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Quand j'ai lu ce livre, ce fut un choc. Parce que cela m'a obligé à me rappeler mes réactions successives face au Covid19. Comme tout le monde, j'ai suivi ce qui se passait, me suis interrogé, ai hésité (là, peut être pas comme tout le monde...).
En deux mots, je n'étais pas sûr de moi, de ma compréhension de l'ensemble des données. Je savais que des incompétents en parlaient beaucoup (c'est habituel) mais cela ne suffisait pas à me montrer où se situait la vérité, et même s'il y en avait une...
J'ai pourtant une boussole bien rodée : ne jamais croire les propagandistes autorisés à occuper l'espace médiatique.
Ce livre fait donc un bilan post-épidémie assez rigoureux appuyé par des chiffres que l'auteur explique de manière très didactique. Les chapitres portent des titres assez éloquents :
1. Y a-t-il eu une hécatombe quelque part ? a. S'affranchir de la propagande.
Réponse : "Quelle que soit la standardisation que vous choisissez, vous conclurez que la mortalité de 2020 est sensiblement la même, voire moindre que celle de 2015. Autrement dit, en 2020 on meurt plus vieux
qu'en 2015 et même que toutes les années avant 2014. 2020 n'a donc pas été une année où l'on est mort jeune, ni une année où il y a eu beaucoup de décès au regard des autres années. C'est l'une des années de plus faible
mortalité dans toute l'histoire de notre pays ... Ou, selon la façon dont on standardise, une année au cours de laquelle on est mort le plus vieux."
Mais bien sûr, c'est plus fouillé dans le livre...
2. Y a-t-il eu la saturation hospitalière annoncée ?
"on note une correspondance quasi parfaite entre la part de Covid-19 déclarée et la sous-activité de l'hôpital. Plus l'hôpital a déclaré une part
importante de Covid-19 et plus son activité a en fait diminué en 2020."
Explication dans le livre...
3. A-t-on réellement eu un déferlement de malades?
sous chapitre réponse : d. L'épidémie sans malade...
Chapitre 4 intéressant :
4. La bureaucratie sanitaire au centre de la fraude
a. La prise de contrôle de l'hôpital
b. L'informatisation pour uniformiser et contrôler le processus de soin
c. le dévoiement du système de Santé
d. La grippe: la mise en pratique du codage
e. le codage en période Covid
f. En résumé, l'hôpital est prisonnier de Big Pharma
Au deux tiers du livre arrive le chapitre correspondant à l'apparition historique de ma réticence dans la vraie vie :
7. le mythe de l'efficacité vaccinale...
J'avoue avoir été un affreux complotiste covidosceptique antimachin : je ne suis pas certain de l'efficacité d'un vaccin qui nécessite une dose tous les quatre matins, n'empêche pas la transmission, n'a pas suivi le protocole normal de tests, à fait la fortune de labos connus pour être des voleurs (parasites fiscaux, fausses études... etc...). Mais bon, si on voulait continuer à avoir une vie sociale, des amis qui citaient des chiffres (et la fameuse phrase : "ça protège des cas graves")
Réponse de l'auteur : "En conclusion, cette analyse de la DREES finit de
démontrer que toutes les statistiques diffusées sur le nombre de vaccinés et l'efficacité vaccinale ont toujours été du grand n'importe quoi"
Bon j'arrête. Vous l'aurez compris, vous n'entendrez jamais parler de ce livre au journal télévisé d'une grande chaîne nationale, ni même une enquête journalistique rappelant les grandes heures du watergate. C'est du passé. Réjouissons-nous, nous avons encore la possibilité de nous procurer ce livre légalement et en penser ce que nous voulons. Rappel : ce livre est basé sur des chiffres, ils sont interprétés, comme tous les chiffres, mais ils sont disponibles. le "matériau de bas" est là.
Personnellement, je l'ai trouvé plus qu'intéressant et donc j'ai parié que si je prends quelqu'un au hasard autour de moi et amorce une discussion sur le Covid19 (ce que je ne fais jamais, comme pour d'autres sujets consensuels), il ou elle m'assénera des vérités que je jugerai inopportun de contredire, préférant la douceur estivale et un verre de vin blanc bien frais à l'expression d'un doute.
Tiens, je parie que je me suis fait plein de nouveaux amis...
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« Quelle est la différence entre la dictature et la démocratie ?
La dictature c'est ferme ta gueule, la démocratie c'est cause toujours » Coluche.

Ami babélioteur, ancien resté malgré la tempête des années 2020 – 2021 ou nouveau, si tu es macroniste convaincu (en deux mots ça marche aussi), ne perd pas ton temps, le mieux est de passer ton chemin.
Ami babélioteur, si tu cautionnes encore aujourd'hui les paroles et les décisions de nos dirigeants pendant la période « qu'au vide » bah… j'ai jamais mis de masque (même au boulot) et les quelques lignes qui vont suivre seront également sans filtre donc protège toi et protège les autres en passant ton chemin.

Ami babélioteur qui a pu cautionner, qui a pu avoir peur, qui a pu se tromper, qui a pu être trompé, qui a pu ne pas réfléchir et regarder la télé un peu plus que de raison mais qui au bout d'un certain temps plus ou moins long a réagi et a commencé à se poser quelques questions, alors ce livre est pour toi.
Si tu t'es posé des questions, tu n'auras pas cru les médias qui ont flingué ce livre ainsi que celui d'Alexandra Henrion-Caude entre deux reportages d'investigation sur « végétaline ou graisse de boeuf pour les frites » et « La terre est plate : immersion chez les non piqués. »
Si tu t'es posé quelques questions, j'en déduis que tu n'appelles plus complotiste toute personne qui n'a pas gobé le mensonge d'étatS.
Alors tout va bien, Pierre Chaillot, l'auteur du bouquin n'est pas complotiste. Il est juste statisticien et a suivi depuis le début de l'ère « qu'au vide » tous les chiffres officiels annoncés pour ci ou pour ça. Et puis il a fait son boulot, il a analysé ces chiffres et est resté sur le cul quand il a constaté ce que les gouvernants et les labos pharmaceutiques faisaient dire aux chiffres grace aux médias.
Tous les chiffres officiels des taux de mortalité par age par sexe année par année sont là, les chiffres de taux d'occupation des lits de réa de ci ou de ça, les chiffres des cas positifs, négatifs, posigatifs, négasitifs (oui on savait plus si un cas pas malade était plus dangereux qu'un enrhumé mis en quarantaine, vous vous souvenez?), l'effet « vaccinal », les tests, les effets secondaires, la mort du système hospitalier et tant de choses… tout est là, sourcé avec liens des pages gouv.fr, assemblée nationale.fr, sénat.fr, améli.fr, insee.fr et tout un tas de liens .fr et . d'un peu partout.
Pas question de complotisme, ce sont les chiffres de macron and con, and co, pardon (nan, je retire le pardon). Des chiffres et des statistiques pas manipulés pour leur faire dire ce qu'on veut faire croire aux gens.
Les chiffres et les statistiques pour les nuls, c'est ici. C'est clair, bien expliqué même si comme le souligne AlbertYakou dans son excellent billet, allez le lire il est assez complet par rapport au mien (https://www.babelio.com/livres/Chaillot-Covid-19-ce-que-revelent-les-chiffres-officiels--/1488446#!) les graphiques en noir et blanc, c'est pas top.

Un peu à l'image de tous les médecins, de tous les soignants, de tous les scientifiques qui ont préféré garder une éthique et leur dignité et perdre leur droit d'exercer leur profession plutôt que de se gaver sur un mensonge ou de regarder ailleurs en faisant ce qu'on leur a dit de faire, un peu à l'image de tous ces gens qui n'avaient rien à gagner et tout à perdre à ne pas se taire, Pierre Chaillot n'a rien à gagner en publiant ce livre puisque tous les droits issus de la vente de ce bouquin sont reversés à la Fondation « Où est mon Cycle » qui vient en aide aux femmes qui ont subi de graves perturbations hormonales suite à la « vaccination ». Pour le reste, les braves gens se sont déjà occupés de sa réputation…

Quoi qu'on puisse penser, interdire à l'autre d'exprimer une opinion différente est juste insupportable alors si une vision qui n'est pas forcément la votre peu vous amener à réfléchir (je n'ai pas dit à l'adopter) à une autre « vérité », ce livre est pour vous.
A force de censure et lois qui autorisent ou interdit de dire ci ou ça, la bien pensance déroule le tapis rouge à le pen. Remarquez que ça fait six ans que macron fait du le pen alors...

Arf, je vieilli, je voulais me lacher et puis je suis resté zen alors que le variant Omacron me… bref.
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La liste des livres publiés par des chercheurs au CNRS, des universitaires ou des médecins hospitaliers, sur la crise sanitaire, économique et politique du Covid est maintenant suffisamment consistante pour que ceux qui veulent savoir et s'informer en se tenant à égal distance du matraquage des grands médias et des thèses complotistes farfelues puissent le faire. Voir les livres, par exemple, de Laurent Mucchielli, Laurent Toubiana, Vincent Pavan, Ariane Billheran, Barbara Stiegler, Martin Stieffens, etc.

Il manquait un livre écrit par un statisticien qui s'occuperait de mettre en forme la masse des chiffres publiés par l'INSEE, la DRESS, Santé Publique France, l'ATIH, etc. Pierre Chaillot, statisticien à l'INSEE, actuellement détaché au Conseil régional des pays de la Loire où il est directeur du projet Data Intelligence, l'a fait (pour nous…). Un travail compliqué, car il faut d'abord être capable d'aller chercher les bases de données officielles et ensuite de traiter ces données brutes et de les analyser. Un travail de spécialiste.

Ce livre est remarquable, mais il faut surmonter trois écueils. le premier est que Pierre Chaillot n'écrit pas très bien. Certaines de ses phrases sont grammaticalement incertaines, mal construites, jusqu'à parfois s'interroger sur le sens qu'il veut leur donner (c'est rare, mais ça arrive). Certaines parties écrites avec des co-auteurs sont meilleures à ce sujet. le second écueil est plus gênant. Il concerne les graphiques, courbes, histogrammes, etc. qui sont très petits, au point que parfois (rarement) je ne suis pas parvenu à lire ce qui était en abscisse et en ordonnée. Comme c'est le sel de l'argumentaire, avec plus de 150 figures, c'est embêtant. Enfin, troisième écueil, ces mêmes figures sont en noir et blanc, en niveaux de gris plus précisément (c'est-à-dire de la couleur tirée en noir et blanc). Or, Pierre Chaillot nous les décrit comme si elles étaient toujours en couleur. La courbe bleue, la courbe rouge, jaune, etc. Et, en niveaux de gris, c'est dur, très dur parfois de distinguer du bleu du jaune etc. C'est de loin le défaut le plus gênant. Problème d'économie effectué par l'éditeur, que l'on comprend. Bien sûr, tous ces diagrammes, figures et autres, se trouvent sur la chaine you-tube de l'auteur, mais quand on lit un livre, on ne pianote pas en même temps l'ordinateur à la recherche de la bonne émission et des bons schémas.

On ne résume pas un livre aussi dense (460 pages) de manière exhaustive. Il faut faire des choix. J'en fais. D'abord, la question de la surmortalité en 2020 liée au Covid dont on nous a bassiné ad nauseam avec des chiffres apocalyptiques. En France, si on regarde la mortalité depuis l'année 1945, on constate que l'on a une stabilité assez remarquable du nombre de morts jusqu'au début des années 2010 (autour de 550 000 morts par an). Cette observation est surprenante. Malgré l'augmentation considérable de notre population, le nombre de morts est resté globalement stable. Bien sûr, il y a des pics (épisodes de fortes maladies hivernales) suivis de creux de mortalité pendant quatre à cinq ans dus à l'effet « moisson » (les plus fragiles sont morts au moment du pic et on ne meurt qu'une fois…), puis de nouveau un pic, etc. Cette stabilité est liée à plusieurs facteurs, amélioration des conditions de vie après la guerre, mais surtout aux progrès de la médecine qui a permis d'allonger la durée de vie des vieux avec des opérations extraordinaires et/ou en les bourrant de médicaments. On vit plus longtemps, beaucoup plus longtemps, mais, il faut bien l'avouer, en mauvaise santé, un peu sous perfusion.

A partir de 2012 (inclus), le nombre de morts annuels en France ne cesse d'augmenter. C'est l'effet du vieillissement de la population. Les baby-boomers d'après-guerre sont devenus des papy-boomers et ce sont de gros bataillons qui meurent chaque année. En d'autres termes, c'est inexorable, tant que nous n'aurons pas liquidé tous ces papy-boomers (j'en fais partie…), le nombre de morts annuels augmentera chaque année (ou presque si on tient compte de l'effet « moisson »). Comment calculer la surmortalité ? C'est un problème de démographie. La mortalité absolue est intéressante, mais elle ne permet pas de prendre en compte l'évolution de la démographie au cours du temps. En d'autres termes, on ne peut pas comparer la mortalité d'un pays jeune avec la mortalité d'un pays vieux, ça n'a pas de sens. Il faut standardiser les données. Qu'est-ce ?

Grâce aux données de l'INSEE, on connait pour les années antérieures à 2020 la mortalité par classe d'âge. On va faire « mourir » ces années antérieures avec leurs taux de mortalité par âge mais avec la pyramide des âges de l'année 2020. C'est ce qu'on appelle une mortalité « ajustée ». En d'autres termes, cela permet de voir comment serait morte la population des années antérieures, plus jeune, si elle avait eu la structure démographique de l'année 2020. Par ailleurs, ceci étant fait, on doit aussi tenir compte des effets « moissons » et donc regrouper le nombre de morts stantardisés par période de quelques années successives.

On constate plusieurs choses. D'abord que le taux de mortalité n'a cessé de baisser en France depuis les années 60. La courbe n'est pas régulière, elle comporte des petits pics correspondant aux épidémies de maladies hivernales suivies d'une chute plus accentuée pendant les années postérieures (effet « moisson »). A ce titre, l'année 2015 a été une année de très forte grippe qui montre un pic notable. Par ce fait, les années suivantes, 2019 inclus, voit leur taux de mortalité baisser, même si, en valeur absolue, il y a plus de morts qu'en 2015 (par effet du vieillissement de la population). le regroupement par années (pour lisser les pics épidémiques et l'effet moisson) est affaire de choix. Pierre Chaillot choisit de regrouper par trois années : 2010/2012, 2013/2015, 2016/2018 et 2019/2021 (figure 13, page 71). 2019/2021 correspond alors à la période triennale la moins mortelle de l'histoire de France. Enfin, en taux de mortalité, l'année 2020 est équivalente à l'année 2015 (année d'une très forte épidémie de grippe qui a fait mourir beaucoup de vieux). Les mêmes calculs ont été faits également par Vincent Pavan, mathématicien à l'université Aix-Marseille, qui trouve exactement les mêmes résultats (heureusement…). Enfin, si on ne considère que les années sans les regrouper (ce qui est scientifiquement beaucoup moins justifiable), l'année 2020 montre une sous mortalité de 12 000 personnes par rapport à 2015 et une surmortalité de 37 000 personnes par rapport à 2019. Bref, il y a eu une épidémie qui a emporté beaucoup de nos anciens, mais aucune réelle hécatombe. En passant, je signale que la méthode de calcul exposée par Vincent Pavan dans son livre avec Anne Bilheran est présentée d'une manière plus pédagogique que dans le livre de Pierre Chaillot.

Personnellement, bien conscient du vieillissement de la population et de son effet sur la mortalité absolue, j'attendais une sorte de confirmation de cette analyse avec le nombre de morts de l'année 2022. A priori, si 2020 avait été la plus grande hécatombe mortelle en France depuis des lustres et 2021 une année effet « moisson », 2022 aurait dû se situer aussi en dessous de la catastrophe de 2020. Je suis allé sur le site de l'INSEE et les données sont toutes fraiches pour l'année 2022. J'en ai profité pour comparer avec 2020 (la grande hécatombe), 2021 effet « moisson » et l'année 2022 qui vient de s'écouler. Les décès enregistrés en France (outre-mer inclus) sont de 669 195 en 2020, 661 818 en 2021 et 673 637 en 2022. Bref, en 2022, on a eu environ 4 500 morts de plus qu'en 2020. Covid ou pas Covid, l'effet vieillissement de la population emporte tout sur son passage et nous poursuivons inexorablement notre ascension en nombre de morts.

Mais alors, me direz-vous, les 164 187 morts du Covid (au 14/02/23) depuis le début de la crise, qu'en faites-vous ? Très bonne question. Pour comprendre, il faut se tourner vers la manière dont l'OMS a décidé de coder le Covid. Ce codage est transmis aux différents pays qui le répercutent dans les hôpitaux. Il faut savoir que lorsque vous entrez à l'hôpital, on vous attribue un code. Par exemple si vous arrivez avec une jambe cassée (un code), un infarctus (un autre code), une grippe (une autre code), etc.

En France, c'est l'ATIH (Agence Technique de l'Information sur l'Hospitalisation), une agence gouvernementale, qui transmet aux hôpitaux la manière dont il faut coder les maladies, les interventions chirurgicales, etc. Pour le Covid, il est facile de se le procurer sur le site de l'ATIH (ici par exemple :
https://www.atih.sante.fr/sites/default/files/public/content/3785/atih_consignes-covid19_17122021.pdf). Que lit-on sur le site de l'ATIH ? D'abord, il existe un code pour « Forme respiratoire, virus identifié ». Bien. Mais il existe aussi un code pour « forme respiratoire, virus non identifié ». Ah bon ? On peut donc coder Covid quand on n'est pas sûr. Mais il y a aussi un code pour « autres formes cliniques, virus non identifié ». Stupéfiant, non ? Il y a aussi « asymptomatique, virus identifié ». Bref, des gens qui ne sont pas malades. On peut cocher Covid aussi pour « un épisode antérieur de Covid-19, confirmé ou probable (oui, oui, probable, vous avez bien lu) qui influence l'état de la personne qui ne présente plus la maladie ». Donc, je résume ce code, même des gens dont on soupçonne qu'ils ont eu le Covid mais qui ne sont pas malades. Dingue, non ? Et tout est l'avenant. Sont ajoutés des exemples (pour aider le médecin à coder comme il faut). On lit « patient hospitalisé dans un service de réanimation pour syndrome de détresse respiratoire aigüe évocatrice de diagnostic de Covid-19. Un prélèvement biologique a été effectué mais il s'avère négatif. le médecin responsable considère ce résultat comme un faux négatif. Codage : Covid-19, forme respiratoire virus non identifié ». Donc, ça « évoque » le Covid, mais le test est négatif. Ne mollissons pas pour autant, cochons Covid !

Le résultat de tout cela est que l'on a codé Covid à l'hôpital tout et n'importe quoi. D'autant plus que, par exemple, coder Covid rapporte plus à l'hôpital que coder grippe (du simple au double). L'hôpital reçoit de l'argent en fonction de la tarification à l'acte (depuis Sarkozy). L'effet de ce codage malhonnête se voit dans les statistiques de l'hôpital (Figure 49, page 152). On a en France 3,6 millions de personnes atteintes de maladies chroniques respiratoires. Ces personnes occupent une grande place à l'hôpital et décèdent en grand nombre chaque année. Quand on regarde les statistiques de l'hôpital permettant de comparer 2020 à 2018 et 2019, on voit une chute spectaculaire (vraiment impressionnante) des maladies respiratoires à l'hôpital en 2020. A croire que ces gens ont été guéris cette année-là. En réalité, ils ont été codés Covid et ils sont morts, comme d'habitude hélas, de leurs maladies respiratoires.

Ce bouquin étant très long, je pourrais écrire dix pages pour en faire une recension complète. Je ne le ferai pas, mais vous engage à le lire. Franchement, ça vaut le coup. On y apprend que l'hôpital a été sous-utilisé en 2020 (mais fortement désorganisé dans une panique générale). Par ailleurs, le rapport de l'ATIH en octobre 2021 indique que les hospitalisations Covid-19 n'ont représenté que 2% du nombre d'hospitalisations à l'hôpital. Martin Blachier avait dévoilé ce chiffre sur la chaîne LCP. Ensuite, plus personne n'en a entendu parler, mais le document de l'ATIH est facilement consultable sur Internet. Pierre Chaillot s'attaque aussi aux effets indésirables des vaccins et se penche sur les données de pharmacovigilance. A titre d'exemple, là aussi, les bases de données américaine montrent que 11 000 décès ont été remontés à la pharmacovigilance américaine en 30 ans de vaccinations hors-covid alors qu'en seulement 2,5 années de vaccination Covid 16 000 décès suite à la vaccination sont remontés. En seulement 2,5 années, on a battu le chiffre de 30 années en ce qui concerne le nombre de morts signalés par les médecins.

Il y a encore plein d'autres données de toute sorte. Un livre majeur pour mieux appréhender ce qui s'est réellement passé.
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J'aurais volontiers accordé cinq étoiles à ce travail si je n'avais trouvé quelques critiques à faire. D'abord sur les graphiques qui sont quelque peu illisibles à cause, d'une part, de la taille de la police et, d'autre part, à cause du manque de couleurs, les tons de gris superposés étant vraiment difficiles à distinguer. J'y ai trouvé aussi quelques explications confuses même si, dans l'ensemble, la démonstration et la conclusion sont assez claire: en France, il n'y a eu de surmortalité que des jeunes et seulement après les campagnes de vaccination. Qu'on se le dise!
La plupart des études de Pierre Chaillot sur les statistiques de la Covid m'étaient connues puisque je suivais, en son temps, assez régulièrement sa chaîne « Décoder l'éco ». Si j'ai tout de même acheté le livre, c'est que je souhaitais garder une trace écrite, facile à consulter, synthétique à laquelle je puisse me référer pour y puiser des arguments en cas de litige dans mes discussions de comptoir. C'est aussi que je souhaite encourager, à mon niveau, ce type de travail. de plus, les bénéfices soutiennent non directement l'auteur lui-même mais la cause des jeunes femmes victimes des effets secondaires des injections (https://www.ouestmoncycle.com/); voilà qui m'a encouragée à investir la modique somme de 22€, moi qui n'achète essentiellement plus de livres. J'envisage le prêter à qui a l'esprit assez ouvert pour en entamer la lecture.
Finalement, je regrette aussi que Pierre Chaillot ne se soit pas attaqué aux chiffres d'autres pays lorsqu'ils sont disponibles (je pense en particulier aux chiffres du site VAERS). Il n'en reste pas moins vrai que le travail accompli est remarquable par sa qualité et par sa quantité.
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Le livre de Pierre Chaillot, "Covid 19, ce que révèlent les chiffres", est nul : il ne fait que s'appuyer sur les chiffres officiels, ceux qu'on nous rabâche depuis maintenant trois ans.
Le livre de Pierre Chaillot est génial : il ne fait que s'appuyer sur les chiffres officiels, "récupérés", rappelle l'épidémiologiste Laurent Toubiana dans sa très belle postface , "dans les coins sombres et les plus reculés de bases de données certes ouvertes mais qui, dans la pratique, restent inaccessibles au commun des mortels par définition inadaptés à ce type d'approche".
Un exemple, pour vous donner une idée de l'incroyable travail qu'a mené l'auteur et de la méthode employée. Soit la note publiée en mars 2021 par l'INSEE , et qui apportait pour la première fois un bilan de la mortalité de 2020 en France. Vous en avez tous entendu parler. Elle s'intitule "2020 : une hausse des décès inédite depuis 70 ans".
Les premières phrases du rapport ont été martelées par tous les médias dans vos oreilles :
"En raison de l'épidémie de Covid-19, la mortalité a été exceptionnelle en 2020 avec près de 669 000 décès toutes causes confondues, soit 56 000 décès de plus qu'en 2019 (+ 9 %). Une telle hausse de la mortalité n'a pas été enregistrée en France depuis 70 ans. Cette hausse est notamment très supérieure à celle observée lors des épisodes grippaux et caniculaires sévères des années précédentes."
Voici le lien vers l'étude : https://www.insee.fr/fr/statistiques/5347349
Et voici les données brutes qui ont servi à l'étude, fournies sur la même page du site de l'INSEE dans un fichier qui s'appelle tout simplement "gwFYxSSi.xlsx.part." : https://docs.google.com/.../1dBZsa.../edit...
Répondez maintenant à cette question : ce qu'affirme l'INSEE dans son rapport est-il vrai et pertinent ? Vous avez deux heures. Ou plutôt non : autant de temps que vous voulez.
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Bravo. Vous avez été incapable, comme moi, de faire ce travail de vérification, parce que vous n'êtes pas statisticien et que vous ne maîtrisez pas les outils et méthodes de cette discipline, mais vous avez en revanche maintenant compris l'inestimable travail de chien, de chien qui aboie quand il flaire le danger, qu'a accompli Pierre Chaillot ces trois dernières années juste pour comprendre ce qui se passait, et vérifier si ce qu'on nous racontait à partir des chiffres était vrai ou faux et dans quelle mesure.
A ce stade, il faut préciser à qui on a affaire. Il a une tête de premier de la classe et il l'a sans doute été. Diplômé de l'École Nationale de la statistique et de l'Analyse de l'Information, âgé de 37 ans, Pierre Chaillot est aujourd'hui Directeur de projet "Data intelligence" pour le Conseil Régional des Pays de la Loire. Auparavant, il a été notamment durant neuf ans (de 2015 à 2019) chef de division études pour la susmentionnée INSEE, institut pour laquelle il a initié, produit ou encadré de nombreux rapports portant sur des thématiques aussi diverses que l'urbanisme, l'économie, l'égalité salariale hommes-femmes ou encore la création d'indicateurs de pauvreté.
Depuis 5 ans, il anime une chaîne Youtube, "Décoder l'éco", sur laquelle il vulgarise et critique la manière dont sont construits des indicateurs ou des concepts comme la croissance, la dette, le chômage ou encore la démographie.
Lorsque le confinement est déclaré en mars 2020, il commence à faire des vidéos sur le COVID.
On redonne la parole à l'épidémiologiste Laurent Toubiana qui, comme il le raconte dans la postface, l'a découvert à cette occasion : "Le gars (...) faisait montre d'un redoutable savoir-faire en matière de traitement de l'information et d'une expertise non dissimulée en terme d'analyses qui me laissait pantois.(...) Il s'attaquait comme un rouleau compresseur à toutes les données disponibles et un beau jour, il sort une vidéo sur les données de mortalité. Là, c'était trop ! Avec un autre collègue (Laurent Mucchielli), nous l'avons contacté."
Ce que venait de montrer Pierre Chaillot, c'est que la fameuse étude de l'INSEE, celle sur laquelle vous n'avez pas planché, est extrêmement fallacieuse.
Oui, il y a bien eu 70.000 morts en plus en 2020, par rapport à 2019. En nombre ABSOLU. Mais présenter les chiffres de cette manière n'a statistiquement aucun sens et l'INSEE ne peut pas ne pas le savoir. En effet, la population française n'est jamais la même d'une année à l'autre. Elle connait d'abord depuis une décennie un vieillissement constant, avec l'arrivée massive de la génération "baby-boom" (née après la Seconde guerre mondiale) aux âges avancés où l'on meurent plus, et la mortalité connaît un phénomène cyclique connu, l'effet "moisson", qui fait que tous les trois ans environs, les personnes les plus fragiles qui ne sont pas décédées les années précédentes, connaissent une hausse brutale de décès, souvent à l'occasion d'évènements bien déterminés (canicule en été, hiver plus rigoureux, saison grippale plus marquée, etc.).
La seule façon de déterminer si un phénomène (ici, le COVID), a eu un effet sur la mortalité, est de calculer, pour l'année 2020, le taux de mortalité toutes causes confondues, par tranches d'âges c'est mieux, et comparer ces chiffres, non pas seulement par rapport à ceux de 2019, mais aussi à ceux des années précédentes (par exemple de 2010 à 2020). Et pour comparer des choses comparables, il faut travailler sur des populations "standardisées", c'est-à-dire appliquer des calculs qui feront "comme si" elles avaient le même nombre de personnes, à la fois au total et dans chaque catégorie d'âge.
Ce mode de calcul est parfaitement reconnu par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), ou Eurostat, et c'est cette méthode qu'a utilisée Pierre Chaillot. On vous raconte pas le boulot. Heureusement, Dieu a créé les logiciels et l'INSEE met à disposition ses données.
Résultat : biais de vieillissement et de taille de population maîtrisés par cette méthode de calcul neutre, il s'avère, nous démontre l'auteur, que "la mortalité de 2020 est au niveau de celle de l'année 2015. 2020 est la septième année la moins mortelle de toute l'histoire de la France. La mortalité de 2021 est au niveau de celle de 2018, soit la troisième année la moins mortelle de toutes l'histoire de France."
Ce qui est constaté en France l'est largement aussi en Europe : "Sur les 35 pays que nous avons étudiés (...), représentant 800 millions d'habitants, l'année 2020 présente une mortalité haute relativement à la dernière décennie pour sept d'entre eux seulement, telle que la Belgique et l'Espagne. Dans ces pays, la mortalité de 2020 reste cependant inférieure à celle de n'importe quelle année avant 2009.".
UN REQUISITOIRE PAR LES CHIFFRES
Diable ! Mais que s'est-il passé, s'il ne s'est rien passé de particulier en 2020 ?
C'est simple : on a paniqué et fait absolument n'importe quoi.
Le déclenchement du plan ORSAN REB, le 14 février 2020, en renvoyant tout "cas COVID" sur 38, puis 108, puis enfin presque tous les hôpitaux, mais dans des services dédiés, a complètement désorganisé les hôpitaux et mis hors circuit tous les médecins libéraux qui auraient dû évidement être en première ligne.
Au passage, ce fiasco a été pointé dans un rapport sénatorial publié en décembre 2020 : http://www.senat.fr/rap/r20-199-1/r20-199-14.html .
Là encore, Pierre Chaillot reprend des chiffres officiels, déjà rendus publics, comme ceux des rapports de l'ATIH (Agence Technique sur l'Information Hospitalière), sortis en octobre 2021. Les 217.974 patients accueillis pour COVID n'ont représenté que 2% de l'activité hospitalière de l'année 2020, et 1,3% des séjours, la part variant de entre 0 et 7,5% selon les mois. Mais l'activité hospitalière d'avril 2020 (au plus fort du premier confinement) n'a atteint que la moitié du niveau d'un mois d'avril normal.
"Mais les réanimations ?", rétorquera-t-on, "elles étaient bien saturées, non ? On nous l'a bien dit ! On l'a bien vu à la télé ! Et les soignants n'ont pas rêvé !".
Oui, les soins en "réanimation" ont bien augmenté en 2020 : +10,5% de jours en plus (+9% en mars et +12% en novembre), le nombre de lits étant même passé de 5.080 en mars à 10.133 au plus forts, le 15 mai.
Sauf que, là encore les chiffres sont têtus : dans les faits, l'augmentation de ces lits est le fruit de transferts entre services (soins continus surtout ou soins intensifs, reconvertis en lits de réanimation). Au total, 45.732 patients ont été admis dans l'un de ces services, rassemblés sous l'étiquette commune de "soins critiques", inventée à l'occasion de la crise, et qui a été largement été confondue, plus ou moins sciemment, avec celle de "réanimation".
Les patients COVID n'ont représenté que 5% (et 8% des journées) de ces "soins critiques". Et au final, le nombre de séjour à l'hôpital avec passage en soins critiques s'est révélé inférieur de 5,9%, par rapport à 2019.
"Et pourtant, il y a eu des morts à l'hôpital ?" Oui. Et même une surmortalité estimée à +7.170, sur la période de mars avril 2020. Mais Pierre Chaillot le souligne : sur cette même période, 50% des patients COVID qui arrivent à l'hôpital vont directement en réanimation, 17% meurent le jour même. A peu près 6.000 dans les trois jours.
Toujours sur cette même période, les statistiques de Médic'AM révèlent une baisse de vente d'antiobiotiques de 40% par rapport à l'anormal. Sur les huit semaines de confinement, Santé Publique France informe qu'on a compté 2.400 AVC et 2.400 crises cardiaques traitées en moins, par rapport à la normale.
On comprend l'image du fiasco depuis longtemps dénoncé, mais qui s'appuie cette fois sur des chiffres incontestables : "Contrairement à l'hypothèse attribuant l'ensemble de la mortalité de mars-avril 2020 à la circulation d'un virus, il apparaît que les mesures prises ont entraîné une totale désorganisation du parcours de soin et sont à l'origine de la hausse de la mortalité hospitalière. L'interdiction de soin précoce par les médecins de ville est directement responsable du chaos qui a suivi."
Au gré des chapitres, les données déterrées et (re)travaillées par Pierre Chaillot révèlent ou rappellent des scandales plus lamentables les uns que les autres :
- Mars-avril 2020, toujours : survente de 1700 boîtes de Rivotril, rien que dans les pharmacies (quid des hôpitaux?), qu'un décret du 28 mars autorise à utiliser pour "abréger la souffrance", c'est-à-dire euthanasier, les personnes âgées qui s'étouffent, faute d'être soignées, rappelons-le. Jusque à la fin du décret, en mars 2021, on comptera ainsi une survente de 8.200 boîtes, soit 48.000 ampoules. Il en faut deux pour tuer.
- Toutes les études et communications qu'on nous brandis, que ce soit par exemple celle d'EPI-PHARE d'octobre 2021 qui affirmait que "la vaccination est efficace à plus de 90% pour réduire les formes graves chez les personnes de plus de 50 ans en France", ou celle de DRESS en novembre 2021 ("Neuf fois plus d'entrées en soins criques parmi les personnes non-vaccinées que parmi celles qui sont complètement vaccinées de 20 ans et plus."), ou encore la mythique modélisation de Neil Ferguson à 940 paramètres, qui annonçait le 12 mars 2020 à Macron "500.000 morts" pour la France en quelques semaines, "si rien n'est fait", toutes ces "études scientifiques", donc, relèvent, au mieux, de constructions bourrées de biais et d'erreurs manifestes, et au pire, de manipulations grossières statistiques destinées à soutenir un message politique visant à entretenir la peur et obtenir l'adhésion à des mesures liberticides injustifiées. Dans tous les cas, ces études ne valent rien. Ou pas grand chose.
ON POURRAIT SAVOIR, SI ON VOULAIT...
Les données ont leurs limites, à savoir : on en manque toujours. Et c'est là l'autre intérêt majeur qu'on retiendra de livre de Pierre Chaillot. On veut savoir, on doit savoir, et on pourrait très simplement savoir. Par exemple : si les vaccins COVID sont efficaces, s'ils sont inoffensifs ou dangereux, s'ils empêchent l'hospitalisation ou la mort, plus que si l'on est pas vacciné.
La question est d'autant plus brûlante que, depuis 2022, on assiste - l'auteur nous le démontre- à une surmortalité toutes causes confondues dans toutes les classes d'âges, et dans presque tous les pays d'Europe. le sujet est tellement explosif qu'aucun média n'en parle, alors que les chiffres sont partout disponibles.
Pour connaître la réponse, il suffirait de disposer des statistiques anonymisées des personnes hospitalisées ou décédées, en fonction de leur statut vaccinal (non-vaccinées, une dose, deux doses, trois doses, ...), avec les dates correspondantes des vaccinations.
Cette demande a été faite par l'épidémiologiste Laurent Toubiana auprès du ministère de la Santé. Faute, de réponse, une pétition a été déposée sur le site e-pétitions du Sénat en février 2022 pour obtenir ces données : rejetée. S'en est suivie une tribune signée par 600 chercheurs, réitérant la demande. Aucune réponse.
La Commission d'accès aux documents administratifs (CADA) a donc été saisie. L'autorité administrative a en effet le pouvoir d'interpeller toute administration au nom d'un citoyen pour exiger un document refusé.
La réponse du ministère de la santé est tombée en novembre 2022 : "Il n'existe aucune statistique relative au statut vaccinal de toutes les personnes décédées, ni aucune statistique relative aux hospitalisations en fonctions du statut vaccinal."
Quoi donc ? Alors d'où viennent vos foutues affirmations qu'on meurent moins et qu'on a moins de formes graves de COVID si l'on est vaccinés ? Si possible plutôt quatre fois qu'une ?
On appelle cela du foutage de gueule. Dès lors, le livre de Pierre Chaillot, "COVID 19, ce que révèlent les chiffres officiels", jette un immense pavé dans la mare.
Tous les éléments qu'il apporte réduisent à néant le narratif des gouvernants et responsables politiques français qui doivent maintenant s'expliquer et répondre des actes et décisions qu'ils ont prises depuis le début de la crise COVID.
Mieux encore : je prédis qu'il faudra sans doute plusieurs années pour réaliser l'immense apport de Pierre Chaillot avec son livre. Si on en mesure la portée des analyses, alors on comprend qu'il est tout a fait envisageable de fonder par exemple une pharmacovigilance active efficace pour évaluer l'efficacité et le degré d'innocuité des vaccins. de même, la piste passionnante qu'il entrouvre, toujours sur la bases de données statistiques, sur le lien majeur qui pourrait exister entre mortalité hivernale et conditions météorologiques, remet profondément en question la nature et la dynamique ce que nous appelons les épidémies.
Je vous en dirais bien plus, mais il faut en garder pour le livre. Qui coûte 22 euros, et dont la totalité des droits d'auteur est reversée à l'association « Où est mon cycle ? ». Un vrai con, ce Chaillot, je vous le dis !
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Ce livre est édifiant car il met en lumière un processus macabre mis en place depuis maintenant des décennies par la finance mondiale (qui a pris le pouvoir sur les autorités de santé internationales et nationales), à savoir celui d'organiser la venue ou les suites de la survenue de la prochaine pandémie non pas dans un souci de sécurité sanitaire mais dans un souci de rentabilité économique.
La question du réel risque sanitaire n'est que secondaire, tout sera fait pour maximiser les profits.

Ce processus a déjà été éprouvé dans le passé avec la « pandémie » H1N1 de 2009 sauf que tout n'était pas encore bien ficelé.
Les corrections étant apportées notamment en termes d'ingénierie sociale, tout était prêt, la scène était dressée et il ne manquait que les musiciens, aussi mauvais soient-ils, là n'est pas le plus important…

Une fois ce constat posé, le terme « plandémie » est plus justement approprié à ce que nous vivons, et de fait, tous les chiffres qui découlent des effets de celle-ci ne seront utilisés que pour alimenter in fine les bénéfices en premier lieu des laboratoires.

Le livre de Pierre Chaillot arrive dans un moment calme, un moment bien plus propice pour les plus endormis à renouer avec une forme de tempérance, d'intuition et de connaissances sur la réalité statistique des chiffres de mortalité en France et en Europe notamment.

Les chiffres de mortalité mais aussi des hospitalisations des années « Covid » lus et appréhendés avec la rigueur de la standardisation, de la connaissance de l'effet « moisson » mais aussi de l'arnaque de la codification à l'hôpital ou du scandale du décret Rivotril permettent de relativiser le prétendu cataclysme sanitaire que nous avons traversé ou la prétendue guerre que nous avons menée.

Ce travail de lecture, de relecture et d'édition statistique est au combien salutaire pour la suite, à nous tous désormais de mettre de côté le conformisme, de mettre en avant la réflexion et surtout de ne rien oublier…
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Ce livre est le résultat des investigations de Pierre Chaillot depuis le début de cette "CRISE" sanitaire mise en place en 2020.
La lecture de ce document est un vrai plaisir, une vraie source d'information, Excellent.
Malheureusement les graphiques en N/B et d'une définition médiocre obligent à se référer aux différentes vidéos publiées sur son site "décoder l'eco".

Les trois livres ci-dessous, publiés en ce début d'année 2023 sont complémentaires, ils ne laissent pas indifférent et contiennent les éléments de preuve de la plus grande escroquerie de tous les temps mise de quelques grands laboratoires avec l'appui des gouvernements, de la science corrompue, de la presse ... :
- Ce livre de Pierre Chaillot
- "Les apprentis sorciers " d'Alexandra Henrion-Caude, généticienne
- "Tous vaccinés, tous protégés ? " de Christine Cotton (vingt-trois ans
d'expérience dans les essais cliniques)
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