne se passe rien.

Néanmoins, le lecteur a l'impression de passer à coté de la substantifique moelle de cette histoire. D'autant plus que ce roman a reçu un prix plus que prestigieux, et a été produit au cinéma, avec pour têtes d'affiche, entre autres, Nick Nolte et Sienna Miller. Donc mystère… (...)
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Les mystères de Pittburgh, publié en 1987, est le roman par lequel s'est fait connaître l'écrivain américain Michael Chabon, à qui l'ont doit également Des garçons épatants en 1995 (dont est tiré le film Wonder Boys), Les Extraordinaires Aventures de Kavalier et Clay (en 2000), et La Solution finale (en 2004).

Dans ce premier roman en partie autobiographique, Michael Chabon nous raconte l'été qui va changer la vie d'Art Bechstein, le narrateur du roman :

L'été à Pittsburgh. Dans la chaleur moite de la grande cité américaine, Art Bechstein entame une éducation sentimentale d'aujourd'hui. C'est un pas de deux qui l'attend : entre un charmant garçon, Arthur Lecomte, et une ravissante jeune fille, Phlox Lombardi. Alors les garçons ? Les filles ?

Ainsi la fin des études sonne-t-elle pour Art comme les débuts d'un apprentissage amoureux plein de défis, plaisirs et dangers mélangés. Cet itinéraire le conduit en même aux quatre coins de sa ville comme dans un pèlerinage magique qui va finir par l'ensorceler. Mais la vie de famille et même les amis attendent toujours les héros romantiques au détour d'une rue. Art s'échappera pas à cette loi, et cela ne va pas sans humour !


Il y a des romans dans lesquels on entre tout de suite. D'autres où on s'installe peu à peu. D'autres, enfin, dont on ne parvient jamais vraiment à pousser la porte et à franchir le seuil. Celui-ci fait malheureusement partie de cette dernière catégorie. J'avais pourtant été séduit par l'histoire telle qu'elle était résumée au dos du bouquin, j'ai même été intrigué par les premiers chapitres mais je n'ai finalement pas trouvé cette étincelle qui m'aurait amené à vouloir dévorer le roman en une seule fois. Je suis resté étranger aux personnages, je n'ai même pas réussi à les visualiser. Seul Arthur Lecomte, ami/amant du narrateur, m'a semblé sortir un peu du lot. le reste m'a indifféré, que ce soit les histoires de famille d'Art, sa relation avec la jolie Phlox ou son amitié avec l'étrange Cleveland.

Je l'ai lu du début à la fin, même si j'ai survolé quelques passages. J'ai insisté jusqu'au bout, espérant jusqu'au terme avoir une bonne surprise qui n'est jamais venue. J'ai suivi, sans passion, cet été pas comme les autres vécu par Art Bechstein. Je n'aime pas avoir l'impression de passer à côté de quelque chose, donc si certains ont pris plaisir à lire ce roman et peuvent me dire ce qui leur a plu ou les a interpellé, je suis preneur !
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Le premier roman de Chabon que j'ai lu est Les extraordinaires aventures de Kavalier et Clay qui est pour moi un vrai chef d'oeuvre. Ce livre m'a tellement bouleversé que j'ai voulu suivre le parcours de l'auteur. Les mysteres de Pittsburgh est son premier roman et ne pas pas vraiment passionné. le talent de l'auteur est indéniable mais j'ai trouver son style sur ce livre excessif et lourd. de plus les personnages ne sont pas bien attachants. Seul le questionnement du héros sur sa sexualité (sans prise de tête) m'a intéressé...
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Nous voici devant une oeuvre de jeunesse d'un étudiant brillant qui a, d'après la courte présentation sur la quatrième de couverture de cette édition, été maintes fois récompensée et louée.
C'est surtout une plongée dans un monde de libertinage, d'étudiants désabusés issus de divers milieux relativement aisés cherchant à occuper leur Été de moult façons productives ou non. La narration à la première personne est assez particulière, le style est volontairement hautain et emprunté, mâtiné d'un dédain calculé et affecté, tout comme le personnage d'Arthur Lecomte qui sert clairement de figure d'émancipation pour le narrateur.
"La voix d'un écrivain à l'immense talent qui découvre avec joie le pouvoir de ses mots", nous dit le New York Times, et je suis assez d'accord car on sent que Michael Chabon s'est fait un malin plaisir de choquer son lectorat universitaire avec cette histoire très axée sur la vie sexuelle débridée de ses protagonistes, avec également des répliques qui font mouche et sont volontairement étudiées pour choquer à la fois les personnages à qui elles s'adressent et aussi et surtout le lecteur.
Il y a une certaine ambivalence équivoque dans ce livre, à mesure que le narrateur explore ses possibilités et sa propre personnalité, ses désirs et ses faiblesses, ou ce qu'il considère dans un premier temps comme des faiblesses. le temps d'un Été, tous les codes sont bousculés et advienne que pourra.
Une lecture à ne pas mettre entre toutes les mains cependant car le ton y est acerbe et plutôt violent à l'égard de certaines communautés, toujours dans le but avoué de choquer avant de faire réfléchir.
Il me semble que le film de 2008 adapte très librement cette histoire, surtout en ce qui concerne le triangle amoureux qui apparemment change du tout au tout. Privilégiez la version papier.
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