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Citations sur Oublier Palerme (31)

Un souvenir vous colle à la peau, vous appartient comme une enfance.
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Les mots jaillissaient comme d’une mémoire insoupçonnée et à peine prononcés se convertissaient en un plaisir irrésistible, à la manière de ces chansons qui renaissent à fleur de lèvres, traînant à leur suite toutes sortes de souvenirs, un air oublié que l’on sifflote, puis que l’on fredonne en se demandant comment, mais comment l’ai-je retrouvé ?
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Non, la douleur n'est pas un naufrage. Elle n'engloutit pas, elle déferle, elle frappe. L'espace d'un éclair et se sentir vidée de son sang, le souffle et les jambes coupées, des crocs dans l'estomac, c'est cela la douleur.
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Que je suis lente à comprendre : Antonio ne reviendra pas. Je suis seule. Je me donne à ces mots, à leur vide sans faille. Ils m'accueillent et m'enveloppent. Ils pèsent autant qu'un bras autour de mes épaules : je ne connaîtrai jamais d'étreinte plus durable.
Lecteur, je suis allée à Solanto, ce jour-là, pour la dernière fois.
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Amer mystère des souvenirs... Cette impossibilité de prévoir d'où viendra l'assaut.
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Car il arrive ainsi, souvent, que la banalité exprimée à haute voix finisse par étouffer la vérité tenue secrète.
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Et oui, […] Palerme affecte les nerfs. Et rien qu’à voir ce que vous êtes devenue en si peu de temps, on se dit que nous sommes de tristes gens. À croire que nous ne pourrons jamais vivre comme tout le monde. […] Si nous ne réussissons pas à vivre comme tout le monde c’est parce que le sang se mêle à tout ici et que les lois ne nous conviennent pas. La Sicile n’est pas une terre de bonheur.

p. 381
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Non, la douleur n’est pas un naufrage. Elle n’engloutit pas, elle déferle, elle frappe. L’espace d’un éclair et se sentir vidée de son sang, le souffle et les jambes coupés, des crocs dans l’estomac, c’est cela la douleur.

p. 265
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Mais l’idée qu’il se faisait de son passé, peu à peu, changeait. Un phénomène qu’il ne s’expliquait pas. Suffisait-il de quelques lignes tracées d’une main maladroite pour que s’éveillent les nostalgies ? Le pays d’Alfio, c’était l’embauche rare, la longue attente, l’injustice, la vie difficile, mais c’était aussi le langage de Calogero, sa façon de s’exprimer, ces phrases d’où jaillissaient toutes sortes d’images chaudes, tendres, cruelles, c’était un ton qui lui allait au coeur […]

p. 249
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Et cela ne suffit encore pas à donner la mesure de son importance, car elle était d’autre sorte et ne dépendait pas seulement de son rang ou de sa fortune, mais de son malheur particulier, tant il est vrai qu’en Sicile le malheur n’a pas les mêmes effets qu’ailleurs. On dirait que la fatalité qui plane sur les esprits et pèse sur eux comme autant de drames en attente est là pour témoigner que l’abondance existe, dans ce domaine tout au moins, et que faute d’autres approvisionnements on peut se nourrir et vivre d’elle.

p. 146
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