Bandit c'est le nom de cet homme, bègue, depuis toujours au village, qui tient ce pseudonyme de ce qu'il avait répondu au maître d'école que lui, plus tard, quand il serait grand, il voulait braquer des banques. Alors tu seras "
Bandit" avait rétorqué l'instit. Quarante et quelques années plus tard le pseudo est resté et, depuis, tout un chacun l'appelle ainsi.
Il vit dans deux caravanes placées en angle droit, l'une pour la chambre, l'autre pour le salon. Il vaque où bon lui semble avec point de chute, le plus souvent, le Central, bistrot, qui comme son nom l'indique est situé au centre du village. Son monde ce sont les potes et son chien Nelson (joli nom pour un chien!). Il dépanne celui qui le lui demande à condition d'être honnête.
Bandit va avoir sa vie complètement chamboulée quand va apparaître Mimsy, une bombe atomique et plus encore. En effet passant devant la route nationale,
Bandit va être témoin d'un accident, la voiture ratant un virage pour aller percuter un arbre. Dans la voiture se trouvent Mimsy et son compagnon dit "l'espagnol". Bientôt installés au Central, où ils louent une chambre, ils vont intégrer l'univers de ce brave
Bandit.
L'auteur commence son récit, tiré d'un fait divers réel, par la fin de l'histoire. C'est à dire qu'il faut lire le livre entièrement pour savoir à quoi se réfère cette entrée en matière. Rien à redire c'est une façon comme une autre d'entrer dans un roman. Personnellement j'ai déjà eu à lire ce genre de façon d'entamer un récit.
Mais pour me référer à ma note il faut bien comprendre que je n'ai pas été passionné ou peu. Je n'ai en aucune façon été conquis par cette histoire, même si l'auteur y met du sien. J'ai trouvé que c'était banal: un gars bien dans son monde et sa vie tourneboulée par l'arrivée d'une jolie femme qui, même si elle le cherche pas, lui tourne la tête pour ne plus vivre, penser et respirer que par cette Mimsy. Il y a des moment où mes doigts ont tourné les pages un peu vite en plein bâillement...
Le vocabulaire m'a, parfois, choqué car ce que l'on dit, quelquefois, passe mal quand on l'écrit. de plus tous les lecteurs ne connaissent pas forcément le parler jeune actuel (du moins pas moi) ainsi que les substances liquides, volatiles ou solides qui ponctuent l'air du temps.
Bref la moyenne généreuse.
Je remercie Babelio pour cette masse critique et les éditions Robert Laffont - La bête noire pour l'envoi du livre.
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