C'est long, mais c'est long, et c'est rempli de poncifs : un médecin qui a suivi la voix de son père, est devenu médecin à son tour, tombe amoureux d'un jeune homme très pauvre après avoir soigné sa mère dans une Egypte qui tente de redresser la tête.
J'ai aimé l'arrière-plan historique, mais malheureusement, il y a peu de références dans ce roman.
La mère bien malade du jeune homme ne m'a pas émue, de même que la passion amoureuse entre les deux. Sans doute parce que le jeune homme a fait de l'homosexualité une relation tarifée.
J'ai fini cette lecture en avance rapide.
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Vraiment déçu par ce roman, encensé par beaucoup de lecteurs Babelio.
Les personnages secondaires (la mère qui n'est sensible qu'aux conventions sociales, la soeur qui est totalement immature, le père qui est tyrannique) sont dessinés à gros traits.
L'histoire comporte des invraisemblances (pourquoi un riche médecin irait-il dîner tous les mercredis soir chez une famille pauvre, qu'il connaît à peine, en cachette de toute sa famille ?) et recelle des facilités scénaristiques pour faire avancer l'intrigue (le métier d'Ali, la façon dont Tarek apprend le métier d'Ali…).
Le lecteur ne comprend pas du tout pourquoi le personnage principal prend de tels risques pour Ali car le récit ne montre lors de la rencontre, aucune passion, aucun plaisir particulier et même aucune émotion vraiment forte.
Et pour finir, malheureusement les différents suspenses dans la deuxième partie du livre me semblent très artificiels, car ils reposent sur des informations cachées aux lecteurs ou sur une scène décrite minutieusement entre la mère et un interlocuteur anonyme qui n'a jamais existé ! La construction de la deuxième partie du livre me paraît malhonnête.
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Je vais aller à contre-courant pour ce livre qui est apparement plébiscité. Dès l'abord, l'utilisation du "tu" (déjà difficile pour d'excellent écrivain) est rude et pour jouer de l'épate, l'auteur y rajoute le futur. Paris-Roubaix avec ses pavés est peuplé de meilleures intentions que cette arrogance autorale ! Donc la lecture est ardue, de plus cette forme de désignation semble exclure les descriptions. Or, ne connaissant pas le Caire, impossible pour moi de situer (et donc de comprendre) les subtilités de l'action. Dommage, car l'histoire est intéressante et présente des aspects qui auraient mérités de la fluidité. Je me suis battu pour avancer et je regrette d'avoir insisté !
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De très belles critiques m'ont conduit à me lancer dans ce premier roman.
Mais là, désolé, je n'ai pas pu dépasser 50 pages.
L'histoire reste attirante et j'ai vraiment eu l'envie de lire ce livre. En revanche, le style narratif avec les "Tu" récurrents m'a interdit l'accès au roman.
Pour moi, le "Tu" à tué le roman !
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